Le Maroc généralise l'enseignement de l’amazigh dans le primaire d’ici 2030

Un professeur d'école aide des élèves à lire l'amazigh, le 27 septembre 2010 à Rabat (Photo, AFP).
Un professeur d'école aide des élèves à lire l'amazigh, le 27 septembre 2010 à Rabat (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 26 mai 2023

Le Maroc généralise l'enseignement de l’amazigh dans le primaire d’ici 2030

  • «La généralisation progressive va démarrer au cours de l’année prochaine pour atteindre un taux de couverture de 50% dans le Royaume d’ici 2025-2026»
  • Pour atteindre son objectif, le ministre souligne la nécessité de prendre les mesures nécessaires, notamment organisationnelles, éducatives et administratives

Du nouveau dans le chantier de la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe au Maroc. Le ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a adressé une circulaire aux différents responsables de son département, aux directeurs des académies régionales et aux enseignants de la langue amazighe, les informant des étapes qui ont été retenues pour accélérer la généralisation de la langue amazighe dans les établissements d’enseignement primaire.

Le but du ministère est d’atteindre un taux de couverture national à l’horizon 2029-2030. « La généralisation progressive va démarrer au cours de l’année prochaine pour atteindre un taux de couverture de 50% dans le Royaume d’ici 2025-2026 », précise le ministre.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Trois films marocains primés au Festival de Cannes 2023

Trois films remportent des prix reflétant la créativité et le talent des artistes nationaux (Photo, Le Matin).
Trois films remportent des prix reflétant la créativité et le talent des artistes nationaux (Photo, Le Matin).
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  • La réalisatrice Asmae El Moudir a remporté le Prix de la mise en scène de la section «Un Certain Regard» pour son documentaire «Kadib abyad»
  • «Kadib Abyad» raconte l’histoire d’Asmae, jeune réalisatrice marocaine, qui se rend chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager

Le cinéma marocain se distingue à la 76e édition du Festival de Cannes organisée du 16 au 27 mai 2023. Trois films remportent des prix reflétant la créativité et le talent des artistes nationaux.

Deux Prix pour un documentaire exceptionnel
La réalisatrice Asmae El Moudir a remporté le Prix de la mise en scène de la section «Un Certain Regard» pour son documentaire «Kadib abyad» (la mère de tous les mensonges). Ce film a également eu, ex-aequo avec «Les Filles d’Olfa» de la tunisienne Kaouther Ben Hania, le Prix de L’Œil d’or attribué par un jury présidé par la cinéaste américaine Kirsten Johnson. «Ça n'a pas été facile, ça fait dix ans que je travaille sur ce film, je suis heureuse d'être récompensée, mais tout le Maghreb et tout le Maroc est récompensé aujourd’hui», a déclaré la réalisatrice marocaine en remerciant toutes les personnes qui l’ont soutenue dans cette expérience.

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À quoi ressemblera la nouvelle Turquie ?

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'adresse à ses partisans après les premiers résultats des sondages à la sortie du second tour de l'élection présidentielle à Istanbul (Photo, Reuters).
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'adresse à ses partisans après les premiers résultats des sondages à la sortie du second tour de l'élection présidentielle à Istanbul (Photo, Reuters).
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  • La région devra faire face à une troisième décennie d'Erdogan en Turquie, qui a aujourd'hui 69 ans
  • La question est maintenant de savoir à quel Erdogan nous aurons affaire

Aujourd'hui, les citoyens de Turquie voteront au second tour de l'élection présidentielle. Le président sortant Recep Tayyip Erdogan est le grand favori, ce qui signifie que la région devra faire face à une troisième décennie d'Erdogan, qui a maintenant 69 ans.

La question est maintenant de savoir à quel Erdogan nous aurons affaire. La région a vu Erdogan passer par plusieurs phases. L'Erdogan de la réussite économique, puis l'Erdogan de la résistance soutenant la cause palestinienne, puis l'Erdogan qui a cherché à étouffer toutes les tensions, puis l'Erdogan du printemps arabe, qui pensait que la région servirait la Turquie grâce à l'ascension des Frères musulmans.

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Tunisie: Fuite des cerveaux, un grand désastre !

La Tunisie était classée en 2020 à la deuxième place après la Syrie en matière de fuite des cerveaux (Photo, La Presse).
La Tunisie était classée en 2020 à la deuxième place après la Syrie en matière de fuite des cerveaux (Photo, La Presse).
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  • Dans le secteur informatique tout particulièrement, l’exode des compétences est de plus en plus phénoménal en Tunisie
  • Selon l’Organisation de coopération et de développement économique, la Tunisie était classée en 2020 à la deuxième place en la matière

Plus de 8.000 cadres supérieurs, 4.000 ingénieurs, 2.300 enseignants-chercheurs, 1.000 médecins et pharmaciens et 450 informaticiens ont quitté le pays depuis, d’après l’Office des Tunisiens à l’étranger.

Tout constat fait, il y a péril en la demeure. La marche entamée par le pays durant plus d’une décennie est suicidaire, à bien des égards. Et les chiffres sont têtus : plus de 8.000 cadres supérieurs, 4.000 ingénieurs, 2.300 enseignants-chercheurs, 1.000 médecins et pharmaciens et 450 informaticiens ont quitté le pays depuis, d’après l’Office des Tunisiens à l’étranger.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économique, la Tunisie était classée en 2020 à la deuxième place en matière de fuite des cerveaux, après la Syrie. Et le fléau va crescendo. S’attardant sur l’origine du mal, l’Association tunisienne des grandes écoles (Atuge) fait état des conditions de vie précaires en Tunisie. Les personnes interrogées citent corruption, bureaucratie, instabilité politique et taux d’inflation exorbitant en Tunisie contre meilleures opportunités professionnelles et financières à l’étranger (un salaire souvent multiplié par dix) comme principal mobile derrière ces mouvements migratoires à n’en pas finir.

Dans le secteur informatique tout particulièrement, l’exode des compétences est de plus en plus phénoménal. Et les chiffres sont effrayants, puisque l’on parle de milliers de cerveaux perdus. En payent le lourd tribut les entreprises et notre économie, somme toute le pays.

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