Mohammed ben Salmane mène des entretiens bilatéraux en marge du sommet du G20

La Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Agence de presse saoudienne)
La Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Agence de presse saoudienne)
Le président argentin Alberto Fernández avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Agence de presse saoudienne)
Le président argentin Alberto Fernández avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Agence de presse saoudienne)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales avec plusieurs dirigeants mondiaux au deuxième jour du sommet du G20 à New Delhi, le 10 septembre 2024 (Photo, SPA/Twitter).
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales avec plusieurs dirigeants mondiaux au deuxième jour du sommet du G20 à New Delhi, le 10 septembre 2024 (Photo, SPA/Twitter).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président turc, Recep Tayyip Erdogan (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président turc, Recep Tayyip Erdogan (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président du Conseil européen, Charles Michel (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président du Conseil européen, Charles Michel (Photo, SPA).
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Publié le Lundi 11 septembre 2023

Mohammed ben Salmane mène des entretiens bilatéraux en marge du sommet du G20

  • Au cours de ces rencontres, les dirigeants ont discuté des relations bilatérales avec l’Arabie saoudite, ainsi que de questions d’ordre régional et mondial
  • Mohammed ben Salmane s’est entretenu avec le président du Conseil européen, Charles Michel

NEW DELHI: Mohammed ben Salmane a tenu des entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants mondiaux et leurs représentants en marge du sommet des dirigeants du G20 dans la capitale indienne, New Delhi, qui s'est achevé dimanche.

Le prince héritier saoudien était à la tête de la délégation du Royaume au sommet avant d'entamer une visite d'État officielle à l'invitation du Premier ministre indien, Narendra Modi, qui comprendra des négociations commerciales et un forum d'affaires.

Samedi, le prince héritier a rencontré le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, et les deux parties ont discuté de l'évolution des relations entre l'Arabie saoudite et le Japon. Les deux pays coopèrent depuis de nombreuses années dans le domaine de l'énergie, notamment de l'hydrogène.

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le Premier ministre japonais, Kishida Fumio (Photo, SPA).

De hauts responsables des deux gouvernements ont assisté aux entretiens, notamment le ministre saoudien des Affaires étrangères du Royaume, le prince Faisal ben Farhane, le conseiller à la sécurité nationale, le Dr Musaed al-Aiban, le ministre du Commerce, le Dr Majid al-Qasabi, le ministre de l'Investissement, Khalid al-Falih, et le ministre des Finances, Mohammed al-Jadaan.

Par ailleurs, le prince héritier s'est entretenu dimanche matin avec le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, au cours duquel il a réitéré l'engagement du Royaume à renforcer les relations avec le pays d'Asie du Sud, selon l'agence de presse saoudienne.

Mohammed ben Salmane a fait part de sa satisfaction quant aux nombreux investissements de l'Arabie saoudite au Bangladesh, notamment le terminal à conteneurs de Patenga, le port de Payra et les projets solaires d'ACWA Power dans tout le pays. M. Hasina a officiellement invité le prince héritier à se rendre au Bangladesh.

Des dirigeants latino-américains se sont également entretenus avec le prince héritier dimanche, parmi lesquels le président argentin, Alberto Fernandez, et le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président argentin, Alberto Fernandez (Photo, SPA).

Le prince héritier s'est aussi entretenu avec Charles Michel, président du Conseil européen.

Tout au long de la présidence indienne du G20, les délégations saoudiennes ont participé de manière proactive à différentes réunions couvrant un large éventail de sujets allant de l'énergie et de la finance à la culture, à la jeunesse et à l'autonomisation des femmes.

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tenu des réunions bilatérales à New Delhi avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva (Photo, SPA).

L'Inde a conclu sa présidence du G20 dimanche après avoir accueilli les dirigeants et les représentants des 19 membres permanents, ainsi que ceux de neuf pays invités et de trois organisations régionales. Le Brésil est maintenant prêt à assumer la présidence du G20 pour 2024.

En acceptant le marteau de cérémonie, le président brésilien, Lula, a déclaré dimanche que la présidence de son pays donnerait la priorité à l'inclusion sociale et à la lutte contre la faim, ainsi qu'à la transition énergétique, au développement durable et à la réforme des institutions de gouvernance mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Négociations de paix au Soudan: le chef de l'armée prêt à «collaborer» avec Trump

Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
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  • Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)"
  • Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise

PORT-SOUDAN: Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt.

Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)", a déclaré le ministère des Affaires étrangères pro-armée dans un communiqué publié à l'issue d'un déplacement officiel à Ryad, à l'invitation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise.

Les négociations de paix menées par les Etats-Unis avec le groupe de médiateurs du Quad (réunissant Egypte, Arabe Saoudite et Emirats) sont à l'arrêt depuis que le général al-Burhane a affirmé que la dernière proposition de trêve transmise par M. Boulos était "inacceptable", sans préciser pourquoi.

Le militaire avait alors fustigé une médiation "partiale" et reproché à l'émissaire américain de reprendre les éléments de langage des Emirats, accusés d'armer les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Abou Dhabi nie régulièrement fournir des armes, des hommes et du carburant aux FSR, malgré des preuves fournies par des rapports internationaux et enquêtes indépendantes.

De leur côté, les FSR ont annoncé qu'ils acceptaient la proposition de trêve mais les attaques sur le terrain n'ont pas pour autant cessé au Kordofan, région au coeur de combats intenses.

Pour l'instant, aucune nouvelle date de négociations n'a été fixée, que ce soit au niveau des médiateurs du Quad ou de l'ONU qui essaie parallèlement d'organiser des discussions entre les deux camps.

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle le nord et l'est du pays - aux FSR, dominantes dans l'ouest et certaines zones du sud.

Depuis la prise du dernier bastion de l'armée dans la vaste région voisine du Darfour, les combats se sont intensifiés dans le sud du pays, au Kordofan, région fertile, riche en pétrole et en or, charnière pour le ravitaillement et les mouvements de troupes.

Le conflit, entré dans sa troisième année, a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".

 


Le prince héritier saoudien rencontre le chef du conseil de transition soudanais pour discuter de la sécurité et de la stabilité

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
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  • La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation
  • Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a rencontré Abdel Fattah Al-Burhan à Riyad lundi pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation.

Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays, a ajouté SPA.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid ben Salmane, le ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, le ministre d'État et conseiller à la sécurité nationale, Musaed bin Mohammed Al-Aiban, le ministre des finances, Mohammed Al-Jadaan, et l'ambassadeur saoudien au Soudan, Ali Hassan Jaafar, ont également assisté à la réunion.


Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

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  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.