Hajj: Mohammed ben Salmane convie des personnalités politiques d’envergure

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane organise une réception au palais de Mina, jeudi (Photo, SPA).
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane organise une réception au palais de Mina, jeudi (Photo, SPA).
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Publié le Vendredi 30 juin 2023

Hajj: Mohammed ben Salmane convie des personnalités politiques d’envergure

  • «Depuis sa fondation, le Royaume d'Arabie saoudite a eu la chance de servir les deux saintes mosquées et d'en prendre soin, et il en a fait la priorité de ses intérêts»
  • Le ministre du Hajj et de la Omra, a déclaré que l'initiative de la route de La Mecque couvre désormais sept pays et a bénéficié à plus de 400 000 personnes cette année

DJEDDAH: Au nom du roi Salmane d'Arabie saoudite, le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a organisé jeudi une réception pour les représentants de l'État, les chefs d'agences gouvernementales et de délégations, les personnalités religieuses et d'autres dignitaires qui effectuent le Hajj.

Au début de l'événement, au palais de Mina, le prince héritier a serré la main du roi de Malaisie, des présidents du Sénégal, du Bangladesh et du Pakistan, du vice-président des Maldives, des Premiers ministres d'Égypte, du Liban, de Palestine, de Somalie et du Niger, ainsi que des présidents des parlements de plusieurs pays islamiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il a ensuite prononcé un discours dans lequel il a déclaré : «J'ai le plaisir, au nom du Gardien des deux saintes mosquées, le roi, Salmane ben Abdelaziz, de vous saluer depuis les abords de la Grande Mosquée et de féliciter les pèlerins et la nation islamique à l'occasion de la bénédiction de l'Aïd al-Adha.

«Depuis sa fondation, le Royaume d'Arabie saoudite a eu la chance de servir les deux saintes mosquées et d'en prendre soin, et il en a fait l'une de ses priorités. Le Royaume a déployé tous ses efforts et mobilisé toutes ses capacités pour assurer le confort et la tranquillité des pèlerins.»

Tawfig al-Rabiah, ministre du Hajj et de la Omra, a affirmé aux invités que les pèlerins avaient pu accomplir leurs rituels avec aisance et en toute sécurité grâce au soutien et aux conseils du roi Salmane et du prince héritier.

Des services de haute qualité sont fournis aux pèlerins tout au long de leur voyage spirituel par plus de 40 organisations du secteur public, sur la base d'un plan opérationnel qui a commencé à être réalisé à la fin de la saison du Hajj de l'année précédente.

Ce plan opérationnel est mis en œuvre par des Saoudiens et des Saoudiennes dévoués, par sens du devoir religieux et national envers les lieux saints et ceux qui les visitent, conformément à l'engagement des dirigeants saoudiens et du peuple en faveur de la transformation de l’Arabie saoudite sur la base des objectifs de la vision saoudienne 2030, a indiqué Al-Rabiah.

Les directives du prince héritier comprennent la mise en place du programme des hôtes du Gardien des deux saintes mosquées pour le Hajj et la Omra, qui englobe des efforts afin de faciliter le déplacement sûr et confortable des pèlerins entre les lieux saints, des procédures de visa simplifiées et la numérisation des services, dans le cadre d'une plate-forme unifiée et multilingue. Ces projets ont contribué à atteindre un nombre record de pèlerins de la Omra, qui dépasse les 10 millions, a-t-il ajouté.

Al-Rabiah, qui est également président du programme, a révélé que les nouveaux développements de cette année comprenaient des efforts visant à garantir une concurrence équitable entre les entreprises qui fournissent des services aux pèlerins de l'étranger, et l'expansion de l'initiative de la route de La Mecque, qui est conçue pour rationaliser le processus de voyage pour les pèlerins. Il couvre désormais sept pays : la Malaisie, l’Indonésie, le Pakistan, le Maroc, le Bangladesh, la Turquie et la Côte d'Ivoire. Il a bénéficié à plus de 400 000 personnes cette année, a-t-il expliqué.

Rénovation et développement des lieux saints

Des travaux sont par ailleurs en cours pour rénover les sites historiques islamiques et améliorer les destinations, a signalé Al-Rabiah. Dans les années à venir, plus de 100 sites historiques restaurés et des expositions liées au prophète seront dévoilés. Les autorités continueront également à investir dans le recrutement et la formation de personnel de manière à bien servir et assister les pèlerins, a-t-il précisé.

Le cheikh Mohammed al-Hafiz al-Nahawi, président de l'Association culturelle islamique en Mauritanie et en Afrique de l'Ouest et président du Forum des érudits africains, a prononcé un discours au nom de la Ligue musulmane mondiale, dans lequel il a déclaré apprécier les efforts déployés par les autorités saoudiennes pour gérer la saison du Hajj, servir les pèlerins et améliorer et moderniser les services.

Il a félicité l’Arabie saoudite pour son soutien et son assistance à la ligue, ainsi que pour ses efforts au service de l'islam et des musulmans du monde entier. Il a ajouté que le document de La Mecque, qui a été signé en octobre 2006 dans le but de mettre fin à la violence sectaire, a été un événement transformateur, qui a permis aux érudits religieux de la nation de devenir un fier phare scientifique et intellectuel, et de développer un programme de formation et d'éducation pour les institutions religieuses à travers le monde islamique.

Mohammed Khalayleh, ministre jordanien des Awqaf, des Affaires islamiques et des Lieux saints, s'est exprimé au nom des chefs des bureaux des affaires du Hajj. Il a exprimé ses remerciements, sa fierté et sa reconnaissance pour les efforts considérables déployés par le gouvernement saoudien, sous les directives du roi Salmane et du prince héritier, pour servir les pèlerins et veiller à ce qu'ils puissent accomplir leurs rituels en toute facilité.

«Aujourd'hui, nous sommes témoins des grandes réalisations du Royaume d'Arabie saoudite en matière d'accueil, de service et de soutien aux pèlerins», a indiqué Khalayleh, qui est également à la tête des missions du Hajj en Jordanie.

Il a ajouté que l’Arabie saoudite est considérée comme le pilier de l'Islam, en raison de sa dévotion aux lieux saints de La Mecque et de Médine, où les pèlerins du monde entier se rassemblent chaque année pour honorer Dieu par l’adoration et la prière.

Après les discours, le prince héritier a offert un déjeuner aux invités, en compagnie de hauts responsables saoudiens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.