Dahbia, l’huile d’olive bio algérienne qui rafle les récompenses dans les concours internationaux

Les chanps d'oliviers de l'exploitation. (Photo fournie).
Les chanps d'oliviers de l'exploitation. (Photo fournie).
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Publié le Mardi 12 décembre 2023

Dahbia, l’huile d’olive bio algérienne qui rafle les récompenses dans les concours internationaux

  • «Pour s’assurer de sa qualité, l’huile Dahbia est soumise à des analyses rigoureuses en laboratoire lors de sa participation aux concours internationaux»
  • «Notre exploitation est très respectueuse de la nature et de l’environnement»

PARIS: L’Algérie, avec son climat méditerranéen et son vaste territoire, fait partie des dix plus grands producteurs d’huile d’olive dans le monde. Dahbia, une marque 100% bio, se distingue sur le marché international par l’obtention de plusieurs distinctions (médailles d’or et d’argent) lors des concours internationaux organisés à Londres, Tokyo, Berlin, Oslo, Dubaï, Athènes ou Genève. L’élixir, riche en nutriments et qualités gustatives, est produit dans l’une des plus grandes exploitations oléicoles du pays, située à Benhar, sur les hauts plateaux de Djelfa, à plus de 200 kilomètres de la capitale algérienne, Alger.

«Pour s’assurer de sa qualité, l’huile Dahbia est soumise à des analyses rigoureuses en laboratoire lors de sa participation aux concours internationaux. À ce jour, nous avons obtenu six médailles d’or ou d’argent, lesquelles sont octroyées selon le millésime et l’appréciation gustative du jury», indique Hakim Alileche, propriétaire de la marque, à Arab News en français.

Une huile d'olive 100% artisanale

M. Alileche, dont la marque est spécialisée dans l’oléiculture biologique depuis deux décennies à travers l’exploitation de quinze mille oliviers, cultivés sur une superficie de quarante hectares, explique qu’il a entrepris «cette aventure avec beaucoup de sérieux et de rigueur». Écologiste et fervent défenseur de l’environnement, l’oléifacteur affirme ne pas utiliser de produits chimiques tels que des engrais, des fertilisants ou des pesticides dans tout le cycle de production.

«Nous produisons de l’huile d’olive de façon complètement artisanale et qui répond aux exigences de l’agriculture biologique, notamment pour l’irrigation en utilisant des techniques permettant d’économiser l’eau. Pour garantir la qualité de l’huile extraite et bénéficier de toutes ses vertus – par exemple, les antioxydants naturels –, les olives doivent être cueillies précocement», révèle Hakim Alileche, en précisant que le produit passe au moins une heure au moulin qui se trouve au sein de l’exploitation.

«Nous produisons de l’huile d’olive de façon complètement artisanale et qui répond aux exigences de l’agriculture biologique, notamment pour l’irrigation en utilisant des techniques permettant d’économiser l’eau.»

 

Six médailles en trois ans

Dahbia a obtenu six médailles en trois ans aux concours suivants: 

  • Athena Olive Oil Competition (Grèce)
  • International European IOOC (Genève)
  • Scandinavian International Olive Oil Competition Oslo (Norvège)
  • International Japan Olive Oil Prize (Joop) (Japon)
  • Dubai Olive Oil Competition (Émirats arabes unis)
  • Anatolian International Olive Oil Competition (Turquie)

Projets d’extension

M. Alileche ambitionne d’agrandir son exploitation dans la région. «Nous avons déjà formulé notre demande de terres pour nous étendre dans la région. Notre objectif consiste à atteindre une surface d’exploitation de deux cents hectares, une superficie qui va nous permettre de réaliser un plan de développement qui nous engage dans la production semi- intensive que nous comptons réaliser en deux phases; la première avec une plantation de cent mille oliviers et la seconde avec cinq cent mille.»

Hakim Alileche affiche son ambition de s’implanter dans les autres régions du pays via des partenariats avec les jeunes investisseurs. «Ce plan de développement doit se faire à travers la signature d’une convention et l’élaboration d’un cahier des charges permettant de respecter l’éthique de fabrication de la marque. Ce dernier contribue à partager l’expérience et à assurer la supervision et le suivi du cycle de production», explique-t-il, en précisant que les partenariats se feront sous forme de franchises ou à travers l’achat de la totalité des récoltes.

Une future maison d’hôtes

L’exploitant agricole a le projet de construire une maison d’hôtes où il proposera aux visiteurs une restauration à base de produits biologiques du verger et de l’élevage de la basse-cour intégrés à l’exploitation. «Notre exploitation est très respectueuse de la nature et de l’environnement», ajoute-t-il. Il précise qu’un écosystème s’est créé autour de l’exploitation avec la présence d’animaux tels que des oiseaux, des canards, des oies, des tortues, mais aussi des chacals et des sangliers. «Nous avons tout autour de notre exploitation une parfaite harmonie entre les animaux sauvages et domestiques; ceci est possible grâce à notre façon respectueuse d’exploiter la terre tout en respectant la nature, avec sa faune et sa flore», conclut-il.

M. Alileche a été honoré lors de la cérémonie d’ouverture des Assises nationales de l’agriculture, le 28 février 2023, par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, pour ses efforts pour la promotion du secteur agricole et sa contribution à faire valoir l’excellence de son produit à l’international.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".