Décès du sculpteur colombien Fernando Botero

L'artiste colombien Fernando Botero s'exprime lors du lancement des livres "Botero, 80 ans" du Colombien Santiago Velez, et "Fernando Botero, la recherche du style, 1949-1963" du Colombien Christian Padilla au musée Antioquia à Medellin, département d'Antioquia, Colombie, le 22 janvier 2013. (Photo  Raul Arboleda AFP)
L'artiste colombien Fernando Botero s'exprime lors du lancement des livres "Botero, 80 ans" du Colombien Santiago Velez, et "Fernando Botero, la recherche du style, 1949-1963" du Colombien Christian Padilla au musée Antioquia à Medellin, département d'Antioquia, Colombie, le 22 janvier 2013. (Photo Raul Arboleda AFP)
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Publié le Vendredi 15 septembre 2023

Décès du sculpteur colombien Fernando Botero

  • Selon la presse colombienne, qui saluait vendredi matin à l'unisson «le plus grand artiste colombien de tous les temps», le maître avait vu son état de santé s'aggraver ces derniers jours, souffrant notamment d'une pneumonie
  • «Fernando Botero, le peintre de nos traditions et de nos défauts, le peintre de nos vertus, est mort», a annoncé vendredi sur le réseau X (ex-Twitter) le président colombien Gustavo Petro

BOGOTÁ, Colombie : Le peintre et sculpteur colombien Fernando Botero, célèbre pour ses personnages aux formes voluptueuses et considéré comme l'un des plus grands artistes du XXe siècle, est décédé.

«Fernando Botero, le peintre de nos traditions et de nos défauts, le peintre de nos vertus, est mort», a annoncé vendredi sur le réseau X (anciennement Twitter) le président colombien Gustavo Petro

«Le peintre de notre violence et de notre paix. De la colombe mille fois rejetée et mille fois placée sur son trône», a ajouté le chef d'Etat, en référence à l'un des animaux emblématiques de l'artiste.

Il n'a donné aucuntre précision sur le lieu de son décès. Fernando Botero, né en 1932 à Medellin, dans le centre de la Colombie, est considéré comme l'un des plus grands artistes du XXe siècle.

Selon la presse colombienne, qui saluait vendredi matin à l'unisson «le plus grand artiste colombien de tous les temps», le maître avait vu son état de santé s'aggraver ces derniers jours, souffrant notamment d'une pneumonie.

- «Quitter ce monde» -

«Je pense souvent à la mort et cela m'attriste de quitter ce monde et de ne plus pouvoir travailler parce que je prends beaucoup de plaisir à mon travail», avait confié le «maestro» à l'AFP lors d'un entretien à l'occasion de ses 80 ans en 2012.

Fils d'un représentant de commerce, il s'initie à l'art très tôt. A l'âge de 15 ans, il vendait déjà ses dessins de tauromachie aux portes des arènes de Bogota.

«Quand j'ai débuté, c'était un métier exotique en Colombie, qui n'était pas bien vu et n'offrait aucun avenir. Lorsque j'ai dit à ma famille que je comptais me dédier à la peinture, ils m'ont répondu: +Bon d'accord, mais nous ne pouvons pas t'aider+», racontait l'artiste colombien le plus coté au monde.

Après une première exposition individuelle à Bogota dans les années 1950, il part pour l'Europe, séjournant en Espagne, France et Italie où il découvre l'art classique. Son oeuvre est aussi influencée par l'art précolombien et les fresques du Mexique, où il s'installera plus tard.

Sa carrière décolle dans les années 1970 lorsqu'il rencontre le directeur du musée allemand de New York, Dietrich Malov, avec lequel il organisera plusieurs expositions à succès. «Totalement inconnu, sans même un contrat avec une galerie de New York, j'ai alors commencé à être contacté par les plus grands marchands d'art du monde», racontait-il.

Les dimensions hors du commun de son art, qui deviendront sa marque de fabrique, se révèlent en 1957 dans le tableau «Nature morte avec mandoline». Il peint alors l'ouïe centrale (ouverture) de la mandoline trop petite, en comparaison avec la taille de l'instrument.

Ainsi, expliquait-il, «entre le petit détail et la générosité du tracé extérieur, une nouvelle dimension apparaît, plus volumétrique, plus monumentale, plus extravagante».

- Pas «gros» -

Pour l'artiste, le qualificatif de «gros» ne convenait pas à ses personnages. Amoureux de la Renaissance italienne, il se disait «défenseur du volume» en art moderne. Sa sculpture, également marquée par le gigantisme, a occupé une place très importante dans sa carrière, développée essentiellement à Pietrasanta, en Italie.

Il a partagé pendant des années sa vie entre ce coin de Toscane, New York, Medellin et Monaco où il continuait de créer.

L'artiste, qui disait ne jamais savoir ce qu'il allait peindre le lendemain, s'est inspiré de la beauté, mais aussi des tourments de son pays, marqué par un conflit armé de plus d'un demi-siècle.

En 1995, une bombe placée au pied de sa sculpture «L'Oiseau» avait tué 27 personnes à Medellin. Cinq ans plus tard, il avait fait don d'une réplique baptisée «L'Oiseau de la paix».

Son oeuvre met en scène guérillas, séismes, maisons de passe. Il a aussi peint une série sur les prisonniers du pénitencier américain d'Abu Ghraib, en Irak.

L'artiste a aussi été un grand mécène, avec des donations estimées à plus de 200 millions de dollars. Il a donné aux musées de Medellin et de Bogota nombre de ses oeuvres, et des dizaines de tableaux de sa collection privée, dont des Picasso, Monet, Renoir, Miro...

Pour ses 90 ans, sa ville natale lui avait consacré une exposition pour lui dire «merci».

Ses oeuvres sont aussi visibles en plein air dans de nombreuses villes du monde, l'artiste estimant que les expositions dans les espaces publics sont un «rapprochement révolutionnaire» de l'art avec le public.

Une idée qu'il avait étrennée en 1992 sur les Champs-Elysées à Paris, puis près du Grand canal de Venise et face aux pyramides d'Egypte. Ses statues ont aussi voyagé jusqu'en Chine en 2015.

Marié trois fois, la dernière à la sculptrice grecque Sophia Vari, le «maestro» a souffert de la mort de l'un de ses enfants, à l'âge de quatre ans, dans un accident de voiture.

Son oeuvre, de plus de 3.000 tableaux et 300 sculptures, démontre son insatiable appétit de créer. La seule idée d'abandonner les pinceaux «me terrorise plus que la mort», disait-il.


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.