Mondial féminin: Selma Bacha, le retour express

La Française Selma Bacha tire au but lors du match international de football amical entre l'Australie et la France à Melbourne le 14 juillet 2023. (Photo William WEST / AFP)
La Française Selma Bacha tire au but lors du match international de football amical entre l'Australie et la France à Melbourne le 14 juillet 2023. (Photo William WEST / AFP)
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Publié le Vendredi 28 juillet 2023

Mondial féminin: Selma Bacha, le retour express

  • Dès les premiers jours après son entorse, les signaux ont été rapidement positifs: la native de Lyon a repris la course autour du terrain assez vite et a effectué son retour à l'entrainement collectif dès lundi
  • "Quand on connaît bien Selma, on sait qu'elle a une joie de vivre, une participation à l'effort, à la préparation et donc aux soins qui est vraiment intense"

PARIS: La défenseure Selma Bacha, victime d'une entorse contre l'Australie une semaine avant le Mondial, s'est remise à grande vitesse de sa blessure en vue du choc face au Brésil samedi (12h00) à Brisbane. Un soulagement pour les Bleues, qui auront besoin de leur "bombe".

La sortie sur civière à Melbourne le 14 juillet pour le dernier match de préparation des Bleues contre les "Matildas" (défaite 1-0) et les larmes de la défenseure laissaient présager le pire.

"Quand on connaît bien Selma, on sait qu'elle a une joie de vivre, une participation à l'effort, à la préparation et donc aux soins qui est vraiment intense", a raconté lors d'un entretien à l'AFP à Sydney Jean-Michel Aulas, qui connait depuis ses débuts la jeune Lyonnaise, âgée de 22 ans, pour l'avoir eue sous son aile comme président de l'OL.

"Je l'avais eue au téléphone le soir de sa blessure depuis l'hôpital, tout le monde était inquiet, mais elle était déjà dans l'idée de reprendre le plus vite possible", a-t-il poursuivi.

«Médecin, magicien»

Comme lui, plusieurs proches des Bleues ont loué les capacités mentales et physiques de la latérale pour revenir aussi vite.

"Elle a fait tout ce qu'on lui a demandé de faire, et même plus. C'est quelqu’un qui, malgré sa jeunesse et son enthousiasme, est professionnel. Et dans un groupe, c'est le bonheur parce qu’elle est toujours positive. Et quand le psychique est au top, le corps se remet plus vite. C'est une bombe", a souligné Jean-Michel Aulas, chargé du foot féminin à la Fédération (FFF).

Dès les premiers jours après son entorse, les signaux ont été rapidement positifs: la native de Lyon a repris la course autour du terrain assez vite et a effectué son retour à l'entrainement collectif dès lundi au Valentine Sports Park, le QG des Bleues à Sydney aux côtés des remplaçantes du match contre la Jamaïque (0-0).

Tout sourire, très à l'aise et sans gêne à sa cheville gauche. Déjà virevoltante et énergique, elle avait marqué plusieurs buts lors d'une opposition.

La veille, elle voulait déjà rentrer sur la pelouse du Sydney Football Stadium pour aider ses coéquipières, mais le staff a préféré la préserver, elle, son "peps" et sa fougue, selon une source proche des Bleues.

"Notre médecin, c'est un magicien", avait sourit le sélectionneur Hervé Renard lors d'une séance ouverte aux journalistes, quelques jours avant. "On a eu très peur. Je ne vais pas vous le cacher. Donc on est vraiment très heureux qu'elle ait retrouvé le sourire, qu'elle ait retrouvé la forme", avait-il déclaré vendredi dernier en conférence de presse.

Logiquement, la Lyonnaise a vite repris place dans le groupe des titulaires lors des séances, laissant présager sa présence dans le onze de départ face à la Seleçao.

Dans le contexte d'hécatombe de blessures vécu par la France, c'est une petite respiration...

«Mon pied gauche»

Surtout que Selma Bacha est devenue indispensable chez les Bleues: depuis l'intronisation de Renard au printemps, la Lyonnaise a été titularisée trois fois sur quatre et sa présence dans l'équipe-type au Mondial ne faisait aucun doute.

L'entraîneur lui a ainsi confié le flanc gauche de l'attaque ou du milieu, elle qui évolue d'ordinaire plutôt à un poste de défenseure latérale gauche. Elle a même été lancée comme milieu de terrain relayeuse en fin de match contre l'Irlande (3-0) début juillet, un choix inattendu.

Celle qui est connue pour ne pas compter ses efforts et pour ses centres précis coté gauche ne pourra faire que du bien à une attaque en berne, depuis deux matches. La pire statistique des Bleues en attaque depuis 2017.

"Je suis quelqu'un qui ne lâche rien, si je dois jouer 60 minutes et que je dois laisser mon cœur, tout mon corps sur le terrain, je les laisserai", confiait à l'AFP Selma Bacha début juillet, ajoutant, toujours avec son sourire malicieux, un autre point fort: "ma qualité de centre, mon pied gauche pour faire des petites passes décisives à mes coéquipières". Ce que les Bleues espèrent samedi contre la Seleçao.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com