Un membre de la famille royale émiratie appelle à une plus grande influence des femmes dans l’élaboration des politiques

Cheikha Bodour al-Qassimi, présidente du Sharjah Research, Technology and Innovation Park, prenant la parole lors de la deuxième édition du Women in Tech Global Summit à Paris. (WAM)
Cheikha Bodour al-Qassimi, présidente du Sharjah Research, Technology and Innovation Park, prenant la parole lors de la deuxième édition du Women in Tech Global Summit à Paris. (WAM)
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Publié le Jeudi 25 mai 2023

Un membre de la famille royale émiratie appelle à une plus grande influence des femmes dans l’élaboration des politiques

  • Cheikha Bodour al-Qassimi a expliqué lors du Women in Tech Global Summit à Paris que les points de vue des femmes profitaient à la société
  • «Les choses doivent changer, et vite. Nous devons prendre les rênes», a-t-elle dit devant un public de 400 personnes

PARIS: Un membre de la famille régnante émiratie a appelé les entreprises technologiques et les gouvernements à inclure davantage de femmes dans l’élaboration des politiques afin de maximiser les avantages et de limiter les dangers des nouvelles technologies.

Cheikha Bodour al-Qassimi, présidente du Sharjah Research, Technology and Innovation Park, a déclaré lors de la deuxième édition du Women in Tech Global Summit à Paris que proposer des postes de direction aux femmes et inclure leurs points de vue dans la prise de décision et l’élaboration des politiques aurait un effet positif.

«Les choses doivent changer, et vite. Nous devons prendre les rênes», a-t-elle lancé. «Quand on sait qu’aujourd’hui encore, les décisions gouvernementales, les cadres politiques et les paramètres réglementaires sont dominés par les hommes, nous avons besoin de passer à l’action.»

Elle s’est adressée à plus de 400 délégués internationaux issus du monde des affaires, des gouvernements, de la société civile et des arts lors du sommet annuel, qui vise à créer un écosystème Stim plus inclusif, plus durable et plus innovant.

Cheikha al-Qassimi a présenté des données d’ONU Femmes révélant que les femmes demeuraient fortement sous-représentées à tous les niveaux décisionnels et dans la vie politique en général. «Selon l’Unesco, 57% des diplômés en Stim dans le monde arabe sont des femmes, et ce chiffre atteint 61% dans mon pays, les Émirats arabes unis», a-t-elle précisé. 

Cette fondatrice de maisons d’édition et philanthrope a décrit les femmes comme des «créatrices de tissu social» qui, si on leur donnait les moyens d’exercer une plus grande influence sur la prise de décision, pourraient mettre en place des politiques qui débloqueraient les avantages des nouvelles technologies tout en maîtrisant leurs effets néfastes potentiels sur les communautés.

«Aujourd’hui, nous devons veiller à ce que l’égalité des sexes soit garantie et ne soit pas un simple objectif», a souligné Bodour al-Qassimi.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants saoudiens présentent leurs condoléances après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah du Koweït

Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
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  • Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées pour lui mercredi après-midi

RIYADH : Le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite ont présenté leurs condoléances à l'émir du Koweït, cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Sabah, mardi, après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah.

Dans des messages de condoléances distincts, le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman ont prié Dieu d'avoir pitié du défunt. 

Le prince Mohammed a également envoyé un câble de condoléances à son homologue koweïtien, le cheikh Sabah Al-Khalid Al-Sabah.

Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées à son intention mercredi après-midi. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien félicite le président algérien pour sa réélection

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
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  • Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables.

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a félicité le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection lors d'un appel téléphonique mercredi.

Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables. 

L'ANIE, l'autorité électorale algérienne, a annoncé dimanche que M. Tebboune avait été réélu avec près de 95 % des voix.

Plus de 5,3 millions de personnes ont voté pour M. Tebboune, ce qui représente « 94,65 % des voix », a déclaré Mohamed Charfi, directeur de l'ANIE. 

 


Gaza: la Défense civile annonce 14 morts dans une frappe israélienne sur une école

Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
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  • "Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza.
  • L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes.

TERRITIRES PALESTINIENS : La Défense civile de Gaza a annoncé mercredi que quatorze personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

"Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Il avait précisé plus tôt que "des femmes et des enfants" comptaient parmi les morts.

Une source médicale au dispensaire al-Awda de Nousseirat, l'un des deux établissments où ont été emmenés les morts et les blessés, a fait état à l'AFP d'un bilan de 15 morts et 44 blessés.

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ces bilans.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement du Hamas" dans l'école Al-Jouni.

Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l'école qui est gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritait environ 5.000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa de Deir al-Balah (centre), plusieurs personnes sont arrivées sur des brancards depuis le site de la frappe, a constaté un correspondant de l'AFP.

Certaines étaient visiblement inconscientes, et le correspondant de l'AFP a vu arriver parmi les blessés, au moins un enfant et des femmes.

"Il n'y a aucun lieu sûr dans la bande de Gaza", a commenté Oum Ayman, une Palestinienne qui se trouvait alors sur le parvis de l'hôpital, "les enfants, les personnes âgées, les femmes: qu'ont-ils fait de mal pour finir en morceaux?".

Ces derniers mois, l'armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, les accusant d'abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie.

Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des établissements scolaires depuis que la guerre à Gaza a commencé, après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l'attaque du Hamas en Israël qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 41.084 morts selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.