Condé Nast nomme Anna Wintour au poste de responsable du contenu de Vogue au niveau mondial

Dame Anna Wintour à la Fashion Week automne hiver 2020 de Milan (Reuters / Photo d’archives)
Dame Anna Wintour à la Fashion Week automne hiver 2020 de Milan (Reuters / Photo d’archives)
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Publié le Vendredi 18 décembre 2020

Condé Nast nomme Anna Wintour au poste de responsable du contenu de Vogue au niveau mondial

  • Anna Wintour devient directrice mondiale de la rédaction de Vogue tout en continuant à superviser le Vogue américain
  • Le PDG de Condé Nast, Roger Lynch, annonce également la nomination de nouveaux directeurs de publication monde pour trois de ses magazines

RIYAD: Dans le cadre d'un programme de restructuration de l’entreprise dévoilé mardi, le géant des médias Condé Nast promeut Anna Wintour, rédactrice en chef du Vogue américain, au poste de responsable du contenu global.

Anna Wintour devient donc directrice mondiale de la rédaction de Vogue tout en continuant à superviser le Vogue américain. Elle dirigera les équipes éditoriales de la société pour toutes ses marques mondiales, à l'exception du New Yorker.

La journaliste, âgée de 71 ans, est l’une des icônes du monde de la mode. Elle est rédactrice en chef du Vogue américain depuis 1988 et conseillère sur le contenu global de Condé Nast depuis 2019.

Elle a également présidé, pendant de nombreuses années, le Met Gala au Metropolitan Museum of Art de New York, et, en 2006, elle a inspiré le personnage joué par Meryl Streep dans le film Le Diable s’habille en Prada.

Dans une note au personnel, le PDG de Condé Nast, Roger Lynch, annonce également la nomination de nouveaux directeurs de publication monde pour trois de ses magazines: AD, Condé Nast Traveler et GQ avec l'intention de créer un poste similaire pour le magazine Wired au printemps.

Selon Roger Lynch, ces changements sont importants pour l'avenir de l'entreprise. Il s’agit maintenant de donner la priorité à «l'expansion des capacités de contenu vidéo et numérique grâce à un investissement global accru dans le contenu de 25 % au cours des quatre prochaines années». Les prévisions montrent «une croissance à deux chiffres sur les revenus en 2021», ajoute-t-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com


Un journaliste conteste les messages du porte-parole américain lors d'une conférence de presse.

Porte-parole de la politique étrangère américaine, Matt Miller,
Porte-parole de la politique étrangère américaine, Matt Miller,
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  • Liam Cosgrove a critiqué Matt Miller pour l'hypocrisie de la position américaine sur le conflit au Moyen-Orient.
  • M. Miller a évité de répondre directement à l'accusation, indiquant qu'il prendrait en compte les « questions politiques », mais il a refusé de commenter l'affirmation de M. Cosgrove.

LONDRES : Le journaliste Liam Cosgrove a vivement critiqué le porte-parole de la politique étrangère américaine, Matt Miller, lors d'une conférence de presse mardi. Il l'a accusé d'hypocrisie pour la position des États-Unis sur le conflit au Moyen-Orient.

Au cours de cette réunion, M. Cosgrove a remis en question l'autorité morale de l'administration américaine face à l'escalade de la violence au Moyen-Orient, qui, selon lui, risque d'entraîner un conflit entre des puissances nucléaires telles que l'Iran et la Russie.

M. Cosgrove a insisté auprès de M. Miller : « Ma question est la suivante : nous entendons souvent dire, en réponse à ces préoccupations, que Poutine ou Khomeini sont des terroristes, comme s'ils étaient intrinsèquement trop mauvais ou immoraux pour que nous puissions négocier avec eux. Mais pendant ce temps, cette administration a financé un génocide à Gaza l'année dernière, et chaque jour vous êtes là à refuser de rendre des comptes à ce sujet. Alors, qu'est-ce qui vous donne le droit de donner des leçons de morale à d'autres pays ?

M. Miller a évité de répondre directement à l'accusation, indiquant qu'il prendrait en compte les « questions politiques », mais il a refusé de commenter l'affirmation de M. Cosgrove.

« Si vous voulez faire un discours, il y a beaucoup d'endroits à Washington où vous pouvez le faire », a déclaré M. Miller.

M. Cosgrove a répondu : « Les gens en ont assez des conneries ici. C'est un génocide (la guerre de Gaza). Vous vous rendez complices de ce génocide. Et vous risquez une guerre nucléaire en Ukraine pour cette guerre par procuration. »

La vidéo de la confrontation a rapidement fait le tour du web, et de nombreux internautes ont félicité M. Cosgrove pour son franc-parler.

« Enfin quelqu'un a eu le courage de dire des choses que nous crions sur nos téléphones depuis un an », a déclaré un internaute.

Un autre a remercié M. Cosgrove d'avoir « dit ce que la plupart des gens de conscience ressentent ».

L'échange houleux entre le correspondant du blog The Grayzone et M. Miller a mis en évidence la frustration croissante à laquelle les journalistes sont confrontés lorsqu'ils couvrent des conflits complexes avec des récits contradictoires.

Depuis que le conflit entre le Hamas et Israël a repris il y a plus d'un an, les médias font l'objet d'une surveillance constante, accusés de partialité pro-israélienne et pro-palestinienne.

Alors que l'accès à Gaza est largement interdit aux journalistes internationaux et que les autorités israéliennes sont accusées de restreindre la liberté des médias, de nombreuses organisations médiatiques affirment que le fait de s'appuyer sur les sources officielles n'a fait qu'accentuer le fossé entre les récits, érodant encore davantage la confiance du public dans l'information et alimentant la propagation de la désinformation.

« Les forces israéliennes ont systématiquement restreint la couverture de Gaza et pris pour cible les journalistes qui prennent d'énormes risques pour rapporter la vérité. Cela a eu un impact direct sur l'accès mondial à l'information sur la guerre, qui est essentiel pour l'intérêt public. Les journalistes doivent être autorisés à faire leur travail et le monde a le droit de savoir ce qui se passe à Gaza. »

 


Pour ses 40 ans, "Dragon Ball" s'offre un jeu vidéo et une nouvelle série

Des visiteurs jouent au jeu 'Dragon Ball - Sparking ! Zero" sur le stand de Bandai Namco Entertainment lors de la journée des médias du salon des jeux vidéo Gamescom à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 août 2024. (AFP)
Des visiteurs jouent au jeu 'Dragon Ball - Sparking ! Zero" sur le stand de Bandai Namco Entertainment lors de la journée des médias du salon des jeux vidéo Gamescom à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 août 2024. (AFP)
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  • Très attendu par les fans, "Dragon Ball: Sparking! ZERO" sort vendredi et promet des affrontements nerveux et pyrotechniques entre les 182 personnages du jeu
  • "C'est un lancement très important pour nous et on espère qu'il marchera", explique à l'AFP Maurice Fontaine, chef de produit en France pour Bandai Namco, l'éditeur du jeu

PARIS: Un jeu vidéo ambitieux, une nouvelle série d'animation... alors que "Dragon Ball" souffle ses 40 bougies en novembre, l'univers imaginé par le japonais Akira Toriyama ne s'est jamais aussi bien porté, malgré la récente disparition de son auteur et des interrogations sur son avenir.

Très attendu par les fans, "Dragon Ball: Sparking! ZERO" sort vendredi et promet des affrontements nerveux et pyrotechniques entre les 182 personnages du jeu - un record -, tous issus du manga mais également des nombreux films et séries de la franchise.

"C'est un lancement très important pour nous et on espère qu'il marchera", explique à l'AFP Maurice Fontaine, chef de produit en France pour Bandai Namco, l'éditeur du jeu.

Il sera disponible sur PC, Playstation 5 et Xbox Series X/S.

"Dragon Ball" - série qui narre les aventures de Son Goku, jeune prodige des arts martiaux qui protège la Terre d'ennemis maléfiques - compte plus d'une centaine de jeux vidéo depuis 1986, vendus à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires dans le monde.

Pour Tadashi Sudo, journaliste et spécialiste des dessins animés, "la structure de l'œuvre, avec de très nombreux combats, et le fait que les personnages grandissent et évoluent" en font le terreau parfait pour des adaptations vidéoludiques.

"Mon premier contact avec la série a été les jeux vidéo", confirme à l'AFP Tsutomu Tanaka, étudiant japonais de 19 ans, qui souligne "la simplicité de l'histoire" et "le caractère des personnages, facile à cerner".

Avec "Dragon Ball: Sparking! ZERO", Bandai Namco a voulu renouer avec les jeux de combats en 3D, dans la lignée des jeux "Budokai Tenkaichi" sortis dans les années 2000 sur Playstation 2, qui figurent parmi les plus populaires de la série.

- Immense popularité -

Ce choix semble lui sourire puisque le jeu été bien reçu par la presse spécialisée, affichant mardi une note de 83 sur 100 sur le site d'agrégation d'avis Metacritic, sur la base de 48 critiques.

Seul regret pour les fans français: le titre ne propose pas les voix françaises qu'ont connues ceux qui ont grandi avec l'émission de TF1 "Club Dorothée" dans les années 1990, malgré un appel lancé par des créateurs de contenu comme le "Joueur du Grenier" (3,8 millions d'abonnés sur YouTube).

A partir de vendredi également, "Dragon Ball Daima", nouvelle série d'animation proposant des versions rajeunies des personnages, sera diffusée en France sur plusieurs plateformes dont Netflix et la chaine payante Mangas.

"Dragon Ball Super", suite du manga parmi les plus vendus de tous les temps jusqu'alors supervisée par Akira Toriyama, connaitra également de nouveaux chapitres malgré la mort du créateur de la saga à l'âge de 68 ans le 1er mars.

Son décès avait provoqué une vague d'émotion mondiale, reflétant l'immense popularité toujours intacte de son univers.

"C'est une œuvre que la génération de mon père aimait beaucoup, donc on les regardait en famille", se souvient Ayase, trentenaire japonaise pour qui la série "fait partie de notre vie".

- "Machine commerciale" -

L'Arabie saoudite a également annoncé en mars la construction du premier parc d'attractions au monde inspiré de Dragon Ball, dont la date d'ouverture n'est pas encore connue.

"La machine commerciale est déjà en place", constate Tadashi Sudo, pour qui l'avenir à court terme de la franchise semble assuré.

Mais "le défi à venir sera de voir si la créativité peut être maintenue sans Toriyama".

"Si les nouvelles idées cessent d'émerger, tout pourrait devenir répétitif et il pourrait être difficile de séduire les nouvelles générations" note-t-il.

Le journaliste s'inquiète également de la bataille liée aux droits de l'œuvre entre la Shueisha (maison d'édition qui détient l'hebdomadaire japonais "Shonen Jump", qui a publié le manga pour la première fois il y a 40 ans) et Capsule Corporation Tokyo, fondée par un ancien éditeur de la Shueisha et proche du créateur de "Dragon Ball".

"Tant que Toriyama était présent, toutes les grandes décisions lui revenaient en dernier ressort, ce qui réduisait les risques de conflits", affirme Tadashi Sudo.

Sa disparition "pourrait compromettre la cohérence et la pérennité de la franchise".


Le hackathon des applications spatiales de la NASA se termine à Djeddah

Douze équipes, comprenant 50 participants, ont collaboré pendant deux jours sous la direction d'experts de l'Université de commerce et de technologie. (Fournie)
Douze équipes, comprenant 50 participants, ont collaboré pendant deux jours sous la direction d'experts de l'Université de commerce et de technologie. (Fournie)
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  • Cet événement a rassemblé les plus grands esprits de la science et de la technologie pour relever des défis spatiaux concrets.
  • Un jury a évalué les projets sur la base de l'innovation, de la faisabilité, de l'impact et de l'exécution.

JEDDAH : Le hackathon NASA International Space Apps Challenge s'est achevé mardi soir à Jeddah, après avoir eu pour objectif de sensibiliser aux sciences de la Terre et de l'espace, aux données de la NASA et à l'exploration.

Organisé par Geeks Valley avec le soutien de l'Agence spatiale saoudienne et de la Commission des communications, de l'espace et de la technologie, cet événement a rassemblé les plus grands esprits de la science et de la technologie pour relever des défis spatiaux concrets.

Douze équipes, comprenant 50 participants, ont collaboré pendant deux jours sous la direction d'experts de l'Université des affaires et de la technologie.

Un jury a évalué les projets sur la base de l'innovation, de la faisabilité, de l'impact et de l'exécution.

Les gagnants ont développé « Vitanova », un jeu vidéo dont l'histoire repose sur une sensibilisation au changement climatique. Le jeu invite les joueurs à utiliser des énergies renouvelables et à comprendre l'impact environnemental des choix qu'ils font.

L'équipe arrivée en deuxième position a mis au point une solution pour protéger les panneaux solaires des tempêtes de poussière, prolongeant ainsi leur durée de vie dans des environnements difficiles.

L'équipe classée troisième a créé « ZeroG Arena », un jeu permettant aux astronautes de lutter contre l'ennui pendant les missions spatiales grâce à des défis compétitifs dans un environnement de microgravité.

L'université de commerce et de technologie a honoré Ali Mohammed Al-Masari, le plus jeune participant, en reconnaissance de ses contributions.

Les gagnants ont reçu des certificats et des opportunités de mentorat, ouvrant la voie à de futures collaborations.