Mechichi à Matignon: un partenariat franco-tunisien privilégié

Hicham Mechichi, le chef du gouvernement tunisien reçu par le Premier ministre français, Jean Castex (Photo, Fournie)
Hicham Mechichi, le chef du gouvernement tunisien reçu par le Premier ministre français, Jean Castex (Photo, Fournie)
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Publié le Mardi 15 décembre 2020

Mechichi à Matignon: un partenariat franco-tunisien privilégié

  • Le chef du gouvernement tunisien a été reçu lundi 14 décembre à Matignon par le Premier ministre français, Jean Castex
  • «Cette visite s’inscrit dans le contexte de la solidarité marquée par la Tunisie à l’égard de la France à la suite de l’attentat de Nice», précise un communiqué publié par Matignon

PARIS: Hicham Mechichi, le chef du gouvernement tunisien, est en visite à Paris. Il a été reçu lundi 14 décembre à Matignon par le Premier ministre français, Jean Castex. Trois sujets importants étaient au cœur de cette entrevue: la question de la coopération sur l’épineux dossier de la crise migratoire, le soutien de la France pour faire face à la crise sanitaire et le renforcement des investissements économiques futurs entre les deux pays. 

La question migratoire: renforcement de la coopération? 

«Cette visite s’inscrit dans le contexte de la solidarité marquée par la Tunisie à l’égard de la France à la suite de l’attentat de Nice», précise un communiqué publié par Matignon. 

De son côté, Hicham Mechichi fait savoir dans une déclaration à la presse en marge de son entrevue avec son homologue français que l’optimisation de la coopération sur la question migratoire compte parmi les sujets qui ont dominé l’échange. Le chef du gouvernement tunisien précise qu’une approche «concertée entre les deux pays, basée sur le développement solidaire et l'investissement dans les régions exportatrices de migrants irréguliers», est nécessaire pour régler les contentieux sur la question migratoire, notamment celui qui concerne l’immigration clandestine. 

Après les attentats terroristes commis en France – dont celui de Brahim Aouissaoui, un Tunisien de 21 ans, qui a tué au couteau trois personnes dans la basilique de Nice le 29 octobre dernier –, le gouvernement français souhaite renforcer la coopération sécuritaire avec les pays du Maghreb, considérée, jusqu’alors, comme insuffisante. 

Plus concrètement, le gouvernement français a engagé avec les trois pays du Maghreb – Algérie, Maroc et Tunisie – des pourparlers qui concernent le rapatriement des ressortissants maghrébins en situation irrégulière en France, et plus particulièrement ceux qui ont séjourné en Syrie ou en Turquie. Il dit la ferme volonté de ses partenaires et homologues de l’autre rive de la Méditerranée de s’engager davantage dans le règlement du désaccord qui persiste au sujet du rapatriement des clandestins et dans la mise en œuvre d’une coopération renforcée sur la question sécuritaire, notamment celle des frontières. 

Soutien sanitaire et projets d’investissements 

Outre la mise au point sur le soutien du gouvernement français à la prise en charge de la crise sanitaire en milieu hospitalier, les deux chefs de gouvernement ont évoqué l’avenir de leur coopération économique et les projets d’investissement entre les deux pays. 

«La France croit toujours en l’amitié avec la Tunisie», déclare le chef du gouvernement tunisien après sa rencontre avec son homologue français. Hicham Mechichi affirme que la France «a exprimé un fort engagement pour doubler ses investissements directs dans le pays.» 

En effet, les deux chefs de gouvernement ont abordé le sujet des préparatifs de la troisième réunion du Haut Conseil de coopération, prévue au mois de mars prochain à Tunis. Développement économique, justice, défense et sécurité, éducation, enseignement supérieur et coopération universitaire, recherche et formation professionnelle, culture, francophonie figureront au programme de cette réunion présidée par les deux Premiers ministres.  

Rappelons que, lors cette visite, Hichem Mechichi était accompagné par le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Investissement, Ali Kooli, du ministre du Tourisme, Habib Ammar, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Olfa Ben Aouda, et du secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti. 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com