La maison de l'ambassadeur de Jordanie à Khartoum attaquée

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré que l'ambassadeur Saed Radaideh et le personnel de son ambassade se trouvaient à Port-Soudan à ce moment-là. (Twitter/@RHCJO)
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré que l'ambassadeur Saed Radaideh et le personnel de son ambassade se trouvaient à Port-Soudan à ce moment-là. (Twitter/@RHCJO)
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Publié le Vendredi 26 mai 2023

La maison de l'ambassadeur de Jordanie à Khartoum attaquée

  • Le ministère jordanien des Affaires étrangères et des expatriés a confirmé la condamnation par la Jordanie de toutes les formes de violence et de vandalisme
  • Il a également insisté sur la nécessité de respecter les règles du droit international et les accords internationaux concernés, et en particulier la Convention de Vienne

AMMAN: Vendredi, le ministère jordanien des Affaires étrangères et des expatriés a annoncé que la maison de l'ambassadeur de Jordanie à Khartoum avait été attaquée et vandalisée.

Il a également confirmé que l'ambassadeur Saed Radaideh et le personnel de son ambassade se trouvaient à Port-Soudan à ce moment-là, et qu'aucun d'entre eux n'avait été blessé lors de l'attaque.

Le ministère a affirmé la condamnation par la Jordanie de toutes les formes de violence et de vandalisme, en particulier celles qui sont en violation du caractère sacré des bâtiments diplomatiques.

Il a également insisté sur la nécessité de respecter les règles du droit international et les accords internationaux concernés, et en particulier la Convention de Vienne.

L'ambassade de Jordanie à Khartoum a été prise d'assaut et vandalisée en mai, suscitant la condamnation de ses voisins arabes, dont l'Arabie saoudite.

Vendredi, un communiqué conjoint du Royaume et des États-Unis a indiqué que la situation au Soudan s'était améliorée depuis mercredi, journée qui avait connu de graves violations du cessez-le-feu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Yémen: des enquêteurs blanchissent l’alliance militaire dirigée par l’Arabie saoudite de violations des droits de l’homme

La Jiat a mené une enquête sur quatre allégations de mauvaise conduite opérationnelle formulées contre l’alliance militaire. (Photo, AFP)
La Jiat a mené une enquête sur quatre allégations de mauvaise conduite opérationnelle formulées contre l’alliance militaire. (Photo, AFP)
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  • La Jiat a mené une enquête sur quatre allégations de mauvaise conduite opérationnelle formulées contre l’alliance militaire dirigée par le Royaume au Yémen
  • Les enquêteurs ont rejeté les affirmations des organisations humanitaires et des médias selon lesquelles la coalition avait lancé des frappes aériennes dans les lieux mentionnés

RIYAD: Des enquêteurs ont blanchi l’alliance militaire dirigée par l’Arabie saoudite de violations présumées des droits de l’homme au Yémen.

Lundi, la Joint Incident Assessment Team (Jiat) a déclaré qu’elle avait rejeté les affirmations des organisations humanitaires et des médias selon lesquelles la coalition avait lancé des frappes aériennes, dont une sur l’aéroport de Sanaa en 2020.

La Jiat a mené une enquête sur quatre allégations de mauvaise conduite opérationnelle formulées contre l’alliance.

Le 8 décembre 2020, l’ONG médicale humanitaire Médecins sans frontières avait signalé à la coalition ce qu’elle avait décrit comme une «mission aérienne» contre l’aéroport de Sanaa. Cependant, selon le porte-parole de l’équipe, Mansour al-Mansour, une enquête a conclu que la cible militaire la plus proche de la coalition à cette date se trouvait dans le gouvernorat d’Amran, à 22 km de l’aéroport.

Une autre allégation, formulée par le Groupe d’experts éminents (GEE) sur le Yémen en janvier 2020, concernait une frappe aérienne présumée contre un camion-citerne à eau dans le district d’As-Sawadiya, dans le gouvernorat d’Al-Bayda, en avril 2019. M. Al-Mansour a rappelé que ce jour-là, les forces de la coalition les plus proches se trouvaient à 158 km de la région, dans le gouvernorat de Sanaa.

La Jiat a également exonéré la coalition d’une violation présumée des droits de l’homme dans un centre de détention de la ville de Saada, dans le nord-ouest du Yémen, signalée par le porte-parole du secrétaire général de l’ONU en janvier 2022. L’équipe a établi que le site visé était la Sécurité centrale située à Saada, à environ 2 400 m au sud de l’aéroport de Saada.

Par ailleurs, l’ONG Physicians for Human Rights a accusé les forces de la coalition d’avoir mené une frappe aérienne contre l’hôpital Al-Karama à Taïz en mars 2020, causant des dommages considérables au bâtiment ainsi que la mort d’un civil.

Les spécialistes de la Jiat ont découvert que l’hôpital figurait sur une liste de sites interdits aux forces de la coalition et qu’aucune mission aérienne n’avait eu lieu dans le gouvernorat de Taïz à cette date. M. Al-Mansour a indiqué que les enquêtes de l’équipe montraient que «les procédures étaient sûres et respectaient les règles du droit humanitaire international».

Il a ajouté que les responsables de la Jiat avaient rencontré le personnel militaire et les personnes concernées au Yémen ainsi que des unités sur le terrain, tenant compte des règles et des valeurs du droit international humanitaire pour parvenir à leurs conclusions.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les forces de sécurité yéménites de Lahj saisissent des pièces de drones destinées aux Houthis

Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
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Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
Photos de pièces de drones saisies destinées aux Houthis. (Photo fournie)
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  • «Si nous supposons que la cargaison a quitté le port d'Aden ou une autre province, elle a dû passer par des dizaines de points de contrôle de sécurité»
  • Des groupes de défense des droits humains demandent une enquête neutre sur la mort d'un prisonnier dans la prison gérée par la milice, dans la province d'Ibb

AL-MUKALLA: Les forces de sécurité de la province de Lahj, au Yémen, ont intercepté dimanche une cargaison de composants de drones à destination des Houthis. C’est la dernière d'une série de saisies similaires d'armes et d'explosifs à destination des zones contrôlées par les Houthis.

La 2e troupe de la Brigade des géants à Lahj a arrêté une camionnette qui transportait des boîtes scellées en provenance d'Aden. Après les avoir ouvertes, les soldats y ont découvert des moteurs, des batteries, des caméras et d'autres pièces de drones. La cargaison avait été dissimulée sous des jouets et recouverte de motos.

Malgré la surveillance du port d'Aden et d'autres points d'accès contrôlés par le gouvernement, de nombreux responsables et journalistes locaux pensent que les Houthis ont pu transporter des armes au Yémen via des zones contrôlées par le gouvernement.

«Ce qui s’est passé [à Lahj] démontre que la milice houthie se prépare toujours à la guerre plutôt qu'à la paix», a déclaré Fatehi ben Lazerq, rédacteur en chef du journal Aden Al-Ghad, à Arab News. Il a ajouté que si les différentes forces militaires et sécuritaires coopéraient, la cargaison n'aurait pas pu traverser des dizaines de points de contrôle dans des zones contrôlées par le gouvernement.

«Si nous supposons que la cargaison a quitté le port d'Aden ou une autre province, elle a dû passer par des dizaines de points de contrôle de sécurité. En conséquence, cela met en évidence le fait que les Houthis continuent de transporter […] des armes à travers les voies gouvernementales en raison du manque de coopération entre les divers services de sécurité.»

Cela s’est passé tandis que les responsables de la sécurité au poste-frontière yéménite de Shehin (place à la frontière avec Oman) ont annoncé la saisie de 355 kg de permanganate de potassium, un produit qui peut être utilisé dans la fabrication de la cocaïne et qui était caché dans deux véhicules à destination de Sanaa, ville contrôlée par les Houthis.

Au cours des huit dernières années, de nombreuses livraisons d'armes ou de drogue destinées aux Houthis ont été interceptées dans des zones contrôlées par le gouvernement telles que Marib, Hadramout et Mahra.

Par ailleurs, des groupes de défense des droits humains ont appelé à une enquête neutre sur la mort d'un prisonnier dans une prison dirigée par les Houthis dans la province d'Ibb, accusant les Houthis d'avoir délibérément été négligents envers les prisonniers jusqu'à ce que mort s’ensuive.

Les Yéménites affirment que Faisal al-Sabri, un prisonnier de la prison centrale de la ville d'Ibb, a été transféré dans un hôpital de la ville après avoir subi un accident vasculaire cérébral et qu’il a été maintenu en menottes dans le couloir de l'hôpital en raison d'un «manque de lits vides».

Les Houthis l'ont ensuite renvoyé à la prison, où il est mort.

Des militants yéménites ont diffusé la photographie d'un homme menotté qui portait un uniforme bleu de prisonnier et présentait une perfusion intraveineuse dans le bras; il était allongé sur le sol dans ce qui semblait être l'hôpital d'Ibb.

Le groupe de défense des droits humains Rights Radar a déclaré dans un communiqué: «Rights Radar demande une enquête sur les circonstances de la mort du prisonnier Faisal al-Sabri, décédé à la prison centrale du gouvernorat d'Ibb, au centre du Yémen, quelques jours seulement après avoir subi un accident vasculaire cérébral et sans avoir reçu de traitement approprié.»

Des dizaines d'anciens détenus dans les prisons houthies sont morts peu après leur libération de maladies contractées en prison.

De nombreux autres Yéménites ont péri dans les centres de détention des Houthis, soit à la suite de tortures, soit parce que les Houthis leur ont refusé des médicaments vitaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Initiative verte saoudienne célèbre la Journée mondiale de l'environnement

L'Arabie saoudite prévoit d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an d'ici à 2035 et de mettre en place un système efficace de gestion des déchets. (Photo fournie)
L'Arabie saoudite prévoit d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an d'ici à 2035 et de mettre en place un système efficace de gestion des déchets. (Photo fournie)
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  • L'objectif ultime est d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an et de construire un modèle efficace de gestion des déchets
  • Au cours du mois de juin, l’Initiative verte saoudienne mettra en œuvre une campagne continue de sensibilisation aux efforts de conservation de l'environnement

 RIYAD: L’Initiative verte saoudienne a célébré la journée mondiale de l'environnement le 5 juin à travers le lancement de programmes de réduction des déchets plastiques et de nettoyage des océans.

Arrêté par l'ONU, le thème de la Journée mondiale de l'environnement 2023, «#BeatPlasticPollution» («Vaincre la pollution due au plastique»), met l'accent sur les moyens de lutter contre la pollution générée par les déchets plastiques.

Près de 400 millions de tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année dans le monde, dont seulement 9% sont recyclés.

Dans le but d'améliorer la gestion des déchets, la Saudi Basic Industries Corp. s’est associée à la Coalition pour l'élimination des déchets plastiques dans le but de nettoyer les océans du plastique.

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L'Arabie saoudite prévoit d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an d'ici à 2035 et de mettre en place un système efficace de gestion des déchets. (Photo fournie)

L’Initiative verte saoudienne collabore avec le Centre national de gestion des déchets afin d’élaborer un plan national complet de gestion des déchets dans le Royaume destiné à renforcer son leadership dans les pratiques d'économie circulaire. Le projet devrait être achevé en 2025.

Toujours en coopération avec le Centre national de gestion des déchets, la Saudi Investment Recycling Co. dirige une initiative de gestion des déchets dans la ville de Riyad qui déviera 94% des déchets de la ville des décharges et convertira plus d’1,3 million de tonnes de déchets biodégradables en engrais pour l’agriculture.

L'objectif ultime est d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an et d’établir un modèle efficace de gestion des déchets qui pourra être mis en œuvre dans l’ensemble du Royaume d'ici à 2035.

Depuis le lancement de l’Initiative verte saoudienne, en 2021, 77 programmes particuliers, qui représentent un investissement de plus de 186 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) dans l'économie verte, sont déjà en cours. Ces programmes ont trois objectifs concrets: réduire les émissions, accroître la végétation et protéger la biodiversité et la nature.

Au cours du mois de juin, l’Initiative verte saoudienne mettra en œuvre dans le Royaume une campagne continue de sensibilisation aux efforts de conservation de l'environnement.

Pour plus d'informations sur les programmes en cours sous l'égide de l’Initiative verte saoudienne destinés à protéger les zones terrestres et marines et à améliorer la biodiversité en Arabie saoudite, vous pouvez consulter la page suivante: https://www.greeninitiatives.gov.sa/ar-sa/sgi-initiatives

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com