Présidentielle 2024: DeSantis annonce sa candidature à la Maison Blanche

Le républicain Ron DeSantis a annoncé mercredi sa candidature à la Maison Blanche (Photo, AFP).
Le républicain Ron DeSantis a annoncé mercredi sa candidature à la Maison Blanche (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 25 mai 2023

Présidentielle 2024: DeSantis annonce sa candidature à la Maison Blanche

  • La candidature de Ron DeSantis était extrêmement attendue auprès des républicains cherchant une alternative à Donald Trump
  • Elu à la tête de la Floride en 2018, avec le soutien de... Donald Trump, Ron DeSantis prétend incarner la nouvelle garde

WASHINGTON: Le républicain Ron DeSantis a annoncé mercredi sa candidature à la Maison Blanche, mais le lancement de campagne du rival de Donald Trump a tourné au fiasco, parasité par de gros problèmes techniques.

La candidature du gouverneur de Floride était extrêmement attendue auprès des républicains cherchant une alternative à l'ancien président américain, dont il partage les idées, mais pas les outrances.

Elle a été officialisée mercredi dans l'après-midi.

Dans une vidéo publiée sur Twitter, le quadragénaire, perçu comme le principal challenger républicain du milliardaire new-yorkais, a promis de "mener le grand retour de l'Amérique". Une expression qui évoque le slogan phare de la campagne victorieuse de Donald Trump en 2016: "Rendre à l'Amérique sa grandeur".

Le gouverneur devait ensuite s'épancher plus en détail sur sa candidature lors d'un échange avec Elon Musk sur Twitter. Mais de sérieux problèmes techniques ont perturbé le déroulé de l'émission, écoutée par des centaines de milliers d'utilisateurs.

«Problèmes techniques»

"Merci de votre patience", "votre micro n'est pas ouvert"... le patron de Twitter a tenté tant bien que mal de gérer cette situation chaotique.

Le gouverneur a lui essayé de dérouler sa vision pour le pays, prenant toujours pour exemple la Floride, qu'il a transformé en laboratoire des idées conservatrices.

"Je m'engage à être un dirigeant énergique qui s'attaquera aux questions importantes", a-t-il promis, insistant notamment sur les questions migratoires.

Mais son message a semblé parasité par la série de bugs autour de ce lancement, qui ont aussi fait les choux gras de Donald Trump.

"Des problèmes techniques. Des silences gênants. Un échec total", a taclé un porte-parole de l'ancien président à l'AFP.

Le vainqueur des primaires républicaines affrontera en novembre 2024 le candidat choisi par le parti démocrate – très probablement Joe Biden.

Le dirigeant octogénaire s'est lui aussi empressé de moquer le lancement de campagne de Ron DeSantis. "Ce lien-ci fonctionne", a ironisé le président-candidat dans une publication Twitter redirigeant vers sa campagne de levée de fonds.Ancien officier de marine, Ron DeSantis avait gagné en popularité en multipliant les coups d'éclats ultraconservateurs sur l'éducation ou l'immigration au nom d'une bataille contre la supposée "bien-pensance".

Mais son chemin jusqu'à la Maison Blanche est semé d'embûches.

De nombreux conservateurs ont placé leurs espoirs dans sa candidature après sa réélection triomphale à la tête de la Floride en novembre 2022 – un moment où Donald Trump semblait lui en perte de vitesse. Mais le gouverneur accuse désormais un sérieux retard face à l'ancien président selon de nombreuses enquêtes d'opinion.

Des sondages qui doivent être pris avec des pincettes, tant le scrutin est encore loin, mais que Donald Trump partageait avec joie mercredi sur son réseau, Truth Social.

Le principal handicap du conservateur de Floride, père de trois enfants: un manque de charisme, pointé de toutes parts. Et sur lequel le camp Trump n'hésite pas à l'attaquer.

Nouvelle garde

Les invectives entre les deux hommes ont débuté avant même que le gouverneur de Floride ne se lance, à coups de déclarations acides et par meetings interposés.

Cerné par les enquêtes judiciaires, Donald Trump s'est jeté à corps perdu dans sa troisième course à la Maison Blanche, mobilisant sa base qui lui est en grande partie restée fidèle.

Dans ce face-à-face Ron DeSantis pourra tout de même s'appuyer sur un imposant trésor de guerre.

Son équipe a d'ailleurs annoncé qu'il avait levé un million de dollars durant la première heure de sa campagne.

Elu à la tête de la Floride en 2018, avec le soutien de... Donald Trump, Ron DeSantis prétend incarner la nouvelle garde.

Les autres candidats républicains déclarés – Nikki Haley, Tim Scott, Asa Hutchinson – dépassent eux pour l'instant rarement les 5% d'intentions de vote.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.