L'armée israélienne détruit la maison d'un Palestinien accusé d'attentat

L'armée israélienne détruit la maison d'un Palestinien accusé d'attentat
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Publié le Jeudi 08 juin 2023

L'armée israélienne détruit la maison d'un Palestinien accusé d'attentat

  • A coups d'explosifs, l'armée israélienne a détruit le premier étage du petit immeuble où résidait Eslam Froukh, arrêté en décembre par les forces de sécurité israéliennes
  • Oum Eslam Froukh, mère d'Eslam, a estimé que la politique de démolition "ne fait qu'alimenter la haine et (le désir de) vengeance".

RAMALLAH: L'armée israélienne a démoli jeudi à Ramallah en Cisjordanie occupée le logement d'un Palestinien, accusé d'avoir commis un attentat dans lequel deux Israéliens ont péri en novembre.

Des heurts ont éclaté dans la nuit lorsque l'armée a pénétré dans la ville, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon le ministère palestinien de la Santé, six personnes ont été blessées, la plupart légèrement, durant ce raid israélien.

A coups d'explosifs, l'armée israélienne a détruit le premier étage du petit immeuble où résidait Eslam Froukh, arrêté en décembre par les forces de sécurité israéliennes et accusé d'avoir commis un attentat en novembre à l'entrée de Jérusalem.

Un adolescent israélo-canadien de 15 ans et un quinquagénaire israélien avaient succombé à leurs blessures lors de cet attentat.

"La maison a été détruite après qu'un recours auprès de la Cour suprême (israélienne) contre la destruction a été rejeté", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Israël détruit régulièrement le domicile de Palestiniens accusés d'avoir mené des attaques anti-israéliennes. Le gouvernement défend l'effet dissuasif de cette politique mais ses détracteurs dénoncent une punition collective affectant des familles qui se retrouvent à la rue.

Oum Eslam Froukh, mère d'Eslam, a estimé que la politique de démolition "ne fait qu'alimenter la haine et (le désir de) vengeance".

Palestinien de Jérusalem-Est

Des Palestiniens ont lancé des pierres et des explosifs en direction de véhicules de l'armée israélienne, a observé un journaliste de l'AFP sur place.

L'armée a fait état de "troubles violents" et a indiqué avoir ouvert le feu et utilisé des moyens de dispersion anti-émeute. "Des personnes touchées ont été identifiées", a-t-elle précisé, ajoutant qu'aucun soldat n'avait été blessé.

Les incursions militaires israéliennes sont rares dans le centre de Ramallah.

"C'était une longue nuit, de 11H00 du soir jusqu'au matin, il y a eu du gaz lacrymogène et des jeunes hommes ont été blessés", a relaté à l'AFP Oum Mohammed Froukh, qui fait partie de la famille Froukh et habite dans le même quartier.

Palestinien de Jérusalem-Est, secteur occupé et annexé par Israël, Eslam Froukh possédait à ce titre une carte de résident en Israël, mais vivait à Ramallah. D'après l'armée, il a agi seul lors de l'attentat à Jérusalem et "était mû par son idéologie salafiste-jihadiste" et "s'identifiait au groupe Etat islamique."

La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.


Les dirigeants saoudiens présentent leurs condoléances après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah du Koweït

Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
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  • Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées pour lui mercredi après-midi

RIYADH : Le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite ont présenté leurs condoléances à l'émir du Koweït, cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Sabah, mardi, après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah.

Dans des messages de condoléances distincts, le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman ont prié Dieu d'avoir pitié du défunt. 

Le prince Mohammed a également envoyé un câble de condoléances à son homologue koweïtien, le cheikh Sabah Al-Khalid Al-Sabah.

Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées à son intention mercredi après-midi. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien félicite le président algérien pour sa réélection

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
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  • Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables.

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a félicité le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection lors d'un appel téléphonique mercredi.

Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables. 

L'ANIE, l'autorité électorale algérienne, a annoncé dimanche que M. Tebboune avait été réélu avec près de 95 % des voix.

Plus de 5,3 millions de personnes ont voté pour M. Tebboune, ce qui représente « 94,65 % des voix », a déclaré Mohamed Charfi, directeur de l'ANIE. 

 


Gaza: la Défense civile annonce 14 morts dans une frappe israélienne sur une école

Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
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  • "Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza.
  • L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes.

TERRITIRES PALESTINIENS : La Défense civile de Gaza a annoncé mercredi que quatorze personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

"Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Il avait précisé plus tôt que "des femmes et des enfants" comptaient parmi les morts.

Une source médicale au dispensaire al-Awda de Nousseirat, l'un des deux établissments où ont été emmenés les morts et les blessés, a fait état à l'AFP d'un bilan de 15 morts et 44 blessés.

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ces bilans.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement du Hamas" dans l'école Al-Jouni.

Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l'école qui est gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritait environ 5.000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa de Deir al-Balah (centre), plusieurs personnes sont arrivées sur des brancards depuis le site de la frappe, a constaté un correspondant de l'AFP.

Certaines étaient visiblement inconscientes, et le correspondant de l'AFP a vu arriver parmi les blessés, au moins un enfant et des femmes.

"Il n'y a aucun lieu sûr dans la bande de Gaza", a commenté Oum Ayman, une Palestinienne qui se trouvait alors sur le parvis de l'hôpital, "les enfants, les personnes âgées, les femmes: qu'ont-ils fait de mal pour finir en morceaux?".

Ces derniers mois, l'armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, les accusant d'abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie.

Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des établissements scolaires depuis que la guerre à Gaza a commencé, après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l'attaque du Hamas en Israël qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 41.084 morts selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.