L’adoption de l’IA peut contribuer à hauteur de 150 milliards de dollars aux économies du CCG, selon un rapport

Alors que la quatrième révolution industrielle est en marche, les gouvernements et les entreprises du Moyen-Orient sont de plus en plus conscients de l’évolution mondiale vers l’IA et les technologies de pointe. (Photo, AFP)
Alors que la quatrième révolution industrielle est en marche, les gouvernements et les entreprises du Moyen-Orient sont de plus en plus conscients de l’évolution mondiale vers l’IA et les technologies de pointe. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 01 juin 2023

L’adoption de l’IA peut contribuer à hauteur de 150 milliards de dollars aux économies du CCG, selon un rapport

  • Si les résultats montrent que l’adoption de l’IA reste relativement faible dans la région MENA, elle est néanmoins plus élevée que dans d’autres régions, selon l’étude
  • Les entreprises doivent se concentrer sur le renforcement de leurs capacités en matière d’IA dans quatre domaines cruciaux afin d’exploiter pleinement leur potentiel

LONDRES: L’adoption de l’intelligence artificielle (IA) pourrait contribuer aux économies des pays du Golfe à hauteur de 150 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro), soit l’équivalent d’environ 9% de leur PIB combiné, selon un récent rapport du cabinet international de conseil McKinsey.

L’étude indique que cette estimation pourrait être rapidement dépassée, compte tenu des progrès rapides de technologies telles que l’IA générative.

Vinay Chandran, associé chez McKinsey, a mis l’accent sur le pouvoir de transformation de l’IA en déclarant: «Avec le rythme rapide de l’innovation technologique, l’IA est devenue une force transformatrice qui remodèle les industries et les sociétés.»

«Nous pensons qu’elle a le potentiel d’apporter une valeur ajoutée considérable dans les pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe) du Moyen-Orient.»

Le cabinet de conseil a mené une enquête en ligne, en collaboration avec le GCC Board Directors Institute, auprès de 119 cadres supérieurs et membres de conseils d’administration de six pays du Golfe dans divers secteurs d’activité.

Parmi ces secteurs figurent le commerce de détail, les services professionnels, l’énergie, les projets d’investissement et les services financiers.

Si les résultats montrent que l’adoption de l’IA reste relativement faible dans le Golfe, elle est néanmoins plus élevée que dans d’autres régions.

En fait, 62% des personnes interrogées ont rapporté que leur organisation utilisait l’IA pour au moins une fonction de l’entreprise, devançant l’Amérique du Nord (59%), l’Europe (48%) et la région Asie-Pacifique (55%).

Alors que la quatrième révolution industrielle est en marche, les gouvernements et les entreprises du Moyen-Orient sont de plus en plus conscients de l’évolution mondiale vers l’IA et les technologies de pointe.

Toutefois, l’enquête suggère que les entreprises qui utilisent actuellement l’IA commencent tout juste à explorer le plein potentiel de cette technologie.

Le cabinet de conseil international PwC estime que d’ici 2030, l’IA pourrait apporter 320 milliards de dollars aux économies du Moyen-Orient, soit 2% du total des bénéfices mondiaux de l’IA.

La croissance annuelle de la contribution de l’IA dans la région devrait se situer entre 20 et 34%, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite étant en tête de file.

M. Chandran a fait remarquer qu’au cours des cinq dernières années, les recherches de McKinsey ont révélé une différence frappante entre les entreprises les plus performantes et leurs concurrents, les premières tirant 20% ou plus de leurs bénéfices de l’IA.

Selon lui, pour que les entreprises du CCG suivent cet exemple, elles doivent se concentrer sur le renforcement de leurs capacités en matière d’IA dans quatre domaines cruciaux: la stratégie, l’organisation et les talents, les données et la technologie ainsi que l’adoption et la mise à l’échelle.

Toutefois, plusieurs répondants ont attiré l’attention sur les difficultés considérables qu’ils rencontrent pour développer leurs capacités en matière d’IA en raison de diverses préoccupations.

Pour surmonter ces obstacles, le rapport conseille aux entreprises d’aligner leur stratégie d’IA sur les objectifs de l’entreprise, de cultiver les talents dans le domaine de l’IA, de traiter les données comme un produit et de mettre en œuvre des programmes efficaces de gestion du changement.

Les Émirats arabes unis, par exemple, ont réalisé d’importants investissements dans le domaine de l’IA et ont même créé l’université Mohammed ben Zayed pour l’intelligence artificielle afin de soutenir le développement de leur écosystème de l’IA et promouvoir la recherche.

Mais si l’adoption de l’IA dans le CCG est «relativement encourageante», l’étude de McKinsey laisse entendre qu’il existe encore une valeur inexploitée «considérable» à laquelle les entreprises peuvent accéder.

Les différents secteurs du CCG adoptent l’IA à des vitesses variables, le commerce de détail étant en tête, sachant que 75% des personnes interrogées dans ce secteur indiquent avoir utilisé l’IA pour au moins une fonction de l’entreprise.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tout-à-l'égout, routes asphaltées, restaurants: Bagdad s'offre un lifting

Des ouvriers réhabilitent une route dans le cadre de travaux publics à la périphérie de Bagdad le 15 septembre 2023 (Photo, AFP).
Des ouvriers réhabilitent une route dans le cadre de travaux publics à la périphérie de Bagdad le 15 septembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Les travaux de réhabilitation s'enchaînent pour apporter eau et électricité dans les quartiers informels, privés d'infrastructures, construire des ponts et réaménager avenues et trottoirs
  • La fragile stabilité retrouvée depuis la défaite du groupe djihadiste Etat islamique, en 2017, permet aussi l'ouverture de centres commerciaux, cafés et restaurants

BAGDAD: Routes asphaltées, tout-à-l'égout, restaurants et hôtels de luxe: grâce à une relative stabilité après des décennies de conflits, Bagdad, la capitale de l'Irak, s'offre un lifting, une des priorités du gouvernement qui veut utiliser cette vitrine pour démontrer son efficacité.

A travers la métropole de neuf millions d'habitants, les travaux de réhabilitation s'enchaînent pour apporter eau et électricité dans les quartiers informels, privés d'infrastructures, construire des ponts et réaménager avenues et trottoirs.

La fragile stabilité retrouvée depuis la défaite du groupe djihadiste Etat islamique, en 2017, permet aussi l'ouverture de centres commerciaux, cafés et restaurants, dans un Irak habitué à faire la une des journaux pour des guerres ou des attentats.

Sur les bords du Tigre, le complexe des Mille et une nuits offre 12 restaurants, plusieurs salles de fêtes, des boutiques et un bowling: en ce soir de week-end, ils sont quelques dizaines, venus en famille ou entre amis, à faire tomber des quilles et fumer le narguilé.

Construit dans le parc d'un ancien palais de Saddam Hussein, le complexe a été inauguré fin 2022, lancé par "de jeunes investisseurs qui s'intéressent au tourisme" et aux loisirs, explique son directeur exécutif, Falah Hassan.

"L'Irak est une terre fertile pour les investissements", ajoute-t-il. Même s'il reconnaît certains "obstacles" comme "la situation sécuritaire" ou la "bureaucratie".

"Il faut s'adresser à mille guichets avant d'obtenir une seule autorisation", déplore-t-il.

«Corruption systémique»

La Banque mondiale estimait fin juillet que "le climat d'investissement en Irak demeurait médiocre", citant "l'absence de législation favorable aux entreprises, un environnement sécuritaire instable, des inefficacités administratives et une corruption systémique".

Une réalité que les autorités s'engagent à changer, cherchant à attirer les investisseurs, notamment du Golfe.

Fin août, le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani assistait au coup d'envoi de la construction du luxueux hôtel et complexe résidentiel Rixos, premier investissement qatari à Bagdad.

"Du Premier ministre au plus petit fonctionnaire, nous serons aux côtés de l'investisseur, du secteur privé, pour réaliser des projets à Bagdad et dans les provinces", promettait-il.

Plus récemment à la tribune de l'ONU, M. Soudani rappelait que "la première de nos priorités est la lutte contre l'épidémie de la corruption".

"Ces dernières années, l'élite politique irakienne et ses partenaires en affaires ont préféré investir leur fortune dans des projets locaux, refuge pour des gains mal acquis", souligne l'analyste Hayder Al-Shakeri sur le site internet du think-tank IRIS, de l'Université américaine d'Irak-Souleimaniyeh.

Il évoque "des complexes résidentiels haut de gamme, des centres commerciaux, des universités privées".

Toujours est-il que les autorités défendent une politique de modernisation des infrastructures. Ainsi pour les budgets 2023-2025, les dépenses d'investissement se montent annuellement à 37 milliards de dollars, soit trois fois le montant effectif de 2022 selon le rapport de la Banque mondiale.

Des largesses rendues possibles par la manne pétrolière et de colossales réserves en devises étrangères, atteignant plus de 100 milliards de dollars.

«Jusqu'à quand?»

Rassemblant ministères, entreprises publiques et les services du génie de l'armée et des anciens paramilitaires du Hachd al-Chaabi, une cellule spéciale oeuvre à réhabiliter les quartiers informels "privés de services depuis plus de 20 ans", explique à l'AFP l'ingénieur Abdel Razzak Abd Mhessein.

Ses équipes sont à la tâche dans les ruelles terreuses du quartier de Koufa, en périphérie de Bagdad. Un bulldozer creuse la chaussée pour installer des canalisations, tandis qu'un camion benne évacue les gravats.

"Nous avons un budget d'environ 200 milliards de dinars (150 millions de dollars) pour des travaux d'infrastructures: eau, tout-à-l'égout...", ajoute l'ingénieur Abd Mhessein, dirigeant la cellule de Bagdad.

"Il y a plus de 1.093 quartiers informels à Bagdad et un plan a été préparé pour y effectuer progressivement des travaux", ajoute-t-il.

Au sein de l'opinion publique, l'accueil est mitigé.

"C'est ce dont nous rêvions, des routes asphaltées et des services", s'enthousiasme Abou Ali Al-Bahadli, un journalier de 55 ans. "Avant on ne pouvait pas sortir quand il pleuvait, la chaussée était boueuse, les égouts débordaient."

Un voisin est plus circonspect: malgré les travaux, sa rue est toujours privée d'électricité et d'eau courante. "Dites moi quel responsable accepterait de rester une heure seulement sans eau", assène Ahmed Radi, un fonctionnaire de 45 ans.

"Quand vont-ils installer des trottoirs? Des caniveaux pour l'eau de pluie?", plaide-t-il. "On rentre du travail fatigué. Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité. Jusqu'à quand?"


«Peuple, planète, prosperité», maîtres mots de la Journée mondiale du tourisme en Arabie saoudite

La Journée mondiale du tourisme 2023 est une plate-forme importante qui permet au monde entier de célébrer les succès du secteur (Photo, Shutterstock).
La Journée mondiale du tourisme 2023 est une plate-forme importante qui permet au monde entier de célébrer les succès du secteur (Photo, Shutterstock).
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  • Plus de 500 responsables gouvernementaux et industriels de 120 pays sont présents à Riyad les 27 et 28 septembre
  • L'Arabie saoudite préside le Conseil exécutif de l'OMT pour 2023 et accueille son siège au Moyen-Orient

RIYAD: Depuis qu'elle a totalement ouvert ses frontières aux visiteurs, lancé un système flexible de visas électroniques et commencé à développer une large gamme d'attractions touristiques de luxe, de patrimoine et d'aventure, l'Arabie saoudite s'est réinventée en quelques années seulement pour devenir un marché touristique émergent majeur.

L’Arabie saoudite est donc considéré par beaucoup comme le choix naturel pour accueillir plusieurs événements à l'occasion de la Journée mondiale du tourisme 2023, une journée internationale (27 septembre) qui a été créée par l'Organisation mondiale du tourisme des Nations unies (OMT) pour célébrer le pouvoir du secteur à rapprocher les cultures.

Les réunions et discussions de cette année, qui se tiendront à Riyad les 27 et 28 septembre, porteront sur les défis et les opportunités pour l'industrie, dans le cadre des thèmes centraux de l'organisation, à savoir «les personnes, la planète et la prospérité».

L'Arabie saoudite préside cette année le Conseil exécutif de l'organisation, et Riyad accueille son premier bureau régional au Moyen-Orient, ce qui fait du Royaume un ambassadeur important pour le tourisme dans la région.

L'Arabie saoudite a ouvert plus largement ses frontières aux touristes étrangers en 2019 et a introduit son système de visa électronique (Photo, Commission royale pour Alula).

Plus de 500 fonctionnaires gouvernementaux se joindront à des experts et à des chefs d'entreprise de 120 pays pour participer à ces évènements, qui examineront les moyens mis en œuvre par le secteur pour se remettre des répercussions économiques de la pandémie de la Covid-19 et pour répondre aux appels à une plus grande durabilité environnementale et sociale.

«Nous avons une occasion historique de tracer une nouvelle voie pour le secteur mondial du tourisme, axée sur le développement durable, la création d'emplois et la résilience économique», a déclaré Ahmad al-Khateeb, le ministre saoudien du Tourisme.

«Le tourisme, en tant que catalyseur du changement, favorise la compréhension mutuelle, jette des ponts et préserve le patrimoine culturel et l'environnement, contribuant ainsi à un monde plus harmonieux», a-t-il ajouté.

«La Journée mondiale du tourisme 2023 est une plate-forme importante qui permet au monde entier de célébrer les succès du secteur et d'explorer des solutions à ses défis. L'Arabie saoudite est honorée d'accueillir cet événement prestigieux et nous sommes impatients de recevoir à Riyad les leaders du tourisme des secteurs public et privé.»

Selon les organisateurs, la Journée mondiale du tourisme de cette année devrait être la plus importante et la plus marquante des quarante-trois années d'existence de l'événement.

Outre Al-Khateeb, le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, le ministre saoudien des Investissements, Khaled al-Falih, la vice-ministre du Tourisme, la princesse Haifa bent Mohammed, la secrétaire d'État espagnole à l'industrie, au commerce et au tourisme, Rosa Ana Morillo Rodriguez, la ministre sud-africaine du Tourisme, Patricia de Lille, la ministre croate du Tourisme et des Sports, Nikolina Brnjac, et le ministre turc de la Culture et du Tourisme, Mehmet Ersoy, figureront parmi les autres participants.

Le ministère du Tourisme de l’Arabie saoudite a été créé en 2020 pour placer le secteur au premier plan de la Vision 2030 (Photo, SPA).

La liste des intervenants comprend également Pansy Ho, secrétaire générale du Global Tourism Economy Forum, et les PDG d'un certain nombre d'entreprises et d'organisations, dont Ibrahim Koshy de Saudi Arabian Airlines, Pierfrancesco Vago de MSC Cruises, Greg Webb de Travelport, Ritesh Agarwal de OYO, Julia Simpson du World Travel and Tourism Council, et Matthew Upchurch de Virtuoso.

«En cette Journée mondiale du tourisme, nous nous concentrons sur la nécessité vitale d'investir dans l’élaboration d'un secteur plus durable pour les hommes, la planète et la prospérité», a déclaré Pololikashvili.

«Cette journée montre aussi clairement pourquoi l'OMT souligne la nécessité d'investir dans l'éducation et d'accroître l'innovation comme fondements de la croissance et de la transformation à long terme. La célébration officielle de cette année en Arabie saoudite reflète la manière dont le tourisme est adopté pour diversifier les économies et générer des opportunités pour tous», a- t-il précisé.

 L'industrie touristique saoudienne, qui connaît une croissance rapide, est stimulée par le programme de réforme sociale et de diversification économique, la Vision 2030 du gouvernement. Le secteur devrait représenter 10% du produit intérieur brut du pays d'ici 2030 et créer 1,6 million d'emplois.

Plus de 500 responsables gouvernementaux se joindront à des experts et à des chefs d'entreprise de 120 pays lors des évènements organisés dans le cadre de la Journée mondiale du tourisme 2023 (Photo, Diriyah).

Le tourisme est l'un des principaux moteurs de la croissance économique mondiale et devrait contribuer à hauteur de 9 500 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,95 euro) au PIB mondial rien que cette année, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme.

Cela correspond aux prévisions de l'OMT selon lesquelles le tourisme est en passe de retrouver entre 80 et 95% des niveaux d'avant la pandémie cette année, et de dépasser les niveaux de 2019 en 2024.

C'est une très bonne nouvelle pour les économies nationales des marchés touristiques traditionnels et émergents, car le secteur n'offre pas seulement une multitude d'emplois et d'opportunités commerciales, il joue également un rôle important de «manière douce» en promouvant la compréhension interculturelle.

«Le tourisme est un puissant vecteur de progrès et de compréhension mutuelle», a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies. «Mais pour en tirer tous les bénéfices, cette force doit être protégée et entretenue.»

«En cette Journée mondiale du tourisme, nous reconnaissons le besoin vital d'investissements verts pour construire un secteur du tourisme qui soit bénéfique aux personnes et à la planète. Faisons donc tous davantage pour exploiter tout le potentiel du tourisme durable. Car investir dans le tourisme durable, c'est investir dans un avenir meilleur pour tous», a-t-il indiqué.


Mort de militaires: Mohammed ben Salmane présente ses condoléances au roi de Bahreïn

Le prince héritier saoudien présente ses condoléances au roi de Bahreïn après la mort de militaires (Photo, SPA/BNA).
Le prince héritier saoudien présente ses condoléances au roi de Bahreïn après la mort de militaires (Photo, SPA/BNA).
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  • Deux militaires bahreïnis ont été tués près de la frontière sud de l'Arabie saoudite avec le Yémen
  • Le commandement militaire de Bahreïn a déclaré qu'une attaque de drone menée par les rebelles houthis du Yémen en était la cause

RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a passé un appel téléphonique au roi de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa, a rapporté mercredi l'Agence de presse saoudienne.

Le prince héritier a présenté ses condoléances pour les deux militaires bahreïnis tués près de la frontière sud de l'Arabie saoudite avec le Yémen et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Le roi Hamad a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance au prince héritier et a affirmé que Bahreïn était fier des deux soldats, qui accomplissaient leur devoir national.

Les corps des militaires décédés, le lieutenant Moubarak Hachel Zayed al-Kubaisi et le caporal Yaqoub Rahmat Moulai Mohammed, sont arrivés lundi à la base aérienne d'Issa à bord d'un avion de l'armée de l'air royale bahreïnienne, a déclaré l’agence de presse de Bahreïn.

«Attaque perfide»

Le commandement militaire de Bahreïn a déclaré qu'une attaque de drone menée par les rebelles houthis du Yémen avait tué les deux soldats bahreïnis – dont un officier – à la frontière méridionale de l'Arabie saoudite tôt lundi. Les soldats patrouillaient dans la région.

Auparavant, le ministère saoudien des Affaires étrangères avait exprimé sa «condamnation et sa dénonciation» de «l'attaque perfide contre les forces de défense du Royaume de Bahreïn stationnées à la frontière sud de l’Arabie saoudite, qui a entrainé la mort d’un nombre de ses braves soldats et la blessure d'autres».

«Le Royaume d'Arabie saoudite se tient aux côtés de Bahreïn et réitère sa position de rejet de la poursuite des livraisons d'armes à la milice terroriste houthie, ainsi que ses appels à l'interdiction des exportations d'armes vers les territoires yéménites», a déclaré le ministère dans un communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com