New York s'offre un centre d'arts du spectacle sur le site du 11-Septembre

La gouverneure de New York Kathy Hochul (4e G), Ron Perelman (5e G), l'ancien maire de New York Michael Bloomberg (5e D) et l'actuel maire Eric Adams (4e D) tiennent un ruban lors de l'inauguration du Perelman Performing Arts Center (PAC NYC) et de la cérémonie de coupure de ruban, le 13 septembre 2023 à New York. (AFP).
La gouverneure de New York Kathy Hochul (4e G), Ron Perelman (5e G), l'ancien maire de New York Michael Bloomberg (5e D) et l'actuel maire Eric Adams (4e D) tiennent un ruban lors de l'inauguration du Perelman Performing Arts Center (PAC NYC) et de la cérémonie de coupure de ruban, le 13 septembre 2023 à New York. (AFP).
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Publié le Jeudi 14 septembre 2023

New York s'offre un centre d'arts du spectacle sur le site du 11-Septembre

  • Il s'agit de la dernière étape de la reconstruction de la pointe sud de Manhattan où se dressaient, jusqu'au 11 septembre 2001, les deux tours jumelles du World Trade Center
  • On y trouve à la place deux impressionnants bassins en guise de mémorial, un gigantesque musée du souvenir et un ensemble de gratte-ciel, dont la tour géante One World Trade Center

NEW YORK: Deux jours après le 22e anniversaire des attentats jihadistes du 11-Septembre, New York a inauguré un nouveau centre d'arts du spectacle sur le site des attaques, dernière étape de la renaissance de ce quartier meurtri de Manhattan.

La gouverneure de l'Etat de New York Kathy Hochul, le maire de la mégapole Eric Adams, l'un de ses prédécesseurs Michael Bloomberg, et le milliardaire Ron Perelman, qui a donné son nom au centre d'arts vivants, ont tenu ensemble -- plutôt que coupé -- un gros ruban d'inauguration.

Le Perelman Performing Arts Center (PAC NYC) doit ouvrir 19 septembre avec une série de cinq concerts.

Il s'agit de la dernière étape de la reconstruction de la pointe sud de Manhattan où se dressaient, jusqu'au 11 septembre 2001, les deux tours jumelles du World Trade Center.

On y trouve à la place deux impressionnants bassins en guise de mémorial, un gigantesque musée du souvenir et un ensemble de gratte-ciel, dont la tour géante One World Trade Center (WTC).

"J'ai perdu mon mari David et à chaque fois que je me rends sur ce site, je change d'état d'esprit: d'un sentiment d'une perte brutale et inexplicable (...) à, deux décennies plus tard, quelque chose qui me remplit d'espoir", a témoigné lors d'une cérémonie Paula Grant Berry, membre du jury qui avait choisi le design du mémorial du 11-Septembre.

Après les attaques, les dirigeants new-yorkais voulaient ériger sur "Ground Zero" un centre d'arts qui porterait à son fronton une citation du compositeur et chef d'orchestre américain Leonard Bernstein, après l'assassinat de John F. Kennedy en 1963: "Cela sera notre réponse à la violence: faire de la musique encore plus intensément, de manière encore plus belle et plus fidèlement encore".

Cette promesse a été lue au PAC NYC où été joué un titre de "West Side Story" composé par Bernstein et Stephen Sondheim, "Somewhere".

Le bâtiment, un cube de verre, béton, acier et marbre, a été construit pendant des années au pied du nouveau WTC.

D'une surface de 12.000 m2, il a coûté 500 millions de dollars sur des fonds privés, dont 75 millions donnés par Ron Perelman et 130.000 par Michael Bloomberg.

Pour les amateurs de danse, opéra, musique, théâtre, le PAC NYC a trois amphithéâtres modulables de 90 à 950 places.

"Les arts, comme on le sait tous, sont au coeur de ce qui fait de New York un phare pour les peuples du monde entier", a jugé Michael Bloomberg qui fut maire durant la décennie qui a suivi le 11-Septembre (2002-2013).

Les attentats les plus meurtriers de l'Histoire ont fait au total 2.977 morts (dont 2.753 au WTC) et près de 6.300 blessés selon un bilan officiel.


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com