Emeutes: rassemblements contre la vague de violence, une accalmie se dessine

Au sud de Paris lundi, un millier d'habitants accompagnés d'élus ont défilé autour de l'hôtel de ville (Photo, AFP).
Au sud de Paris lundi, un millier d'habitants accompagnés d'élus ont défilé autour de l'hôtel de ville (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 03 juillet 2023

Emeutes: rassemblements contre la vague de violence, une accalmie se dessine

  • Des rassemblements «civiques» se sont tenus lundi devant de nombreuses mairies en France pour dire «ça suffit» à la vague de violences urbaines entamée mardi
  • Dimanche, l'Association des maires de France (AMF) avait appelé à «une mobilisation civique pour un retour à l'ordre républicain»

PARIS: Des rassemblements se sont tenus lundi devant de nombreuses mairies en France pour dire "ça suffit" à la vague de violences urbaines entamée mardi, toutefois en nette décrue la nuit précédente.

L'appel avait été lancé par une association d'élus, quelques heures après une violente attaque à la voiture-bélier contre le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, en région parisienne et causé une indignation générale.

Dans cette commune au sud de Paris lundi, un millier d'habitants accompagnés d'élus ont défilé autour de l'hôtel de ville. "C'est la démocratie elle-même qui est attaquée", a estimé M. Jeanbrun devant sa mairie, avant de lancer: "Stop, ça suffit!"

Le président Emmanuel Macron a assuré lundi le maire de sa "confiance" et son "soutien", selon l'Elysée.

Acclamé par la foule, l'élu marchant derrière une banderole "Ensemble pour la République!" était encadré en tête de cortège des ténors de son parti d'opposition de droite, Les Républicains, dont la présidente de la région Île-de-France, qui entoure Paris, Valérie Pécresse.

Une enquête a été ouverte pour "tentative d'assassinat".

Des émeutes nocturnes ont éclaté le 27 juin, jour de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué d'un tir à bout portant par un motard de la police, lors d'un refus d'obtempérer à Nanterre (ouest de Paris). La scène a été capturée par une vidéo amateur.

En région parisienne seule, selon l'autorité locale des transports, les émeutes ont causé "au moins 20 millions d'euros de dégâts" dans les transports publics, selon une première estimation, avec des bus et des tramways et du mobilier urbain brûlés ou endommagés. Au total, 39 bus ont été brûlés en région parisienne.

A Strasbourg (est), des peines de prison ferme allant de quatre à dix mois, ont été prononcées pour des personnes ayant participé aux émeutes, a constaté l'AFP.

Dispositif reconduit

Après cinq nuits de violences urbaines, celle de dimanche à lundi a marqué une accalmie, avec un nombre d'interpellations (157 contre plus de 1.300 dans la nuit de vendredi à samedi) et d'incendies en nette baisse, et sans incident majeur signalé.

Signe d'une tension toujours vive, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé lundi la reconduction de l'important dispositif de sécurité, avec 45.000 policiers et gendarmes mobilisés sur tout le territoire depuis vendredi.

M. Macron lui a demandé de maintenir une "présence massive" sur le terrain pour garantir le "retour au calme".

Le chef de l'Etat, qui a annulé ce week-end une visite en Allemagne, a reçu les présidents des deux chambres du Parlement lundi, et doit rencontrer mardi les maires de plus de 220 communes ciblées par des violences.

Selon ses services, il souhaite que soit mené "un travail minutieux (...) pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements" dans lesquels de très jeunes adolescents sont impliqués.

La moyenne d'âge des personnes interpellées est de 17 ans, avec parfois des adolescents 12-13 ans, selon les autorités.

Soixante pour cent des personnes interpellées entre mardi et dimanche n'étaient pas connues de la police.

La Première ministre Elisabeth Borne a reçu lundi après-midi les représentants des groupes politiques au Parlement, pour échanger sur des "propositions".

Lundi soir, elle a confirmé que le dispositif de sécurité était maintenu pour la nuit. "La priorité, c'est d'assurer le retour de l’ordre républicain", a-t-elle déclaré.

Lundi, élus, employés de mairie et citoyens se sont rassemblés par petits groupes partout en France: 100 personnes à Nanterre, 200 à Toulouse (sud-ouest), 300 à Brest (nord-ouest) ou Mons-en-Baroeul (Nord).

"Depuis mardi les nuits ont été difficiles pour les habitants (...) Les violences qui se sont succédé sont inacceptables", a lancé lundi le maire de Nanterre, Patrick Jarry.

Apaisement

"Le temps est à l'apaisement", a-t-il insisté en saluant un appel au calme dimanche de la grand-mère de Nahel, Nadia, qui a exhorté les émeutiers à ne pas casser "les vitrines", "les écoles", "les bus".

Elle a aussi demandé que l'auteur du tir mortel -- inculpé pour homicide volontaire et écroué -- paie pour son geste "comme tout le monde", en assurant avoir "confiance en la justice".

Pour soutenir ce policier, une cagnotte a été lancée en ligne par une personnalité d'extrême droite, Jean Messiha, provoquant l'indignation à gauche. Elle recueillait lundi plus d'un million d'euros.

Selon Mme Borne cette initiative de "l'extrême droite" ne "contribue pas à l'apaisement".

Scrutée à l'étranger, cette vague de violences et de colère a suscité notamment une réaction du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a estimé que le "passé colonial" et le "racisme institutionnel" en France étaient à l'origine de la flambée de violences urbaines.

Parallèlement, le président du Congrès du Conseil de l'Europe, Leendert Verbeek, a condamné lundi "l'intensification et la multiplication inquiétante de violences, agressions et menaces" envers les élus locaux ces derniers jours en France.

De son côté, la ministre française des Sports Amélie Oudéa-Castera a assuré lundi que la "sécurisation des infrastructures" des JO-2024 à Paris avait été "légèrement renforcée". Et la Mairie de Paris, bien que "préoccupée" par les violences urbaines, a assuré ne pas avoir "d'inquiétude" quant à d'éventuelles répercussions sur les JO.


Rapport sur les Frères musulmans: Macron réunit un Conseil de défense

Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil de Défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques. (AFP)
Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil de Défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques. (AFP)
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  • Le président a convoqué autour de lui le chef du gouvernement mais aussi plusieurs de ses ministres en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et des Sports
  • A l'issue de ce conseil, des mesures seront prises "dont certaines sont communiquées" mais d'autres resteront classifiées, ajoute-t-on de même source

PARIS: Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil de Défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques.

Le président a convoqué autour de lui le chef du gouvernement mais aussi plusieurs de ses ministres en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et des Sports, "trois secteurs particulièrement visés par cet entrisme par le bas", précise-t-on à l'Elysée.

A l'issue de ce conseil, des mesures seront prises "dont certaines sont communiquées" mais d'autres resteront classifiées, ajoute-t-on de même source.

Le rapport, dont l'AFP a obtenu copie, fait état d'une "menace pour la cohésion nationale" avec le développement d'un islamisme "par le bas" de la part des Frères musulmans.

L'une de ces vocations est de "pouvoir sensibiliser l'Etat sur cette problématique", mais aussi "de faire connaître au grand public, aux élus locaux, la menace et comment elle procède" , a souligné l'Elysée "car l'entrisme, c'est du temps long, c'est dissimulé, et c'est un discours qui est très policé".

Le conseil se penchera aussi sur la question des réseaux sociaux qui "constituent un vecteur pour les islamistes qui surfent sur des éléments d'actualité et remettent en cause ce que la République défend en matière de laïcité, notamment pour essayer de démontrer que l'Etat est islamophobe".

Présentée comme "la branche nationale des Frères musulmans en France, la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des "accusations infondées" et mis en garde contre des "amalgames dangereux".

"Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d'+entrisme+. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain", a-t-elle assuré.

Proposition choc d'Attal 

Avant même sa publication officielle, la classe politique a rivalisé de réactions et de propositions.

A droite, Xavier Bertrand (LR) a plaidé sur France 2 pour "une offensive républicaine" car on "doit être intraitable avec les ennemis de la République que sont les islamistes".

Le président du RN Jordan Bardella a demandé sur France Inter que "les Frères musulmans soient interdits" et que "l'ensemble de ses relais soit combattu sur le plan administratif". "Il faut remettre en cause notre convention fiscale avec le Qatar qui est l'un des premiers fournisseurs financiers des Frères musulmans", a-t-il ajouté.

Mais l'idée qui a fait le plus réagir vient de Renaissance. Gabriel Attal, à l'origine de l'interdiction de l'abaya à l'école, souhaite interdire le voile dans l'espace public pour les mineures de moins de quinze ans car le rapport décrit le secteur éducatif comme une "priorité de la branche française" des Frères musulmans et s'inquiète d'une "augmentation massive et visible de petites filles portant le voile".

Cette proposition, dont la constitutionnalité et la mise en oeuvre poseraient débat, n'a pas fait l'unanimité au sein du bloc central.

"Je ne suis pas sûr qu'on irait jusqu'à interdire le voile dans l'espace public", a tempéré sur TF1 le maire Horizons de Reims Arnaud Robinet, plaidant pour "agir en termes d'éducation, de promotion des valeurs de la République".

Chez LFI, accusé par la droite et le RN de relayer l'argumentaire islamiste, la députée Danièle Obono a dénoncé sur X "une course à l'échalote islamophobe entre les candidats à la présidentielle au sein du bloc bourgeois".

"L'opportunisme de Gabriel Attal fait le jeu des islamistes", a critiqué sur franceinfo François Ruffin. Le député membre du groupe écologiste juge néanmoins que le rapport "contient des choses intéressantes à la fois dans ces points de vigilance et dans ces recommandations" parce qu'il prône "une action de terrain de longue haleine".

Le rapport évoque ainsi la nécessité de "signaux forts et positifs à destination de la communauté musulmane", dont "la réglementation funéraire" pour faciliter les carrés confessionnels, "l'apprentissage de l'arabe" à l'école et "la position française sur le conflit israélo-palestinien".


L'écrivain Boualem Sansal, emprisonné, reçoit un prix saluant sa «parole libre»

Le prix doit être remis "sous la Coupole de l'Institut de France lors de la séance solennelle de remise des Grands Prix des fondations de l'Institut, le 18 juin", a indiqué la Fondation Simone et Cino del Duca. (AFP)
Le prix doit être remis "sous la Coupole de l'Institut de France lors de la séance solennelle de remise des Grands Prix des fondations de l'Institut, le 18 juin", a indiqué la Fondation Simone et Cino del Duca. (AFP)
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  • Récompensé pour l'ensemble de son oeuvre, Boualem Sansal rejoint au palmarès des auteurs comme Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Jorge Luis Borges ou Milan Kundera. Kamel Daoud avait également obtenu ce prix en 2019
  • Le principe du prix, créé en 1969, est de "couronner la carrière d'un auteur français ou étranger dont l'œuvre constitue, sous forme scientifique ou littéraire, un message d'humanisme moderne"

PARIS: Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis six mois, a reçu mercredi le prix mondial Cino del Duca, récompense littéraire française rendant hommage à "la force d'un écrivain qui (...) continue de faire entendre une parole libre".

Récompensé pour l'ensemble de son oeuvre, Boualem Sansal rejoint au palmarès des auteurs comme Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Jorge Luis Borges ou Milan Kundera. Kamel Daoud avait également obtenu ce prix en 2019.

Doté de 200.000 euros par la Fondation Simone et Cino Del Duca (un éditeur de presse franco-italien), ce prix "rend hommage à la force d'un écrivain qui, par-delà les frontières et les censures, continue de faire entendre une parole libre, profondément humaniste et résolument nécessaire", a indiqué le jury dans un communiqué.

Le principe du prix, créé en 1969, est de "couronner la carrière d'un auteur français ou étranger dont l'œuvre constitue, sous forme scientifique ou littéraire, un message d'humanisme moderne".

Boualem Sansal, écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, est en détention depuis son arrestation mi-novembre à l'aéroport d'Alger.

Il a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison, notamment pour des déclarations en octobre au média français d'extrême droite Frontières, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.

Un procès en appel est prévu le 24 juin.

L'écrivain est l'objet d'une lutte diplomatique entre l'Algérie et la France. Alger estime que la justice a suivi son cours normal, tandis que Paris appelle à un "geste d'humanité" envers un homme atteint d'un cancer.

L'Algérie et la France traversent depuis l'été 2024 une crise diplomatique considérée comme l'une des plus graves depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962. Elle est marquée par le gel de toutes les coopérations entre les deux pays, et dernièrement par une nouvelle série d'expulsions de fonctionnaires de part et d'autre.

"Liberté de création" 

L'éditeur de Boualem Sansal, Gallimard, lui a fourni un avocat français qui n'a jamais obtenu de visa pour pouvoir assurer sa défense.

"Romancier majeur de la scène francophone, Boualem Sansal s'est imposé au fil des années comme une voix incontournable de la littérature contemporaine", a estimé le jury.

"Avec un courage rare et une plume d'une grande élégance, son œuvre traduit son engagement indéfectible envers notre langue commune et les valeurs qu'elle porte. Par ce choix, le jury rappelle également son attachement à la liberté de création et de publication, à la protection de la vie culturelle et du débat intellectuel", a-t-il ajouté.

Ce jury est composé de 14 membres, dont 12 sont issus de cinq académies composant l'Institut de France. Son président est le secrétaire perpétuel de l'Académie française, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf.

Le prix doit être remis "sous la Coupole de l'Institut de France lors de la séance solennelle de remise des Grands Prix des fondations de l'Institut, le 18 juin", a indiqué la Fondation Simone et Cino del Duca.

Les modalités de cette remise restent à déterminer.

Boualem Sansal a fait son entrée en littérature avec avec "Le Serment des barbares", en 1999, où il relate l'influence croissante des intégristes dans une société algérienne où règnent violence, peur et corruption.

Publié par Gallimard à Paris, ce premier roman est très bien accueilli en France. En Algérie, où la littérature francophone voit sa place se réduire, Boualem Sansal restera peu connu du grand public.

Son œuvre comprend "Le Village de l'Allemand", censuré en Algérie car il dresse un parallèle entre islamisme et nazisme, ou "Rue Darwin".

En 2013, l'Académie française lui décerne le Grand prix de la francophonie. En 2015, elle lui remet le Grand Prix du roman pour "2084". S'inspirant du chef-d'œuvre de George Orwell, "1984", le romancier prédit dans "2084" une arrivée de l'islamisme en Abistan, où on doit prier neuf fois par jour.


Air-France KLM Groupe lance une nouvelle liaison aérienne directe entre Paris et Riyad

Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région. (Photo Fournie)
Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région. (Photo Fournie)
Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région. (Photo Fournie)
Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région. (Photo Fournie)
Conférence de presse Air-France KLM Groupe au Four Season Riyad (Photo Huda Bashatah)
Conférence de presse Air-France KLM Groupe au Four Season Riyad (Photo Huda Bashatah)
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  • Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région.
  • Cette nouvelle ligne aérienne entre Riyad et Paris constitue une passerelle stratégique entre deux capitales internationales influentes.

RIYAD : Air France a annoncé le lancement de sa nouvelle liaison directe entre l’aéroport international King Khalid de Riyad et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.

Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région.

Cette nouvelle ligne aérienne entre Riyad et Paris constitue une passerelle stratégique entre deux capitales internationales influentes, favorisant les échanges culturels, offrant de nouvelles opportunités touristiques et renforçant la coopération économique.

Ce nouveau service répond à une demande croissante de la part des voyageurs saoudiens, de la communauté expatriée et du monde des affaires, mais aussi à l'initiative Vision 2030 de l’Arabie saoudite qui ambitionne de développer le tourisme et la connectivité internationale.

À cette occasion, Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Arabie saoudite, a déclaré : « L’ouverture de cette nouvelle ligne Air France entre Riyad et Paris est bien plus qu’un simple vol, c’est un pont entre deux grandes nations. Elle reflète la force de notre partenariat, notre volonté commune de rapprocher nos peuples et l’invitation à découvrir le meilleur du luxe, de la culture et de l’hospitalité à la française. C’est également une invitation à découvrir la France, Paris et ses magnifiques régions. De l’élégance de la Bourgogne au charme de Toulouse, des côtes bretonnes aux belles villes et campagnes d’Alsace. »

Angus Clarke, vice-président exécutif et directeur commercial d’Air France-KLM, a ajouté : « Nous sommes fiers d’inaugurer cette nouvelle liaison directe entre Paris et Riyad, une route qui renforce les liens entre la France et l’Arabie saoudite et reflète la dynamique remarquable de transformation du Royaume.

Les investissements audacieux de l’Arabie saoudite dans le tourisme, la culture et l’hospitalité créent de nouvelles opportunités passionnantes pour les voyageurs et les entreprises. Nous sommes honorés de participer à ce mouvement d’avenir en reliant les capitales française et saoudienne avec notre signature emblématique, en complément de la présence de notre partenaire saoudien. Je remercie également l’Autorité générale de l’aviation civile (GACA) pour son soutien constant et sa collaboration, qui ont été essentiels à la réussite de ce lancement. »

Hazim Al Hazmi, président des marchés Europe et Amériques de la Saudi Tourism Authority (STA), déclare : « Cette nouvelle liaison directe entre Paris et Riyad confirme la position de l’Arabie saoudite comme destination touristique mondiale de premier plan et renforce notre connectivité avec la France et l’Europe.

L’année dernière, nous avons accueilli près de 116 millions de visiteurs, un record. Grâce à l’eVisa et à cette nouvelle route, ce chiffre devrait encore augmenter, permettant à encore plus de touristes français et européens de découvrir notre patrimoine, notre culture, nos divertissements familiaux et nos paysages exceptionnels. »

Hazim Al Hazmi, président des marchés Europe et Amériques de l'Autorité saoudienne du tourisme (STA), a déclaré : « Cette nouvelle liaison directe entre Paris et Riyad confirme la position de l’Arabie saoudite comme destination touristique mondiale de premier plan et renforce notre connectivité avec la France et l’Europe.

L’année dernière, nous avons battu notre record avec près de 116 millions de visiteurs. Grâce à l’eVisa et à cette nouvelle route, ce chiffre devrait encore augmenter, permettant à encore plus de touristes français et européens de découvrir notre patrimoine, notre culture, nos divertissements en famille et nos paysages exceptionnels. »

Le lancement de cette nouvelle liaison renforce la présence du groupe Air France-KLM au Royaume-Uni. Cette nouvelle liaison vient s’ajouter aux vols KLM existants entre Amsterdam et Riyad/Dammam, aux liaisons Transavia entre Paris-Orly/Lyon et Djeddah, ainsi qu'au partenariat de partage de code avec Saudia.

Grâce à ce réseau élargi, les voyageurs saoudiens peuvent désormais accéder facilement à plus de 300 destinations dans le monde via les hubs d’Amsterdam-Schiphol et de Paris-Charles de Gaulle.

Ambassadrice du savoir-vivre à la française depuis 90 ans, Air France relie la France au monde avec fierté. Engagée dans la transition écologique, la compagnie vise à réduire de 30 % ses émissions de CO₂ par passager-kilomètre d’ici 2030, par rapport à 2019.

La compagnie y parvient notamment en modernisant sa flotte, en intégrant davantage de carburants d’aviation durables et en adoptant des pratiques d’éco-pilotage. Air France propose également, quand c’est possible, des solutions de mobilité plus durables, comme des offres combinées avec la SNCF.