Les dirigeants arabes et musulmans et les organisations félicitent le roi Salmane d'Arabie saoudite pour le succès du Hajj

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque le deuxième jour de l'Aïd al-Adha, le 29 juin 2023. (Photo, SPA/AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque le deuxième jour de l'Aïd al-Adha, le 29 juin 2023. (Photo, SPA/AFP)
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Publié le Samedi 01 juillet 2023

Les dirigeants arabes et musulmans et les organisations félicitent le roi Salmane d'Arabie saoudite pour le succès du Hajj

  • Le Royaume salué pour avoir fourni les moyens optimaux de confort et de sécurité aux pèlerins
  • L'OIC, le CCG et le Parlement arabe parmi ceux qui envoient des messages au roi

RIYAD: Le Parlement arabe a salué les efforts de l'Arabie saoudite, sous la direction du roi Salmane, afin de mener à bien la saison du Hajj de cette année, félicitant le Royaume pour l'organisation réussie, a rapporté l'Agence de presse saoudienne vendredi. 

Le président du Parlement arabe, Adel al-Asoumi, a déclaré que les services du Royaume avaient fourni les moyens optimaux de confort et de sécurité aux pèlerins, et que le pays avait mobilisé ses capacités afin de faciliter l'accomplissement des rituels. Le pays a également appelé à poursuivre le travail pour la sécurité et la stabilité afin que le Royaume puisse continuer à organiser le pèlerinage annuel pour les années à venir.

Hisdein Brahim Taha, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, a félicité le Royaume pour la saison réussie et a salué le niveau de services et d'hospitalité fournis aux pèlerins ainsi que la "dédication initiée" chaque année.

Jassem Mohamed Albudaiwi, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, a salué les efforts remarquables et appréciés du roi Salmane et du prince héritier Mohamed ben Salmane en faveur des pèlerins. Il a affirmé que ces efforts ont contribué à créer une atmosphère de tranquilité, de foi, de sécurité et de facilité.

"Les efforts inlassables de l'Arabie saoudite ont satisfait les pèlerins, leur apportant un maximum de soins, conformément aux objectifs de la loi islamique et à l'attention particulière accordée par le gouvernement du Royaume aux croyants" a déclaré le Conseil de coopération du Golfe dans un communiqué.

GCCSG : Les grands efforts du Royaume d'Arabie saoudite envers les pèlerins leur ont permis d'accomplir leur devoir du Hajj dans une atmosphère de tranquillité, de foi, de sécurité et de facilité.

Selon le GCC, Al-Albudaiwi a confirmé que servir les Deux Saintes Mosquées est un grand honneur et une grande responsabilité que le Royaume d'Arabie saoudite accomplit depuis l'époque du fondateur, le roi Abdulaziz bin Abdulrahman et ses fils, jusqu'à l'ère du roi Salmane. 

Le président des Émirats arabes unis, cheikh Mohamed ben Zayed, a également envoyé un message de félicitations au roi Salmane pour le succès de la saison du Hajj cette année,  succès réalisé grâce aux soins généreux du roi et de son gouvernement pour permettre aux pèlerins d'accomplir les rituels dans la tranquillité et la sécurité, a rapporté l'agence de presse officielle WAM vendredi.

Cheikh Mohamed ben Rashid, vice-président des Émirats arabes unis, Premier ministre et souverain de Dubaï, ainsi que cheikh Mansour ben Zayed, vice-président, vice-Premier ministre et ministre de la Cour présidentielle, ont également envoyé des messages similaires au roi Salmane.

L'émir du Koweït, cheikh Nawaf al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, a félicité le roi Salmane d'Arabie saoudite pour le succès de l'organisation de la saison du Hajj de cette année, a rapporté l'Agence de presse du Koweït.

Il l'a félicité pour le grand succès qui a été réalisé grâce à ses soins et à ceux de son gouvernement, qui ont mobilisé et consacré toutes leurs énergies et leurs efforts  continuels pour assurer son succès, a indiqué l'agence SPA.

Cheikh Nawaf a salué les travaux d'expansion continus de la Grande Mosquée à La Mecque tout au long de l'année et l'utilisation de services et de technologies modernes intelligents sur les sites saints, qui s'inscrivent dans la vision du Royaume de développer les services du Hajj pour répondre aux besoins des pèlerins et faciliter l'accomplissement des rituels.

L'émir du Koweït a déclaré qu'il appréciait le grand rôle du prince Khalid ben Faisal, gouverneur de La Mecque et président du Comité central du Hajj, ainsi que du prince Abdulaziz ben Saud ben Naif, ministre de l'Intérieur et président du Comité suprême du Hajj, pour leur travail continu visant à assurer la coopération interinstitutions et la mise en œuvre des plans du Hajj.

Il a appelé à davantage de progrès et de prospérité pour l'Arabie saoudite et son peuple sous la direction du roi.

Le prince héritier du Koweït, cheikh Mishaal Al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, ainsi que le Premier ministre, cheikh Ahmed Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, ont également félicité le roi Salman pour le succès du Hajj dans des câbles similaires.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".


Liban: incursion israélienne dans un village frontalier, un employé municipal tué

Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
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  • En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BEYROUTH: Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien.

En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".

L'armée israélienne a confirmé avoir mené cette incursion, affirmant qu'elle intervenait dans le cadre de ses "activités visant à détruire une infrastructure terroriste" du Hezbollah.

Elle a ajouté que l'unité avait "repéré un suspect à l'intérieur du bâtiment" de la municipalité et ouvert le feu après avoir identifié "une menace directe" sur les soldats.

L'incident "fait l'objet d'une enquête", selon l'armée.

Dans un autre village frontalier, Adaissé, une unité israélienne a dynamité un bâtiment servant à abriter des cérémonies religieuses, selon l'Ani.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Mardi, le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Jeremy Laurence, a indiqué que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour qu'il livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

Le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui regroupe outre le Liban et Israël, les Etats-Unis, la France et l'ONU, s'est réuni mercredi dans la localité frontalière de Naqoura, qui abrite le quartier général des forces de l'ONU.

L'émissaire américaine Morgan Ortagus a déclaré au cours de la réunion que "l'armée libanaise doit à présent exécuter entièrement son plan" visant à "placer toutes les armes sous le contrôle de l'Etat d'ici la fin de l'année".


Soudan: l'ONU appelle à mettre un terme au siège d'El-Facher après une tuerie dans une maternité

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  • Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée"
  • Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités"

PORT-SOUDAN: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé jeudi à mettre un terme à l'"escalade militaire" au Soudan, après le meurtre de plus de 460 personnes dans une maternité à El-Facher, ville clé prise par les forces paramilitaires.

Les informations se multiplient sur des exactions massives depuis que les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) ont pris dimanche, après 18 mois de siège, cette dernière grande ville qui échappait à leur contrôle dans la vaste région du Darfour, où "les massacres continuent" selon des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'université Yale.

Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée".

Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite "consternée par les informations faisant état du meurtre tragique de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Facher". Selon l'institution, cette maternité était le seul hôpital encore partiellement opérationnel dans la ville.

Après la prise d'El-Facher à leurs rivaux, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, les FSR contrôlent désormais l'ensemble du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan couvrant le tiers du pays.

Les communications satellite restent coupées -sauf pour les FSR qui contrôlent le réseau Starlink-, les accès d'El-Facher restent bloqués malgré les appels à ouvrir des corridors humanitaires. Dans ce contexte, il est extrêmement compliqué de joindre des sources locales indépendantes.

Maîtres du Darfour 

"Plus de 2.000 civils ont été tués au cours de l'invasion de la milice (des FSR) à El-Facher, ciblant les mosquées et les volontaires du Croissant-Rouge", a pour sa part affirmé Mona Nour Al-Daem, chargée de l'aide humanitaire au gouvernement pro-armée.

A El-Facher, le comité de résistance local, qui documente les exactions depuis le début du conflit, a rapporté mercredi soir avoir entendu des tirs dans l'ouest de la ville, "où quelques soldats restants combattent avec (...) ténacité".

Depuis dimanche, plus de 36.000 personnes ont fui les violences, majoritairement vers la périphérie d'El-Facher et vers Tawila, cité située à 70 km plus à l'ouest et qui était déjà la plus importante zone d'accueil du Soudan, selon l'ONU, avec plus de 650.000 déplacés.

De rares images de l'AFP en provenance de Tawila montrent des déplacés portant leurs affaires sur leur dos ou sur leur tête. Certains montent des tentes, d'autres, parfois blessés, sont assis dans des conditions précaires.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a alerté sur le "risque croissant d'atrocités motivées par des considérations ethniques" en rappelant le passé du Darfour, ensanglanté au début des années 2000 par les massacres et les viols des milices arabes Janjawid, dont sont issues les FSR, contre les tribus locales Massalit, Four ou Zaghawa.

"Unité" 

Les FSR, qui ont installé au Darfour une administration parallèle, contrôlent désormais l'ouest du Soudan et certaines parties du sud, avec leurs alliés. L'armée contrôle le nord, l'est et le centre du troisième plus vaste pays d'Afrique, ravagé par plus de deux ans de guerre.

Des experts craignent une nouvelle partition du Soudan, après l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. Mais le chef des FSR a affirmé mercredi que la prise complète du Darfour par ses forces favoriserait "l'unité" du pays.

"La libération d'El-Facher est une opportunité pour l'unité du Soudan et nous disons : l'unité du Soudan par la paix ou par la guerre", a déclaré M. Daglo mercredi.

Les pourparlers menés depuis plusieurs mois par le groupe dit du "Quad", qui réunit les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes Unis et l'Arabie saoudite, sont restés dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Leurs propositions de trêve se heurtent, selon lui, "à l'obstructionnisme continu" du pouvoir de M. Burhane, qui a refusé en septembre une proposition prévoyant à la fois son exclusion et celle des FSR de la transition politique post-conflit.