Algérie: danses et chants ancestraux pour le festival touareg de Sebeiba

Des hommes et des femmes participent à une danse traditionnelle lors du festival de Sebeiba, une célébration annuelle de la culture touareg, dans la ville oasis de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie, le 29 juillet 2023. (Photo, AFP)
Des hommes et des femmes participent à une danse traditionnelle lors du festival de Sebeiba, une célébration annuelle de la culture touareg, dans la ville oasis de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie, le 29 juillet 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 30 juillet 2023

Algérie: danses et chants ancestraux pour le festival touareg de Sebeiba

  • Cette fête qui dure dix jours et coïncide avec les festivités d'Achoura dans le calendrier musulman met en ébullition la ville de Djanet et ses 14 000 habitants
  • Cette célébration, inscrite depuis 2014 au patrimoine immatériel de l'Unesco et dont la date est fixée par les sages de l'oasis de Djanet, simule un combat entre deux tribus touareg: El Mihane et Zelouaz

DJANET: Les hommes ont revêtu leurs plus beaux atours et font mine de s'affronter dans une danse effrénée, les femmes chantent, parées de magnifiques bijoux: les Touaregs du désert algérien célèbrent le Festival de la Sebeiba, qui remonte à plus de 3 000 ans.

Cette fête qui dure dix jours et coïncide avec les festivités d'Achoura dans le calendrier musulman met en ébullition la ville de Djanet et ses 14 000 habitants, dans le sud-est de l'Algérie, où les préparatifs vont bon train depuis une semaine.

"Pendant les répétitions, les enfants apprennent à danser et tout le monde a le droit de se défouler", explique à l'AFP Hassan Echeikh, 64 ans, en soulignant que le site qui accueille le festival "existe depuis nos ancêtres".

Cette célébration, inscrite depuis 2014 au patrimoine immatériel de l'Unesco et dont la date est fixée par les sages de l'oasis de Djanet, simule un combat entre deux tribus touareg: El Mihane et Zelouaz.

Son origine se perd dans la nuit des temps.

Selon la tradition, une guerre fratricide opposait deux tribus du désert du Tassili N'Ajjer, mais en apprenant la victoire de Moïse sur les armées du Pharaon, ils scellèrent un pacte de paix.

"Nos ancêtres ont gardé la date du jour où le Pharaon s'est noyé dans la mer et ont fêté la mort du Pharaon", raconte à l'AFP Elias Ali, 73 ans.

Tatouées au henné et revêtues de lourdes parures argentées, les femmes chantent au son du guenga (tambour traditionnel) pour encourager la compétition à laquelle vont se livrer les hommes.

Les bijoux "sont censés représenter la beauté de la femme", confie Douaa, 16 ans, l'une des chanteuses qui, comme Sabrina, 29 ans, a été habillée par une "femme âgée et connaissant les traditions".

Les hommes, la tête surmontée d'un chapeau à motifs géométriques, font mine de s'affronter, en brandissant d'une main une épée et de l'autre un foulard, en signe de paix. Sous les chants guerriers, la tension monte mais ils se livrent une guerre "sans sang".

Une sélection est faite pour "décider qui mettre en avant, au milieu, derrière", explique M. Echeikh, "car dans la danse de la Sebeiba, surtout chez les hommes, il faut avoir un gabarit, les épaules, être musclé".

Le festival attire également des touristes étrangers, venus en grand nombre cette année pour découvrir le Sahara algérien.

Comme Silke, 55 ans, une Allemande originaire de la région de la Forêt noire: "la beauté des gens, des danseurs, la musique et ses percussions particulières, tout est spécial et complètement différent de là où je viens en Allemagne".


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com