Qui participe au sommet du G20 à New Delhi?

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Publié le Dimanche 10 septembre 2023

Qui participe au sommet du G20 à New Delhi?

  • Depuis 2008, le sommet des leaders du G20 est l'une des assemblées géopolitiques les plus médiatisées au monde
  • Le sommet de cette année est le plus important à ce jour, réunissant des délégations des États membres et une longue liste d'invités

NEW DELHI: Les chefs d'État et de gouvernement et d'autres hauts responsables du groupe des 20 principales économies et des pays alliés se trouvent à New Delhi, la capitale de l'Inde, pour le sommet des leaders du G20 qui se tient ce weekend, visant à trouver des solutions aux défis communs du monde.

Le sommet des leaders de cette année est le plus important à ce jour. Il rassemble d'importantes délégations des États membres et une longue liste d'invités représentant les économies émergentes et les organisations multilatérales du monde.

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Le chancelier allemand Olaf Scholz (2e à droite) regarde le président français, Emmanuel Macron, (4e à gauche) qui arrive pour participer à une session du sommet des dirigeants du G20 au Bharat Mandapam à New Delhi, le 9 septembre 2023 (Photo, AFP).

Parmi les participants figurent:

• Le président argentin, Alberto Fernandez

• Le Premier ministre australien, Anthony Albanese

• Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva

• Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau

• Le Premier ministre chinois, Li Keqiang

• Le président du Conseil européen, Charles Michel 

• Le président français, Emmanuel Macron

• Le Chancelier allemand, Olaf Scholz

• Le président indonésien, Joko Widodo

• La Première ministre italienne, Giorgia Meloni

• Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida

• Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard

• Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov

• Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane

• Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa

• Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol

• Le président turc, Recep Tayyip Erdogan

• Le Premier ministre, britannique Rishi Sunak

• Le président américain, Joe Biden

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(De gauche à droite) Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Azali Assoumani, président de l'Union africaine, Anthony Albanese, Premier ministre australien, Lee Hsien Loong, Premier ministre singapourien, Joe Biden, président des États-Unis, Joko Widodo, président indonésien, et Nadia Calvino, vice-première ministre espagnole, arrivent à la séance d'ouverture du sommet des dirigeants du G20 à New Delhi, le 9 septembre 2023 (Photo, AFP).

Ce samedi, l'Union africaine est devenue un membre permanent du G20, ce qui en fait le deuxième groupe régional à être admis au sein du groupe après l'UE, à la suite d'une proposition présentée par Narendra Modi, Premier ministre de l'Inde et hôte du sommet.

«Conformément au principe de sabka saath (collaboration entre tous), l'Inde a proposé que l'Union africaine devienne membre permanent du G20», a déclaré Modi aux délégués.

L'annonce a été faite au début du sommet du G20 qui dure deux jours, sous les acclamations et les applaudissements, alors qu'Azali Assoumani, président de l'UA et président des Comores, était escorté jusqu'à son siège parmi les autres dirigeants du monde.

Plusieurs dirigeants et hauts responsables d'États non-membres participent également au sommet en tant qu'invités:

• Le Premier ministre bangladais, Cheikh Hasina

• Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte

• Le président égyptien, Abdel-Fattah al-Sissi

• Le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth

• Le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu

• Le vice-premier ministre omanais, Asaad ben Tariq ben Taimur al-Said

• Le Premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong

• La première vice-présidente espagnole, Nadia Calvino 

• Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares

• Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan

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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan (à gauche), le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, et le président américain, Joe Biden, assistent à la «Session II: Une seule famille» au sommet du G20 à New Delhi, en Inde, le 9 septembre 2023 (Photo, REUTERS).

L'Inde a été désignée pour assurer la présidence du G20 le 1er décembre 2022. Plus de 200 réunions ont été organisées dans 60 villes du pays, auxquelles ont participé des hauts responsables, des ministres, des groupes d'engagement et des émissaires, connus sous le nom de «sherpas» dans le jargon du G20.

Ce forum intergouvernemental a été créé en 1999, à la suite de la crise financière asiatique, pour réunir les ministres des Finances de 19 pays et de l'UE afin de traiter des questions communes liées à l'économie mondiale.

Depuis 2008, le sommet des dirigeants du G20 est l'une des assemblées géopolitiques les plus médiatisées au monde.

Soulignant l'importance accordée par le G20 au développement durable des économies émergentes dans les années à venir, la prochaine troïka sera composée de l'Inde, qui assure actuellement la présidence, du Brésil, qui lui succède, et de l'Afrique du Sud, qui vient juste après.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Nouvelle date pour la conférence sur l’État palestinien relancée par la France et l’Arabie saoudite

Un drapeau palestinien flotte face aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. La conférence franco-saoudienne sur la création d'un État palestinien, qui avait été reportée, a été reprogrammée pour les 28 et 29 juillet. (AFP/File Photo)
Un drapeau palestinien flotte face aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. La conférence franco-saoudienne sur la création d'un État palestinien, qui avait été reportée, a été reprogrammée pour les 28 et 29 juillet. (AFP/File Photo)
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  • Initialement prévue du 17 au 20 juin, la conférence a été reportée après le lancement par Israël, le 13 juin, d'une guerre de 12 jours contre l'Iran
  • L'objectif de la conférence, reprogrammée pour les 28 et 29 juillet, est l'adoption urgente de mesures concrètes conduisant à la mise en œuvre d'une solution à deux États

NEW YORK : Une conférence internationale organisée et coprésidée par l'Arabie saoudite et la France pour discuter de la création d'un État palestinien, qui avait été reportée le mois dernier, a été reprogrammée pour la fin du mois.

"La conférence ministérielle sur la solution des deux États reprendra les 28 et 29 juillet ; les détails seront communiqués sous peu", ont confirmé des diplomates à Arab News vendredi.

Initialement prévu du 17 au 20 juin, l'événement, officiellement intitulé "Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États", a été reporté après le lancement par Israël, le 13 juin, de son opération militaire de 12 jours contre l'Iran.

L'événement, convoqué par l'Assemblée générale des Nations unies, aura lieu au siège des Nations unies à New York. L'objectif est l'adoption urgente de mesures concrètes qui conduiront à la mise en œuvre d'une solution à deux États et mettront fin à des décennies de conflit entre Israéliens et Palestiniens.

Au moment du report, le mois dernier, le président français Emmanuel Macron avait déclaré que la conférence était repoussée pour des raisons logistiques et de sécurité, mais avait insisté sur le fait qu'elle se tiendrait "dès que possible".

Ce report ne "remet pas en cause notre détermination à aller de l'avant dans la mise en œuvre de la solution des deux États", avait-il ajouté

M. Macron devrait annoncer officiellement la reconnaissance par la France d'un État palestinien lors de cet événement. Cette semaine, il a exhorté les autorités britanniques à faire de même.

La Palestine est officiellement reconnue par 147 des 193 États membres de l'ONU. Elle bénéficie du statut d'observateur au sein de l'organisation, mais n'en est pas membre à part entière.

Lors d'une réunion préparatoire des Nations unies en mai, Manal Radwan, conseillère au ministère saoudien des affaires étrangères, a déclaré que la conférence intervenait à un moment "d'urgence historique", alors que Gaza "endurait des souffrances inimaginables".

Elle a déclaré que l'Arabie saoudite était honorée de se tenir aux côtés des autres nations engagées dans des efforts diplomatiques pour apporter "un changement réel, irréversible et transformateur, afin d'assurer, une fois pour toutes, le règlement pacifique de la question de la Palestine".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Russie: le suicide apparent d'un ministre sème la peur au sein de l'élite

Roman Starovoït avait été gouverneur de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, avant d'être promu ministre à Moscou en mai 2024, trois mois avant que les troupes ukrainiennes ne prennent le contrôle d'une petite partie de ce territoire lors d'une offensive surprise. Une attaque qui avait été un revers pour le Kremlin. (AFP)
Roman Starovoït avait été gouverneur de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, avant d'être promu ministre à Moscou en mai 2024, trois mois avant que les troupes ukrainiennes ne prennent le contrôle d'une petite partie de ce territoire lors d'une offensive surprise. Une attaque qui avait été un revers pour le Kremlin. (AFP)
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  • Si les circonstances de la mort de Roman Starovoït, âgé de 53 ans, restent floues, les médias russes ont évoqué une enquête pour corruption le visant, assurant qu'il devait être arrêté prochainement
  • Limogé par le président Vladimir Poutine, il s'est probablement donné la mort, selon les premiers résultats de l'enquête, qui est en cours

SAINT-PETERSBOURG: Le suicide probable du ministre russe des Transports, Roman Starovoït, annoncé peu après son limogeage lundi par Vladimir Poutine sur fond d'allégations de corruption, a profondément choqué l'élite politique, où chacun redoute de faire les frais de la chasse aux profiteurs.

Ses funérailles ont eu lieu vendredi dans un cimetière de Saint-Pétersbourg en présence de sa famille et de collègues, mais en l'absence de M. Poutine qui n'a pas non plus participé à la cérémonie d'adieu jeudi.

Si les circonstances de la mort de Roman Starovoït, âgé de 53 ans, restent floues, les médias russes ont évoqué une enquête pour corruption le visant, assurant qu'il devait être arrêté prochainement.

Limogé par le président Vladimir Poutine, il s'est probablement donné la mort, selon les premiers résultats de l'enquête, qui est en cours.

"C'est une grande perte pour nous, très inattendue. Nous sommes tous choqués", a déclaré à l'AFP Vassilissa, 42 ans, l'épouse d'un collègue de M. Starovoït, lors de la cérémonie de jeudi.

"Il était tellement actif, joyeux, il aimait énormément la vie. Je ne comprends pas comment cela a pu arriver", ajoute cette femme, les larmes aux yeux.

Après avoir déposé devant le cercueil de grands bouquets de roses rouges, des anciens collègues de M. Starovoït, en costumes sombres, sont repartis très vite dans leurs luxueuses voitures noires.

Dans une ambiance très lourde rappelant les funérailles dans le film culte "Le Parrain" de Francis Ford Coppola, d'autres personnes interrogées par les journalistes de l'AFP dans la foule ont refusé de parler.

"Bouc émissaire" 

Roman Starovoït avait été gouverneur de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, avant d'être promu ministre à Moscou en mai 2024, trois mois avant que les troupes ukrainiennes ne prennent le contrôle d'une petite partie de ce territoire lors d'une offensive surprise. Une attaque qui avait été un revers pour le Kremlin.

Son successeur à la tête de cette région, Alexeï Smirnov, a lui été arrêté au printemps pour le détournement des fonds destinés à renforcer les fortifications à la frontière. Celle-là même que les Ukrainiens ont traversé facilement, pour n'être repoussés que neuf mois plus tard.

Les autorités "ont essayé de faire de lui (Roman Starovoït) un bouc émissaire", accuse auprès de l'AFP Andreï Pertsev, analyste du média indépendant Meduza, reconnu "indésirable" et interdit en Russie.

L'incursion ukrainienne "s'est principalement produite parce qu'il n'y avait pas assez de soldats pour protéger la frontière", mais c'était "plus facile de rejeter la faute sur un responsable civil", explique-t-il.

L'affaire Starovoït s'inscrit dans une vague récente de répression visant de hauts responsables soupçonnés de s'être enrichis illégalement pendant l'offensive russe en Ukraine. Et selon des analystes, si les scandales de corruption on toujours existé en Russie, la campagne militaire a changé les règles du jeu politique.

"Il existait des règles auparavant, selon lesquelles les gens savaient: une fois qu'ils montaient suffisamment haut, on ne les embêtait plus", estime M. Pertsev. "Mais elles ne fonctionnent plus."

"On ne vole pas" 

Alors que Vladimir Poutine promettait régulièrement de s'attaquer à la corruption - étant lui même accusé de s'être enrichi illégalement par ses détracteurs -, les rares arrestations médiatisées ont été davantage utilisées pour cibler des opposants ou résultaient de luttes internes entre les échelons inférieurs du pouvoir en Russie.

Depuis l'offensive en Ukraine lancée en février 2022, "quelque chose dans le système a commencé à fonctionner de manière complètement différente", souligne la politologue Tatiana Stanovaïa du Centre Carnegie Russie Eurasie, interdit en Russie en tant qu'organisation "indésirable".

"Toute action ou inaction qui, aux yeux des autorités, accroît la vulnérabilité de l'État face aux actions hostiles de l'ennemi doit être punie sans pitié et sans compromis", estime Mme Stanovaïa en définissant la nouvelle approche du pouvoir.

Pour le Kremlin, la campagne en Ukraine est une "guerre sainte" qui a réécrit les règles, confirme Nina Khrouchtcheva, professeure à The New School, une université de New York, et arrière-petite-fille du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev.

"Pendant une guerre sainte, on ne vole pas (...) on se serre la ceinture et on travaille 24 heures sur 24", résume-t-elle.

Signe des temps, plusieurs généraux et responsables de la Défense ont été arrêtés pour des affaires de détournement de fonds ces dernières années. Début juillet, l'ancien vice-ministre de la Défense Timour Ivanov a été condamné à 13 ans de prison.

Cette ambiance, selon Mme Stanovaïa, a créé un "sentiment de désespoir" au sein de l'élite politique à Moscou, qui est peu susceptible de s'atténuer.

"À l'avenir, le système sera prêt à sacrifier des figures de plus en plus en vue," avertit-elle.

 


Un trafic de stupéfiants démantelé entre Espagne et France, 13 arrestations

reize personnes, dont le "donneur d'ordres" présumé, ont été arrêtées par des policiers qui ont démantelé un "important" trafic de drogues importées d'Espagne pour alimenter la région Auvergne-Rhône-Alpes, au terme d'une enquête de près de deux ans, a annoncé vendredi la police. (AFP)
reize personnes, dont le "donneur d'ordres" présumé, ont été arrêtées par des policiers qui ont démantelé un "important" trafic de drogues importées d'Espagne pour alimenter la région Auvergne-Rhône-Alpes, au terme d'une enquête de près de deux ans, a annoncé vendredi la police. (AFP)
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  • 2,4 tonnes de résine de cannabis ont été saisies par les enquêteurs de Office anti-stupéfiants (OFAST) de la police judiciaire de Lyon, qui ont mené ces opérations
  • Dans cette première phase, les 11 suspects ont été mis en examen et sont, depuis, en détention provisoire, selon la DIPN

LYON: Treize personnes, dont le "donneur d'ordres" présumé, ont été arrêtées par des policiers qui ont démantelé un "important" trafic de drogues importées d'Espagne pour alimenter la région Auvergne-Rhône-Alpes, au terme d'une enquête de près de deux ans, a annoncé vendredi la police.

Onze suspects ont été interpellés entre décembre 2023 et juillet 2024, notamment grâce à l'interception par les policiers de deux poids-lourds et d'un convoi de voitures "entre la région lyonnaise et le Gard", "au moment où les stupéfiants étaient remis à des équipes locales", explique la Direction interdépartementale de la police (DIPN) du Rhône dans un communiqué.

Dans le même laps de temps, 2,4 tonnes de résine de cannabis ont été saisies par les enquêteurs de Office anti-stupéfiants (OFAST) de la police judiciaire de Lyon, qui ont mené ces opérations.

Dans cette première phase, les 11 suspects ont été mis en examen et sont, depuis, en détention provisoire, selon la DIPN.

Puis l'enquête a permis l'interpellation, le 30 juin dernier, d'un homme "soupçonné d'être le donneur d'ordres" et, le lendemain, d'un autre suspect, "fugitif condamné en 2016" à sept ans de prison pour trafic de stupéfiants. A son domicile dans l'Ain, "54 kg de cocaïne et plusieurs dizaines de milliers d'euros" ont été saisis, précise le communiqué qui n'en dit pas plus sur le profil de ces hommes. Ils ont été mis en examen le 4 juillet et placés en détention provisoire.

La police considère ainsi avoir réussi le "démantèlement de ce groupe criminel organisé (...) réalisant des importations de stupéfiants depuis l'Espagne vers la région Auvergne-Rhône-Alpes" pour des "quantités importantes".