Le Royaume écrit l’histoire au moment où des astronautes saoudiens s’envolent dans l’espace

La princesse Reema bent Bandar lors du lancement d’Ax-2 avec Abdallah al-Swaha, Mohammed al-Tamimi et des dignitaires en Floride. (Twitter/msTamimi)
La princesse Reema bent Bandar lors du lancement d’Ax-2 avec Abdallah al-Swaha, Mohammed al-Tamimi et des dignitaires en Floride. (Twitter/msTamimi)
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Publié le Mardi 23 mai 2023

Le Royaume écrit l’histoire au moment où des astronautes saoudiens s’envolent dans l’espace

  • Le vol monumental des Saoudiens dans l’espace reflète les ambitions de la nation et pousse la future génération à faire des pas de géant dans le domaine des voyages dans l’espace
  • Pendant leur séjour à bord de l’ISS, les astronautes saoudiens mèneront quatorze expériences, notamment des recherches sur les maladies inflammatoires et sur la pression intracrânienne

RIYAD: Le monde arabe célèbre un moment historique après que trois astronautes arabes se sont rendus ensemble dans l’espace pour la première fois. L’astronaute émirati Sultan al-Neyadi accueille les astronautes saoudiens Rayyanah Barnawi et Ali Alqarni dans la Station spatiale internationale (ISS).

«Suivant les traces du pionnier, le prince Sultan ben Salmane, trois astronautes arabes se retrouveront ensemble dans l’espace», a tweeté M. Al-Neyadi.

La mission Axiom 2, ou Ax-2, s’est rendue à l’ISS à bord de la fusée Dragon Freedom de SpaceX, qui s’est amarrée avec succès à 16h12, heure de l’Arabie Saoudite. La mission Ax-2 a établi un nouveau record de temps de transit entre le décollage et la capture douce à 15 heures et 35 minutes. Il s’agit du transit le plus efficace et le plus rapide vers la station à partir du complexe de lancement 39A du Kennedy Space Center de la Nasa en Floride.

Dans les heures qui ont précédé l’amarrage à la station, alors qu’ils étaient en orbite, les astronautes saoudiens ont salué le Royaume depuis l’espace.

«Nous ressentons ici la microgravité grâce à notre royaume d’Arabie saoudite et à ses dirigeants, le roi Salmane et le prince héritier visionnaire Mohammed ben Salmane, qui nous soutiennent dans cette mission», a déclaré Rayyanah Barnawi.

«Pour les gens du monde entier, l’avenir est très prometteur et j’aimerais que vous rêviez grand. Ayez foi en vous et en l’humanité», a-t-elle ajouté.

M. Alqarni a quant à lui témoigné de sa gratitude envers le roi Salmane et le prince héritier pour leurs «encouragements, soutien et confiance continus».

«Ce moment est historique, pas seulement pour moi, mais pour chaque Saoudien. Je n’aurais jamais pu y arriver sans votre soutien, votre amour et votre confiance à tous», a-t-il poursuivi.

 

en bref

• L’Ax-2 est une mission planifiée de dix jours qui comprend huit jours dans l’ISS, un jour pour la montée dans l’espace et l’amarrage, et un jour pour le désamarrage et la descente.

• L’Ax-2 a établi un nouveau record de temps de transit entre le décollage et la capture douce à 15 heures et 35 minutes.

• L’équipage de la deuxième mission entièrement privée assistera à seize levers et couchers de soleil par jour à bord de l’ISS.

 

Le lancement d’Ax-2 a eu lieu peu après minuit dans le Royaume et les Saoudiens de tout le pays se sont réunis pour assister à cette nouvelle page de l’histoire qui s’écrit. Beaucoup se sont connectés au livestream pour assister à l’amarrage et à l’accueil des astronautes saoudiens dans l’ISS.

Le vol monumental des Saoudiens dans l’espace reflète les ambitions de la nation et pousse la future génération à faire des pas de géant dans le domaine des voyages dans l’espace.

«Comme l’a dit notre prince héritier Mohammed ben Salmane, “le ciel est la limite” pour ce qui est des ambitions de la société saoudienne. Aujourd’hui, nous vivons littéralement ce moment», a déclaré le prince Mansour ben Saad al-Saoud, secrétaire général adjoint de la Fondation du roi Faisal.

«Nous dédions nos meilleurs vœux et prières à la première femme saoudienne dans l’espace et à l’astronaute Ali Alqarni. Je tiens à féliciter l’université Al-Faisal pour l’exploit historique de son ancienne étudiante astronaute Rayyanah, qui est la première Saoudienne à se rendre dans l’espace. Ce n’est que le début de notre aventure extraordinaire avec de jeunes dirigeants saoudiens», a-t-il poursuivi.

La délégation saoudienne comprenait la princesse Reema bent Bandar, ambassadrice du Royaume aux États-Unis, et Abdallah ben Amer al-Swaha, président du conseil d’administration de la Commission spatiale saoudienne.

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«J’ai l’impression que nous partageons tous le même sentiment. Nous sommes fiers d’eux et de cette mission. Tout le monde en parle», s’est félicitée Amal Shuqair, vice-ministre de l'Éducation pour les bourses d'étude. «Tous les étudiants saoudiens qui regardaient le lancement étaient très impatients de suivre les traces des deux astronautes saoudiens.»

Les familles des deux astronautes saoudiens étaient également présentes en Floride pour leur faire leurs adieux avant le lancement.

Dans une publication sur Facebook, Ahmed Barnawi, le frère cadet de Rayyanah, a fait part de ses sentiments sur le lancement de la mission saoudienne.

«L’enthousiasme, la fierté et le bonheur sont à leur comble. Ce n’est pas un pas ou un saut que ma grande sœur fait. Elle s’envole carrément… dans l’espace», a-t-il écrit.

Un jour après leur départ dans l’espace, les astronautes saoudiens sont devenus des héros et des modèles pour les jeunes Saoudiens, dont Anmar al-Asiri, qui a partagé sa joie et son enthousiasme.

Dans une vidéo mise en ligne par le père d’Anmar, Hossam, sur Twitter, Anmar salue les astronautes saoudiens et leur montre fièrement sa fusée spatiale DIY.

Pour célébrer la mission spatiale saoudienne, le centre Ithra à Dhahran a été éclairé en bleu afin de marquer l’occasion historique.

Dans le cadre du suivi du lancement, la commission a organisé trois grandes expositions Saudi Toward Space à Riyad, Djeddah et Dhahran. Les expositions et les attractions qui les accompagnent se poursuivront jusqu’au 2 juin.

Ces expositions, destinées aux jeunes, mettront en lumière les contributions du pays à la recherche et son incidence scientifique dans le secteur.

L’exposition spatiale immersive et interactive à Riyad se tient dans le quartier financier du roi Abdallah. Elle se compose de trois zones principales: la zone d’exposition, avec plusieurs grands écrans, installations, expériences de réalité virtuelle, écrans intelligents et guides au sol; une zone abritant une scène avec des expériences en direct menées par des experts dans le domaine et un autre espace avec des vendeurs de produits alimentaires et des aires de repos.

Certains invités ont également assisté à une soirée pour regarder le lancement en direct sur grand écran.

En attendant le compte à rebours, le palais des Congrès a proposé une programmation interactive pour divertir les enfants.

Noura bent Khaled a emmené ses fils Bandar, 12 ans, et Mohammed, 8 ans, à la soirée d’ouverture de l’exposition à Riyad.

Bandar a aimé explorer le vaisseau spatial exposé et inspecter les combinaisons spatiales.

Il a confié à Arab News: «J’ai appris aujourd’hui qui allait dans l’espace et quand. J’ai appris également qu’ils allaient mener des expériences.»

Mohammed débordait d’énergie et d’émerveillement. Il est complètement fasciné par tout ce qui concerne l’espace et était ravi d’assister à cet exploit historique: «C’est la première fois qu’une femme de notre pays se rend dans l’espace. C’est passionnant.»

L’équipage de la mission Ax-2 assistera à seize levers et couchers de soleil par jour à bord de l’ISS. Le laboratoire international de la station a soutenu plusieurs découvertes scientifiques, publications et percées historiques

Pendant leur séjour à bord de l’ISS, les astronautes saoudiens mèneront quatorze expériences, notamment des recherches sur les maladies inflammatoires, sur la pression intracrânienne et sur la surveillance des modifications du nerf optique. Ils entreprendront également une expérience de pluie artificielle qui simule le processus d’ensemencement des nuages ​​utilisé dans le Royaume et d’autres pays pour augmenter les taux de précipitations.

L’Ax-2 est une mission planifiée de dix jours, qui comprend huit jours dans l’ISS, un jour pour la montée dans l’espace et l’amarrage et un jour pour le désamarrage et la descente. C’est la deuxième mission entièrement privée vers l’ISS.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Premier ministre du Qatar juge le cessez-le-feu à Gaza incomplet sans "un retrait total" d'Israël

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
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  • Le Qatar affirme qu’un cessez-le-feu réel à Gaza ne peut être atteint sans un retrait total des forces israéliennes et le rétablissement de la stabilité dans l’enclave
  • Les médiateurs — Qatar, Turquie, Égypte et États-Unis — travaillent à une seconde phase incluant retrait complet, désarmement du Hamas et déploiement d’une Force internationale de stabilisation (FIS)

DOHA: Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza reste incomplet sans un "retrait total" des forces israéliennes du territoire palestinien, a affirmé samedi le premier ministre du Qatar, pays médiateur dans le conflit.

"Nous sommes à un moment critique (...) Nous ne pouvons pas encore considérer qu'il y a un cessez-le-feu, un cessez-le-feu ne peut être complet qu'avec le retrait total des forces israéliennes, (et) un retour de la stabilité à Gaza", a affirmé Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, lors d'une conférence à Doha.

Après deux ans de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - ont arraché un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre.

La première phase prévoyait la restitution de tous les otages du 7-Octobre - les vivants comme les morts dont un dernier doit encore être remis à Israël - , en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens, ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza.

La deuxième étape du plan, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit le retrait total de l'armée israélienne, le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation (FIS).

"En ce moment, nous (...) le Qatar, la Turquie, l'Égypte, avec les États-Unis, nous nous réunissons pour faire avancer la prochaine phase", a relevé le premier qatari. "Et cette prochaine phase est également temporaire de notre point de vue" dans l'attente d'une "solution durable", a-t-il ajouté.

Des discussions sur la structure de la FIS et les pays qui pourraient y participer sont en cours, a affirmé de son côté le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Mais le premier objectif de cette force doit être "de séparer les Palestiniens des Israéliens", a-t-il souligné. "Cela doit être notre objectif principal. Ensuite, nous pourrons aborder les autres questions en suspens".

Ankara a indiqué qu'elle souhaitait participer à la FIS, mais Israël l'accuse d'être trop proche du Hamas, dont l'attaque sans précédent sur Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza.

"La seule manière viable de terminer cette guerre est de s'engager sincèrement et fermement dans des pourparlers de paix", a également affirmé M.Fidan.

Egalement présent à Doha, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue qatari, en marge de la conférence.

Les deux hommes ont appelé à "la formation rapide de la FIS pour lui permettre de remplir son mandat", a indiqué le ministère égyptien.

Ils ont également "souligné l'importance de poursuivre les efforts visant à mettre en oeuvre l'accord de paix (...) dans toutes ses étapes, à consolider le cessez-le-feu".


Le Liban assure ne pas vouloir de guerre avec Israël, après de premières discussions directes

Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
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  • Le Liban, par la voix du président Joseph Aoun, réaffirme qu’il ne veut pas d’une nouvelle guerre avec Israël et mise sur la diplomatie pour faire cesser les frappes israéliennes dans le sud du pays
  • Le Hezbollah soutient l’approche diplomatique de Beyrouth mais critique l’inclusion d’un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu

BEYROUTH: Le Liban ne veut pas d'une nouvelle guerre avec Israël, a assuré vendredi son président, Joseph Aoun, deux jours après de premières discussions directes, depuis plusieurs décennies, entre des représentants des deux pays.

Le Hezbollah pro-iranien a de son côté assuré soutenir l'approche diplomatique de Beyrouth "pour faire cesser l'agression" israélienne. Mais il a  qualifié d'"erreur" l'inclusion, pour la première fois, d'un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à sa dernière guerre avec Israël.

Alors qu'Israël a multiplié ces dernières semaines ses frappes aériennes au Liban, disant viser le Hezbollah, des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de cet organisme, une rencontre inédite depuis plusieurs décennies entre les deux pays, toujours en état de guerre.

Israël justifie ses frappes en accusant le Hezbollah de se réarmer en violation du cessez-le-feu, ce que le mouvement chiite dément.

Beyrouth pour sa part accuse régulièrement Israël de violer la trêve en poursuivant ses raids et en maintenant une présence militaire dans cinq positions dans le sud du Liban.

Les Libanais "ne veulent pas d'une nouvelle guerre, ils ont assez souffert et il n'y aura pas de retour en arrière", a déclaré M. Aoun à une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite dans son pays, selon un communiqué de la présidence.

- "Sous les bombes" -

Auprès de ses interlocuteurs, il "a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait" du sud du Liban.

Mettant en avant "l'engagement de la partie libanaise à appliquer les résolutions internationales", il a aussi appelé la communauté internationale à "soutenir l'armée libanaise dans sa mission" de désarmement du Hezbollah.

Beyrouth a choisi "la diplomatie pour faire cesser l'agression israélienne" et "nous soutenons cette approche", a de son côté déclaré le chef du Hezbollah, Naïm Qassem dans une allocution télévisée.

Le groupe invoque notamment le maintien par Israël de cinq postes dans le sud du Liban pour s'opposer à son désarmement, pour la mise en oeuvre duquel les Etats-Unis et Israël exercent une forte pression sur Beyrouth.

Arrivée de Damas, la délégation des 15 diplomates onusiens doit rencontrer plusieurs responsables libanais vendredi. Elle se rendra samedi dans la région frontalière du sud, accompagnée de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus.

Le Liban a qualifié de "positives" les discussions directes avec Israël, mais le pays voisin a de nouveau bombardé le lendemain, jeudi, le sud du Liban, disant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

"Il est inacceptable de négocier sous les bombes", a souligné le président du Parlement Nabih Berri, proche allié du Hezbollah, après avoir rencontré la délégation onusienne.

L'issue de ces pourparlers "dépend principalement de la position d'Israël, qui déterminera si les négociations aboutiront à des résultats concrets ou échoueront", a prévenu M. Aoun.

La commission chargée de superviser le cessez-le-feu tiendra de nouvelles sessions avec la participation de délégués civils libanais et israélien à partir du 19 décembre.


L’Arabie saoudite et ses partenaires régionaux rejettent tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
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  • Les ministres ont exprimé une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes sur l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens

RIYAD : Les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d’Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Dans une déclaration conjointe, les ministres ont estimé que cette mesure pourrait faciliter le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza vers l’Égypte.

Ils ont fermement rejeté toute tentative de forcer les Palestiniens à quitter leurs terres, soulignant la nécessité d’une pleine application du plan proposé par le président américain Donald Trump, qui prévoyait l’ouverture du passage de Rafah dans les deux sens et garantissait la liberté de circulation sans coercition.

Les ministres ont insisté sur la création de conditions permettant aux Palestiniens de rester sur leurs terres et de participer à la reconstruction de leur pays, dans le cadre d’un plan global visant à restaurer la stabilité et à répondre à la crise humanitaire à Gaza.

Ils ont réitéré leur appréciation pour l’engagement de Trump en faveur de la paix régionale et ont souligné l’importance de la mise en œuvre complète de son plan, sans entrave.

La déclaration a également mis en avant l’urgence d’un cessez-le-feu durable, de la fin des souffrances des civils, de l’accès humanitaire sans restriction à Gaza, ainsi que du lancement d’efforts de relèvement et de reconstruction précoces.

Les ministres ont en outre demandé la mise en place de conditions permettant à l’Autorité palestinienne de reprendre ses responsabilités dans l’enclave.

Les huit pays ont réaffirmé leur volonté de continuer à coordonner leurs actions avec les États-Unis et les partenaires internationaux pour assurer la pleine mise en œuvre de la résolution 2803 du Conseil de sécurité de l’ONU et des autres résolutions pertinentes, en vue d’une paix juste et durable fondée sur le droit international et la solution à deux États, incluant la création d’un État palestinien indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com