Mohammed ben Salmane discute la contribution du budget 2020 à la «Vision 2030»

Le prince héritier Mohammed ben Salmane fait part de ses commentaires au sujet du budget annoncé par le roi Salmane lundi, un budget conçu dans un contexte d’atmosphère économique mondiale difficile (Photo, fournie).
Le prince héritier Mohammed ben Salmane fait part de ses commentaires au sujet du budget annoncé par le roi Salmane lundi, un budget conçu dans un contexte d’atmosphère économique mondiale difficile (Photo, fournie).
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Publié le Mercredi 16 décembre 2020

Mohammed ben Salmane discute la contribution du budget 2020 à la «Vision 2030»

  • Le budget est conçu dans un contexte d’atmosphère économique mondiale caractérisée par des défis, des risques et des politiques protectionnistes
  • Le budget de 2020 continue de soutenir les programmes qui contribuent à réaliser la Vision 2030, assure le prince héritier. Ceci comprend le financement de grands projets, l’aide au développement des moyennes, petites et microentreprises

RIYAD: Après que le roi Salmane a annoncé lundi le budget de l’Arabie saoudite pour 2020, le prince héritier Mohammed ben Salmane a relevé les éléments les plus importants du document et leurs conséquences, et a partagé son point de vue sur le déroulement des réformes économiques au Royaume.

Le prince héritier estime que la transformation économique du pays menée par le gouvernement progresse de manière stable, conformément à la Vision 2030. Le budget pour l’année à venir reflète et renforce l’engagement envers les réformes en confortant les plans et les programmes conçus pour y arriver. Il fixe des objectifs déterminés dans domaines spécifiques afin de créer une société dynamique, une économie prospère et un pays ambitieux.

Il ajoute par ailleurs que le gouvernement compte améliorer la qualité de vie au Royaume en développant et en diversifiant l’économie, en créant plus d’emplois et en améliorant les services gouvernementaux en termes de stabilité économique et financière. Ce sont là les principaux piliers d’une croissance économique durable.

Il a également souligné que les réformes économiques et structurelles  mises en œuvre au cours des trois dernières années ont des effets positifs sur la performance économique et financière du pays. Le Royaume a récemment réalisé des augmentations remarquables des taux de croissance du PIB réel dans le secteur non pétrolier, et le gouvernement encourage le secteur privé à prendre sa place dans l'économie, dont les résultats positifs comprennent une croissance considérable des entreprises, ajoute-t-il. Le gouvernement a également mis en œuvre de nombreux projets majeurs dans des secteurs vitaux et lancé des activités qui aideront à atteindre les objectifs de croissance économique et à créer des emplois, a-t-il indiqué.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a insisté sur l’importance de s’engager avec le secteur privé en tant que partenaire majeur et vital pour le développement du Royaume. Il a également évoqué le programme continu de réformes du gouvernement visant à développer le secteur des affaires et à créer un environnement attractif pour que les investisseurs contribuent à la croissance économique. Cela a permis d’améliorer considérablement le classement du Royaume sur les indices internationaux qui mesurent la compétitivité et la facilité de faire des affaires, a-t-il ajouté.

«Notre cherchons à créer un environnement favorable à l’investissement qui contribue à diriger l’économie nationale vers de larges perspectives de diversification, de croissance et de prospérité», a expliqué le prince héritier. «Le gouvernement continue de mettre en œuvre les étapes de la transformation économique et progresse dans la diversification des bases de production, tout en maintenant la viabilité financière et en offrant des possibilités plus larges pour un avenir meilleur aux générations actuelles et futures.»

Il a par ailleurs mentionné que le gouvernement a une vision claire, des objectifs précis et des plans explicites. Ce dernier travaille sur leur mise en œuvre tout en maintenant la stabilité financière et économique en tant que pilier essentiel de la croissance économique durable.

«Les résultats et indicateurs économiques et financiers confirment que nous sommes sur la bonne voie», a-t-il déclaré. «Nous revoyons et mettons constamment à jour nos politiques, procédures et programmes pour garantir leur efficacité et rectifier leur trajectoire lorsque cela s’avère nécessaire, afin de réaliser les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, en prenant en compte les conditions économiques et financières mondiales et l’intérêt de notre pays et de nos citoyens.»

Le budget saoudien pour l’année 2020 est conçu dans un contexte d’atmosphère économique mondiale caractérisée par des défis, des risques et des politiques protectionnistes. Ces dernières nécessitent une certaine flexibilité dans la gestion des finances publiques et un renforcement de la capacité de l’économie à faire face aux défis et aux risques, dit-il.

«Nous visons, à travers ce budget, à bénéficier des programmes que nous avons entrepris et compter sur eux pour maintenir un équilibre entre la croissance économique et la stabilité financière durable qui garantit cette croissance», a-t-il précisé.

Le prince héritier observe que les politiques de contrôle financier, ainsi que le développement de la gestion financière publique et son efficacité ont contribué à la réduction continue du déficit budgétaire. Celui-ci devait tomber à 4,7 % du PIB en 2019, par rapport à 5,9 % en 2018 et 9,3 % en 2017. Cette chute confirme le succès des efforts en cours pour assurer la durabilité financière, et des progrès dans la mise en œuvre de projets visant à améliorer le secteur privé, a-t-il ajouté.

Le budget de 2020 continue de soutenir les programmes qui contribuent à réaliser la Vision 2030, assure le prince héritier. Ceci comprend le financement de grands projets, l’aide au développement des moyennes, petites et microentreprises, et le soutien aux entrepreneurs. Selon lui, ces éléments font partie des moteurs les plus importants de la croissance économique, qui contribueront à diversifier l’économie et à ouvrir de nouvelles perspectives d’investissement et d’emploi.

Le budget comprend des évaluations de certains de ces programmes et calendriers afin de garantir leur trajectoire vers les objectifs, ainsi que le développement et la modernisation continus des infrastructures et des services gouvernementaux, précise le prince Mohammed. Il a aussi salué l’accent mis par le gouvernement sur l’amélioration de l’efficacité et de la qualité des dépenses, afin d’utiliser au mieux les ressources de l’État pour obtenir le revenu social et économique le plus élevé possible.

Il a ensuite évoqué les développements récents qui concernent la société pétrolière Saudi Aramco, et qui constituent une avancée majeure pour le Royaume, et a exprimé son soutien au renforcement du rôle et de la participation du secteur privé dans l’économie nationale. Les opportunités pour le secteur privé continue d’augmenter, renforçant son rôle dans la croissance et la diversification de l’économie et dans la création d'emplois à moyen et long termes.

Le prince héritier a enfin salué le rôle du Fonds d’investissement public et du Fonds national de développement dans la réalisation de la Vision 2030, comme mécanismes d’investissement local et externe, et en tant que piston de croissance de l’économie locale, ce qui contribue également à la diversification de l’économie et des sources de revenus. Ces objectifs-là sont parmi les objectifs stratégiques les plus importants de la Vision 2030, affirme-t-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban invité à conclure un accord avec l'agence européenne des frontières pour prévenir l'immigration clandestine

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, accueille la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au Grand Sérail, le siège du gouvernement, à Beyrouth, le 2 mai 2024. (AFP)
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, accueille la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au Grand Sérail, le siège du gouvernement, à Beyrouth, le 2 mai 2024. (AFP)
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  • Cette aide intervient dans un contexte d'hostilité croissante à l'égard des réfugiés syriens au Liban et d’une augmentation des flux de migrations irrégulières de Syriens du Liban vers Chypre
  • «Le plus dangereux demeure la recrudescence des tensions entre les réfugiés syriens et les communautés d'accueil libanaises», explique M. Mikati

BEYROUTH: L'Union européenne (UE) a annoncé un programme d'aide pour Liban qui s’élève à un milliard d'euros afin de renforcer les contrôles aux frontières et d'endiguer le flux de demandeurs d'asile et de migrants qui, venant du pays, traversent la Méditerranée vers Chypre et l'Italie.

Cette aide intervient dans un contexte d'hostilité croissante à l'égard des réfugiés syriens au Liban et d’une forte augmentation des flux de migrations irrégulières de Syriens du Liban vers Chypre.

Le Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) a quant à lui décidé de réduire de 50% la couverture des soins de santé pour les réfugiés syriens enregistrés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lors de sa visite à Beyrouth avec le président chypriote, Nikos Christodoulidis, qu'ils espéraient que le Liban conclurait un «accord de coopération» avec Frontex, l'agence européenne des frontières.

Mme Von der Leyen a indiqué que la distribution de l'aide, lancée cette année et qui se poursuivra jusqu'en 2027, sera destinée aux personnes les plus vulnérables, notamment les réfugiés, les personnes déplacées à l'intérieur du pays et les communautés d'accueil.

Cette aide de l'UE est liée à la nécessité pour le Liban de mettre en œuvre les réformes requises et de contrôler ses frontières ainsi que les passages illégaux avec la Syrie. Elle a été accordée dans un contexte de poursuite des hostilités sur le front sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

L’arrivée des deux hauts responsables à Beyrouth s’inscrit dans le prolongement de la réunion spéciale du Conseil européen qui s'est tenue le mois dernier.

À l'issue de cette réunion, le Conseil a affirmé la «détermination de l'UE à soutenir les personnes les plus vulnérables au Liban, à renforcer son soutien à l’armée libanaise et à lutter contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants».

Il a également rappelé «la nécessité de mettre en place les conditions d'un retour sûr, volontaire et digne des réfugiés syriens, telles qu’elles ont été définies par le HCR».

Cette visite au Liban, qui n’a duré que plusieurs heures, a été marquée par une rencontre avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati, et le président du Parlement, Nabih Berri.

À l'issue d'une réunion tripartite et d'une discussion élargie à laquelle ont participé des ministres et des responsables de la sécurité, M. Mikati a salué la compréhension de l'UE à l'égard de la demande de l'État libanais de reconsidérer certaines de ses politiques relatives à l'aide aux réfugiés syriens dans le pays.

M. Mikati a déclaré: «Le Liban a supporté le plus lourd fardeau, mais il ne peut plus continuer à assumer cet état de fait, d'autant plus que les réfugiés représentent environ un tiers de la population libanaise, ce qui entraîne des difficultés, des défis supplémentaires et exacerbe la crise économique du pays.»

Il a ajouté: «Le plus dangereux demeure la recrudescence des tensions entre les réfugiés syriens et les communautés d'accueil libanaises en raison de la récurrence des crimes qui menacent désormais la sécurité nationale.»

M. Mikati a par ailleurs souligné que «la sécurité du Liban va de pair avec celle des pays européens, et vice versa», expliquant que «notre coopération en la matière constitue le véritable point d'entrée de la stabilité».

En outre, a-t-il précisé, «nous refusons que notre pays devienne une patrie de substitution, et personne n’ignore que la solution passe par la recherche de l’excellence politique».

M. Mikati a également demandé à l'UE ainsi qu’aux acteurs internationaux de reconnaître que la plupart des régions syriennes étaient désormais sûres, ce qui faciliterait le retour des réfugiés et leur permettrait d'être assistés dans leur pays d'origine.

Dans un premier temps, ceux qui sont entrés au Liban en 2016 doivent retourner dans leur pays, parce que la plupart d'entre eux ont fui pour des raisons économiques et ne peuvent être considérés comme des réfugiés, a affirmé M. Mikati.

Ce dernier a également mis en garde contre le risque de «transformer le Liban en un pays de transit vers l'Europe», soulignant que «les problèmes qui se posent à la frontière chypriote sont un exemple de ce qui pourrait se produire si la question n'était pas traitée de manière radicale».

Mme Von der Leyen, première présidente de la Commission européenne à se rendre au Liban, a affirmé sa «compréhension de la position libanaise».

«Nous voulons contribuer à la stabilité socio-économique du Liban en renforçant les services de base ainsi que les investissements dans les domaines de l'éducation, de la protection sociale et de la santé, par exemple, pour le peuple libanais», a-t-elle fait savoir.

«Nous vous accompagnerons dans la mise en œuvre des réformes économiques, financières et bancaires essentielles pour redresser la situation économique à long terme du pays. Cela permettrait de restaurer la confiance de la communauté internationale dans les milieux des affaires et dans le secteur bancaire et favoriserait ainsi la reprise des investissements dans le secteur privé.»

La présidente de la Commission européenne a précisé que le programme de soutien à l'armée libanaise et aux forces de sécurité «se concentrera principalement sur la fourniture d'équipements, la formation et la mise en place des infrastructures nécessaires à la gestion des frontières».

«En outre, il serait fort utile pour le Liban de conclure un accord avec Frontex, en particulier en termes d'échange d'informations et de connaissances de la situation.»

«Pour vous faciliter la gestion des migrations, nous nous engageons à maintenir les voies légales d'accès à l'Europe et à réinstaller les réfugiés du Liban dans l'UE», a-t-elle poursuivi.

«Parallèlement, nous comptons sur votre coopération pour prévenir l'immigration clandestine et lutter contre le trafic de migrants.»

«Nous examinerons également les modalités pour rendre l'aide de l'UE plus efficace. Il s'agit notamment d'étudier les moyens de travailler sur une approche plus structurée des retours volontaires vers la Syrie, en étroite collaboration avec le HCR.»

Mme Von der Leyen a souligné que la communauté internationale devrait renforcer son soutien aux programmes humanitaires et de redressement rapide en Syrie.

«Nous sommes profondément préoccupés par l'instabilité de la situation au  sud du Liban et nous pensons que la sécurité du Liban et celle d'Israël ne peuvent être dissociées», a-t-elle renchéri.

«Nous appelons donc à la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des nations unies. Cela doit faire partie d'un règlement diplomatique négocié. Les forces armées libanaises jouent également un rôle essentiel à cet égard et l'UE est prête à travailler au renforcement de leurs capacités.»

M. Christodoulidis, quant à lui, a déclaré que «l'assistance européenne, qui comprend également la lutte contre la contrebande, la gestion et la surveillance des frontières». Le président chypriote a souligné qu’elle «renforcerait les capacités des autorités libanaises à faire face aux différents défis que représentent la surveillance des frontières terrestres et maritimes, la sécurité des citoyens, la lutte contre la traite des êtres humains ainsi que la poursuite des efforts en matière de lutte contre le terrorisme».

M. Christodoulidis a indiqué que les «répercussions des problèmes et des défis» auxquels le Liban se trouve confronté affectent directement Chypre et l'UE.

«Nous devons travailler avec nos partenaires et le HCR au sujet de la question des retours volontaires et reconsidérer la situation de certaines régions en Syrie.»

Il a souligné que le Liban devait mettre en œuvre «les réformes nécessaires et fondamentales conformément aux exigences du Fonds monétaire international et aborder les questions de reddition des comptes. De son côté, Chypre soutiendra les efforts du Liban pour élire un nouveau président, un progrès qui enverra un message politique et symbolique fort en faveur du changement et de la poursuite de la progression».

Le président du Parlement, Nabih Berri, a pour sa part précisé à la présidente de la Commission européenne que le Liban «ne souhaite pas la guerre, étant donné qu’il est resté attaché aux règles d'engagement depuis le début de l'agression israélienne». Selon lui, «Israël continue de les violer en ciblant le territoire libanais en profondeur, sans épargner les civils, les journalistes, les zones agricoles ni les ambulances et en utilisant des armes prohibées par la communauté internationale».

M. Berri a souligné que le pays du Cèdre «sera prêt à poursuivre les discussions sur la mise en œuvre de la résolution 1701 de l'ONU, à laquelle le Liban adhère et envers laquelle il reste toujours engagé, une fois que les efforts internationaux qui visent à mettre fin à l'agression sur la bande de Gaza auront abouti, ce qui se répercutera inévitablement sur le Liban et la région».

Le président du Parlement a exhorté «les parties concernées à se rapprocher du gouvernement syrien, qui est désormais présent sur la plupart de ses territoires, afin de traiter la question des réfugiés».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Décès d'un otage israélien détenu dans la bande de Gaza

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Il en reste 209 retenus dans la bande de Gaza. (AFP).
Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Il en reste 209 retenus dans la bande de Gaza. (AFP).
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  • Dror Or, âgé de 49 ans, a été tué et retenu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, a indiqué dans un communiqué le kibboutz Be'eri où il vivait
  • Son épouse, Yonat, avait été tuée lors de cet assaut tandis que deux de leurs trois enfants, Noam et Alma, âgés respectivement de 17 ans et de 13 ans, avaient été kidnappés puis libérés

JERUSALEM: Un otage israélien retenu dans la bande de Gaza depuis les attaques du Hamas le 7 octobre a été déclaré mort, ont annoncé tôt vendredi les autorités israéliennes et des proches.

Dror Or, âgé de 49 ans, a été tué et retenu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, a indiqué dans un communiqué le kibboutz Be'eri où il vivait et dont les habitants ont été parmi les plus touchés par l'attaque en territoire israélien du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Son épouse, Yonat, avait été tuée lors de cet assaut tandis que deux de leurs trois enfants, Noam et Alma, âgés respectivement de 17 ans et de 13 ans, avaient été kidnappés puis libérés dans le cadre d'un accord de trêve à la fin du mois de novembre.

"Il est désormais confirmé que Dror Or, kidnappé par le Hamas le 7 Octobre, a été assassiné et son corps retenu à Gaza", a indiqué le gouvernement israélien sur son compte X officiel, précisant que Alma, Noam et leur frère Yahli étaient désormais orphelins.

L'annonce du décès de Dror Or intervient alors que les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - attendent la réponse du Hamas à une nouvelle proposition de trêve associée à la libération d'otages.

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont désormais 35 sont mortes en comptant Dror Or.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une vaste offensive dans la bande de Gaza, qui a fait jusqu'à présent plus de 34.500 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste armé.


Des frappes israéliennes blessent huit soldats syriens, affirme Damas

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  • Jeudi soir, "l'ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis la direction du Golan syrien occupé, ciblant un site près de Damas (...) blessant huit soldats"
  • Israël commente rarement les frappes individuelles mais répète régulièrement qu'il ne permettra pas à son ennemi juré, l'Iran, d'accroître sa présence en Syrie

DAMAS: Des frappes aériennes israéliennes ont blessé huit soldats syriens près de Damas, a annoncé le ministère syrien de la Défense vendredi.

Jeudi soir, "l'ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis la direction du Golan syrien occupé, ciblant un site près de Damas (...) blessant huit soldats", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Israël commente rarement les frappes individuelles mais répète régulièrement qu'il ne permettra pas à son ennemi juré, l'Iran, d'accroître sa présence en Syrie.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, rapporte qu'Israël a frappé un bâtiment gouvernemental dans la campagne aux abords de Damas, utilisé par le Hezbollah libanais pro-iranien depuis 2014.

L'armée israélienne a conduit des centaines de frappes en Syrie depuis le déclenchement en 2011 de la guerre civile qui y fait rage, ciblant principalement des positions militaires et des combattants pro-iraniens.

Le nombre de frappes s'est accru depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, lorsque le mouvement islamiste palestinien a mené une attaque meurtrière sans précédent contre Israël.

Le 19 avril, des frappes israéliennes ont ciblé une position de l'armée syrienne dans le sud du pays, selon le gouvernement syrien et l'OSDH.

Le 13 avril, l'Iran a mené une attaque inédite contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays. Téhéran a dit avoir agi en "légitime défense" après l'attaque meurtrière, attribuée à Israël, qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril.

La guerre en Syrie a fait plus de 500.000 morts et des millions de déplacés depuis son déclenchement en mars 2011.