L'opération de sauvetage d'un pétrolier au large du Yémen peut commencer

Un navire de SMIT, le Ndeavor, chargé de matériel spécialisé, notamment pompes et générateurs, est arrivé près du SFO Safer au Yemen (Photo, AFP).
Un navire de SMIT, le Ndeavor, chargé de matériel spécialisé, notamment pompes et générateurs, est arrivé près du SFO Safer au Yemen (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

L'opération de sauvetage d'un pétrolier au large du Yémen peut commencer

  • Selon l'ONU, le Safer contient quatre fois la quantité de pétrole de l'Exxon Valdez
  • En cas de marée noire, l'ONU estime à 20 milliards de dollars le coût du seul nettoyage

NATIONS UNIES: L'opération de sauvetage d'un pétrolier au large du Yémen, cruciale pour éviter une marée noire en mer Rouge, peut désormais commencer, grâce à l'arrivée mardi d'une équipe chargée de sécuriser le FSO Safer abandonné depuis des années, a annoncé l'ONU.

Le transvasement de l'équivalent d'un peu plus d'un million de barils du pétrolier vers le supertanker Nautica récemment acheté par l'ONU ne commencera en revanche pas avant "peut-être dix jours, deux semaines", a précisé le coordinateur de l'ONU pour le Yémen David Gressly par vidéoconférence depuis le navire de soutien technique Ndeavor, arrivé sur zone mardi.

En mars, l'ONU avait annoncé avoir acheté cet immense navire-citerne pour mener l'opération de sauvetage du pétrolier ancré au large du port stratégique de Hodeida (ouest du Yémen), qui risque à tout moment de se briser, d'exploser ou de prendre feu, selon des experts.

L'opération inédite pour l'organisation a été confiée à l'entreprise spécialisée SMIT Salvage, filiale du néerlandais Boskalis, qui doit réaliser le transfert du pétrole du Safer vers le Nautica, pour l'instant à Djibouti, et préparer le remorquage du pétrolier une fois vidé.

Sécurisation du Safer

Un navire de SMIT, le Ndeavor, chargé de matériel spécialisé, notamment pompes et générateurs, est arrivé près du pétrolier mardi et commencera mercredi la sécurisation du Safer, dont les systèmes ne sont plus opérationnels.

"Aujourd'hui marque un jour spécial. Beaucoup d'entre vous ont suivi la saga du FSO Safer et vous allez voir qu'avec l'arrivée du Ndeavor près du FSO Safer en mer rouge, nous avons vraiment atteint une étape décisive", a commenté Achim Steiner, patron du Programme de l'ONU pour le développement (PNUD), à la manoeuvre dans ce dossier.

"Si tout se passe comme prévu, vers fin juin, début juillet, nous devrions pouvoir dire que la phase cruciale du transfert de navire à navire est terminée", a-t-il ajouté, répétant malgré tout son appel aux dons pour boucler le financement du sauvetage chiffré au total à plus de 140 millions de dollars.

Selon l'ONU, il manque toujours 29 millions de dollars pour financer les deux phases de l'opération dont le coût a explosé: le sauvetage en lui-même, suivi par une deuxième phase qui inclut notamment le remorquage du Safer une fois vidé et la sécurisation du Nautica.

Construit en 1976, le FSO Safer, qui sert de terminal flottant de stockage et de déchargement, n'a pas été entretenu depuis 2015, alors que le Yémen est plongé dans l'une des pires crises humanitaires au monde en raison de la guerre qui oppose le pouvoir aux rebelles Houthis.

Selon l'ONU, le Safer contient quatre fois la quantité de pétrole de l'Exxon Valdez, le pétrolier qui a provoqué en 1989 l'une des plus grandes catastrophes environnementales de l'histoire des Etats-Unis.

En cas de marée noire, l'ONU estime à 20 milliards de dollars le coût du seul nettoyage et met en avant les potentielles conséquences environnementales, économiques et humanitaires catastrophiques.


Les dirigeants saoudiens présentent leurs condoléances après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah du Koweït

Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
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  • Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées pour lui mercredi après-midi

RIYADH : Le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite ont présenté leurs condoléances à l'émir du Koweït, cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Sabah, mardi, après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah.

Dans des messages de condoléances distincts, le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman ont prié Dieu d'avoir pitié du défunt. 

Le prince Mohammed a également envoyé un câble de condoléances à son homologue koweïtien, le cheikh Sabah Al-Khalid Al-Sabah.

Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées à son intention mercredi après-midi. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien félicite le président algérien pour sa réélection

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
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  • Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables.

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a félicité le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection lors d'un appel téléphonique mercredi.

Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables. 

L'ANIE, l'autorité électorale algérienne, a annoncé dimanche que M. Tebboune avait été réélu avec près de 95 % des voix.

Plus de 5,3 millions de personnes ont voté pour M. Tebboune, ce qui représente « 94,65 % des voix », a déclaré Mohamed Charfi, directeur de l'ANIE. 

 


Gaza: la Défense civile annonce 14 morts dans une frappe israélienne sur une école

Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
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  • "Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza.
  • L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes.

TERRITIRES PALESTINIENS : La Défense civile de Gaza a annoncé mercredi que quatorze personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

"Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Il avait précisé plus tôt que "des femmes et des enfants" comptaient parmi les morts.

Une source médicale au dispensaire al-Awda de Nousseirat, l'un des deux établissments où ont été emmenés les morts et les blessés, a fait état à l'AFP d'un bilan de 15 morts et 44 blessés.

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ces bilans.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement du Hamas" dans l'école Al-Jouni.

Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l'école qui est gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritait environ 5.000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa de Deir al-Balah (centre), plusieurs personnes sont arrivées sur des brancards depuis le site de la frappe, a constaté un correspondant de l'AFP.

Certaines étaient visiblement inconscientes, et le correspondant de l'AFP a vu arriver parmi les blessés, au moins un enfant et des femmes.

"Il n'y a aucun lieu sûr dans la bande de Gaza", a commenté Oum Ayman, une Palestinienne qui se trouvait alors sur le parvis de l'hôpital, "les enfants, les personnes âgées, les femmes: qu'ont-ils fait de mal pour finir en morceaux?".

Ces derniers mois, l'armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, les accusant d'abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie.

Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des établissements scolaires depuis que la guerre à Gaza a commencé, après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l'attaque du Hamas en Israël qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 41.084 morts selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.