Journée mondiale du tourisme à Riyad: Durabilité, autonomisation des jeunes et nouvelles destinations au menu

Des ministres, des dirigeants de compagnies aériennes et des responsables du secteur hôtelier ont participé aux débats, le premier jour de la conférence de la Journée mondiale du tourisme 2023, à Riyad (Photo AN/Huda Bashatah).
Des ministres, des dirigeants de compagnies aériennes et des responsables du secteur hôtelier ont participé aux débats, le premier jour de la conférence de la Journée mondiale du tourisme 2023, à Riyad (Photo AN/Huda Bashatah).
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Publié le Vendredi 29 septembre 2023

Journée mondiale du tourisme à Riyad: Durabilité, autonomisation des jeunes et nouvelles destinations au menu

  • Sous le thème «Peuples, planète et prospérité», la journée d'ouverture s’est penchée sur le tourisme responsable et la création d'emplois
  • Quelque 500 responsables gouvernementaux, dirigeants du secteur et représentants de la presse et des Nations unies de 120 pays participent à cet événement

RIYAD: La capitale de l'Arabie saoudite a accueilli mercredi des dirigeants, des experts et des investisseurs du secteur mondial du tourisme, le jour de l'ouverture d'une conférence consacrée à la Journée mondiale du tourisme, qui a été créée par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) en 1980 et qui est célébrée le 27 septembre de chaque année.

Cet événement spécial, visant à reconnaître le pouvoir du tourisme dans le rapprochement de diverses cultures, a attiré plus de 500 responsables gouvernementaux, dirigeants du secteur, délégués de l'ONU, ainsi que journalistes étrangers et régionaux de 120 pays.

La première journée de cet événement, qui s’étend sur deux jours, a comporté des tables rondes, des séances de réseautage et des communications axées sur les thèmes principaux de la durabilité, des répercussions environnementales, de l'éducation et de la création d'emplois.

Cela survient à un moment particulièrement excitant pour le tourisme en Arabie saoudite, en conjonction avec le développement de nouvelles destinations à travers le Royaume, grâce aux investissements conjoints des secteurs public et privé dans ce domaine, ainsi qu'à la mise en place en septembre 2019 du système de visa électronique flexible pour les visiteurs.

«En moins de cinq ans, le Royaume est passé d'une destination inconnue à une destination incontournable, et je suis convaincu que les pays du monde entier s'inspireront de cet exemple et le suivront eux-mêmes», a déclaré aux délégués Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l'OMT des Nations unies, lors de la cérémonie d'ouverture.

«C’est un pays qui regarde toujours vers l’avenir, et qui voit grand. Le Royaume est également un grand investisseur dans le tourisme. Notre dernier rapport sur les investissements touristiques, en collaboration avec le Financial Times, a montré que l'Arabie saoudite était actuellement le deuxième plus important pays en termes de projets d'investissement direct étranger dans l’ensemble du Moyen-Orient et de l’Afrique. Je suis fier de dire que nous comptons sur le soutien de l’Arabie saoudite.»

La première journée de cet événement, qui s’étend sur deux jours, a comporté des tables rondes, des séances de réseautage et des communications axées sur les thèmes principaux de la durabilité, des répercussions environnementales, de l'éducation et de la création d'emplois (Photo AN/Huda Bashatah).

Le Royaume préside cette année le Conseil exécutif de l'OMT et abrite son siège au Moyen-Orient. Au mois de juin de l'année dernière, l'Arabie saoudite a accueilli la 116e réunion du Conseil, dont l'un des aboutissements a été l'Appel à l'action de Djeddah. Celui-ci a reconnu le besoin pressant d’améliorer la gouvernance du secteur du tourisme, en mettant l’accent sur les investissements ciblés, la promotion durabilité, l’accroissement de la résistance, ainsi que l’amélioration de la formation et de l’éducation.

Reflétant les thèmes principaux de la conférence, à savoir «Les peuples, la planète et la prospérité», les événements de la première journée se sont concentrés sur des sujets tels que la durabilité, la lutte contre le changement climatique à travers des pratiques touristiques responsables, le rapprochement interculturel et de l'autonomisation des jeunes.

La table ronde intitulée «Le pouvoir du tourisme: établir des ponts», a réuni un groupe d'experts de renom, à savoir Julia Simpson, PDG du World Travel and Tourism Council; Nika Gilauri, PDG de Reformatics; Niall Gibbons, responsable du tourisme à Neom; Leo Wang, PDG du Swiss Education Group; et Mehmet Nuri Ersoy, ministre turc de la Culture et du Tourisme.

«Les voyages et le tourisme sont un secteur d’une extrême importance à l'échelle mondiale», a affirmé Julia Simpson à Arab News. «Ils emploient une personne sur dix dans le monde, et sur chaque 10 dollars (1 dollar = 0,95 euro) gagnés, un dollar provient des voyages et du tourisme.»

«Il est particulièrement intéressant de noter que l'Arabie saoudite accueille la Journée mondiale du tourisme des Nations unies ici à Riyad. Cela revêt une importance particulière en raison de la décision du Royaume d'investir 800 milliards de dollars dans ce secteur, marquant ainsi une transformation significative de son économie», a-t-elle ajouté.

Julia Simpson, PDG du Travel and Tourism Council, a affirmé à Arab News que le secteur du voyage et du tourisme employait une personne sur dix dans le monde (Photo AN/Huda Bashatah).

Dans son discours d'ouverture mercredi, Ahmed al-Khateeb, ministre saoudien du Tourisme, a mis en relief la transformation rapide du secteur au cours des dernières décennies.

«En 1970, le tourisme et les voyages internationaux représentaient moins de 3% du PIB mondial. Aujourd'hui, après la pandémie, ils enregistrent une reprise significative et se rapprochent rapidement de la barre des 10%», a-t-il précisé.

«En tant qu’industrie, le nombre de voyageurs est passé de 180 millions au début des années 1970 à près de 1,5 milliard en 2019, ce qui représente une augmentation de près de 700 %.»

Alors que le secteur touristique de l’Arabie saoudite, comme celui d’autres pays, a souffert de la pandémie de Covid-19, il a connu une reprise rapide grâce à des investissements de plusieurs milliards de dollars qui devraient créer un million d’emplois au cours des dix prochaines années, et doubler le nombre de visiteurs étrangers d’ici 2032.

«L'Arabie saoudite est un grand producteur de pétrole et l'une des puissances déterminantes sur l'axe mondial», a indiqué Julia Simpson. «Mais les Saoudiens ont également décidé, en tant que pays relativement jeune, d’ouvrir leurs portes aux visiteurs du monde entier. Joignant le geste à la parole, ils ont des projets très intéressants qui sont actuellement en plein essor.»

Le tourisme est responsable d'environ 8% des émissions mondiales de carbone, en grande partie en raison des vols et d'autres moyens de transport, ainsi que de la forte consommation d'énergie du secteur hôtelier.

L'Arabie saoudite préside cette année le Conseil exécutif de l'OMT des Nations unies et abrite son siège au Moyen-Orient (Photo AN/Huda Bashatah).

Consciente de la nécessité de réduire les émissions de carbone et de promouvoir des pratiques durables favorables à l’environnement, l’Arabie saoudite apporte sa contribution pour protéger les habitats naturels et favoriser la biodiversité. À titre d’exemple, dans l’ancienne région désertique d’AlUla, les autorités plantent des arbres indigènes, protègent les espèces menacées et réintroduisent même des félins comme le léopard d’Arabie.

Parallèlement, sur la côte de la mer Rouge, le Royaume construit un centre scientifique pour étudier la santé des récifs coralliens du monde.

«L'environnement est d'une importance cruciale pour les voyages et le tourisme pour deux raisons», a précisé Julia Simpson à Arab News.

«Premièrement, les gens ne seront pas enclins à explorer le monde s’il n’y a pas une richesse de beautés naturelles à admirer et d'animaux à découvrir. Il est dans notre intérêt de protéger biodiversité naturelle qui nous entoure et d’en être les gardiens.

«Deuxièmement, nous devons être conscients des émissions de gaz à effet de serre résultant de nos voyages et du tourisme.»

Des recherches sont en cours dans le Royaume pour concevoir des avions plus légers et déterminer les itinéraires opérationnels les plus efficaces afin de promouvoir une utilisation plus efficiente du carburant, a ajouté Simpson.

Des recherches sont actuellement en cours en Arabie saoudite pour concevoir des avions plus légers et déterminer les itinéraires opérationnels les plus efficaces afin de favoriser une utilisation plus économe du carburant.

Au mois de juin de l'année dernière, l'Arabie saoudite a accueilli la 116e réunion du Conseil, dont l'un des aboutissements a été l'Appel à l'action de Djeddah qui a reconnu le besoin pressant d’améliorer la gouvernance du secteur du tourisme (Photo AN/Huda Bashatah).

Peter Bellew, directeur des opérations de la nouvelle compagnie aérienne Riyadh Air, a expliqué à Arab News comment leur approche en tant que nouvelle entreprise leur permet de commencer avec des pratiques particulièrement axées sur la durabilité, notamment en investissant dans l'innovant Boeing 787.

«Nous n’avons pas d’héritage sur lequel nous appuyer, ce qui signifie que nous pouvons véritablement tout construire à partir de zéro», a-t-il affirmé. «Le Boeing 787 est l'avion le plus économe en carburant jamais créé. Il dispose d’incroyables technologies en fibre de carbone et de moteurs très efficaces.»

«De plus, la manière dont nous avons formé notre équipage et la manière dont nous opérerons l'avion impliqueront l'adoption de toutes les méthodes disponibles pour économiser du carburant et réduire les émissions de carbone.»

«Nous allons nous concentrer sur le recyclage. Dans les aéroports où nous opérons, nous essaierons d’optimiser l’utilisation des équipements électroniques au sol. Nous testerons également des équipements terrestres alimentés à l’hydrogène.»

Peter Bellew, directeur des opérations de la nouvelle compagnie aérienne Riyadh Air, a expliqué à Arab News comment leur approche en tant que nouvelle entreprise leur permet de commencer avec des pratiques particulièrement axées sur la durabilité, notamment en investissant dans l'innovant Boeing 787 (Photo AN/Huda Bashatah).

Une autre séance de la conférence de mercredi, intitulée «Investir dans nos destinations: le potentiel des nouveaux lieux à découvrir», a mis en évidence la variété des nouvelles destinations à travers le Royaume et dans le monde.

Gines Martinez Cerdan, PDG du groupe Jumbo Tours, qui fait partie d'Alpitour World; Gregory Djerejian, responsable des investissements et des affaires juridiques du groupe Red Sea Global; Roula Jouny, PDG de Tourism 365; Rosa Ana Morillo Rodriguez, ministre espagnole de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme; et Doan Van Viet, vice-ministre vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme, figuraient au nombre des intervenants.

Gregory Djerejian a affirmé que la côte ouest du Royaume connaissait un développement rapide, avec une série de nouveaux hôtels et complexes touristiques prévus pour ouvrir dès le mois de novembre de cette année. 

«Le premier hôtel que nous ouvrirons est le Six Senses, niché sur le plateau des dunes avec une aile importante consacrée au spa», a-t-il indiqué à Arab News.

«Nous prenons les réservations à partir du 1er novembre, et juste après, nous aurons le St. Regis et le Nujuma, un Ritz Carlton Reserve, sur les îles Ummahat.»

En 2024, Red Sea Global ouvrira également Desert Rock, un complexe hôtelier situé dans les spectaculaires paysages désertiques de la côte de la mer Rouge, conçu par Oppenheim Architecture.

Gregory Djerejian, responsable des investissements et des affaires juridiques de Red Sea Global, a indiqué que Red Sea Global formait activement de jeunes Saoudiens pour travailler dans le secteur, à travers diverses initiatives et partenariats avec un certain nombre d'institutions (Photo AN/Huda Bashatah).

Un autre moment fort de la journée d’ouverture a été la réunion portant sur l’importance de l’éducation dans le secteur hôtelier et l’autonomisation de la jeunesse saoudienne.

Gregory Djerejian a affirmé que Red Sea Global formait activement de jeunes Saoudiens pour travailler dans le secteur, à travers diverses initiatives et partenariats avec un certain nombre d'institutions.

«Nous considérons cela comme une partie importante de notre mission car c'est leur pays, c'est leur avenir», a-t-il confié.

Ahmed al-Khateeb, ministre saoudien du Tourisme, a annoncé l'inauguration de l'école de tourisme et d'hôtellerie de Riyad. C’est «un cadeau de l’Arabie saoudite au monde», a-t-il dit.

Les autorités du Royaume donnent la priorité à la création d’emplois pour les jeunes de moins de 34 ans, qui constituent la majorité de la population du pays. Le secteur du tourisme devrait contribuer de manière significative à l'ouverture de ces nouvelles opportunités d'emploi.

«Il y a eu un vaste changement dans ce secteur au cours des dernières années», a affirmé à Arab News Günter Gebhard, vice-président régional et directeur général du Four Seasons Hotel Riyadh.

«Depuis mon arrivée en Arabie saoudite en 2018, j'ai été témoin de transformations spectaculaires dans le secteur, ainsi qu'en ce qui concerne l'emploi des citoyens saoudiens. Il est remarquable de constater qu'il y a seulement quatre ou cinq ans, l'hôtellerie et le tourisme n'étaient pas encore considérés comme des secteurs majeurs pour l'emploi, mais ils se sont considérablement développés depuis pour devenir des choix de carrière ambitieux pour de nombreux jeunes Saoudiens.»

«Nous sommes également en train d'examiner des programmes de développement au sein de notre entreprise, notamment la création d'une académie visant à former et à encourager davantage de Saoudiens à travailler dans le secteur du tourisme, étant donné la forte demande dans cette industrie. Actuellement, huit projets sont déjà en cours.»

Guenter Gebhard, vice-président régional et directeur général du Four Seasons Hotel Riyadh a indiqué qu'ils étaient en train d'examiner des programmes de développement au sein de leur entreprise, visant à former et à encourager davantage de Saoudiens à travailler dans le secteur du tourisme (Photo AN/Huda Bashatah).

L’ambition à long terme est de créer des postes de direction dans le secteur auxquels les jeunes du Royaume pourront un jour ou l’autre répondre.

«Nous essayons de trouver des moyens de cultiver cette dynamique d'engagement positif afin d'attirer des personnes instruites dans ce secteur et en faire les futurs dirigeants», a précisé Guenter Gebhard.

«J'ai hâte de désigner le directeur général saoudien du Four Seasons dans les toutes prochaines années.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le nucléaire iranien et l'Opep+ font baisser les cours du pétrole

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

WASHINGTON : Les prix du pétrole ont perdu jeudi de la vitesse, d'une part en raison d'informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire, et d'autre part, car l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

« Ce qui a fait bouger les prix aujourd'hui » est la nouvelle qu'un responsable américain « va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire », commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'émissaire de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer Abbas Araghchi à Oslo. 

Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé ces informations, qui précisent qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers.

« Le marché s'est fortement replié à la suite de cette information », note M. Yawger, ce qui a effacé une partie de la prime de risque géopolitique.

Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), l'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023 et possède les troisièmes réserves prouvées, derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite.

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. Selon de nombreux analystes, le cartel devrait réintroduire 411 000 barils par jour sur le marché.

Cette hausse, similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. 

Si l'Opep+ ajoute « un total de 2,2 millions de barils » par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, « cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025 », estime M. Yawger.

Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley prévoit même que le prix du baril de Brent descendra cette année à 60 dollars, en raison de la hausse de la production interne à l'Opep+ et de celle des pays en dehors du cartel.

Le marché du brut est également affecté par la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), de 3,8 millions de barils.

« La demande d'essence » est par ailleurs décevante, avec une baisse importante par rapport à la période précédente (-10,8 %). 


Chalhoub Group réaffirme son engagement en matière de durabilité

Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
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  • Le groupe poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone
  • Le Chalhoub Group ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques

DUBAI: Le Chalhoub Group a publié son 11e rapport annuel de durabilité, soulignant une fois de plus l'intégration des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son modèle d'affaires.

À travers ce rapport de 2024, le groupe réaffirme son engagement envers les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), en se concentrant sur trois piliers majeurs : les Personnes, les Partenaires et la Planète.

Des initiatives environnementales ambitieuses

Le Chalhoub Group poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone à travers les émissions de Scope 1, 2 et 3. Dans cette optique, le groupe a déjà enregistré une réduction de 12% des émissions de Scope 1 et a converti 11% de sa flotte B2C en véhicules électriques.

De plus, le Chalhoub Group a lancé son tout premier projet de restauration des récifs coralliens, avec un engagement de restauration de 58,6 m², dans le cadre de son objectif à long terme de restaurer 500 m² d'ici 2030.

«Chez Chalhoub Group, nous restons engagés à mener une durabilité significative, affinant continuellement notre approche en écoutant, apprenant et nous adaptant. Alignés sur notre feuille de route Net Zéro d'ici 2040. (…) Notre programme de partenariat avec les marques continue de favoriser des stratégies collaboratives de réduction des émissions à travers notre chaîne de valeur,» a declaré Florence Bulte, directrice de la durabilité du Chalhoub Group.

Un engagement fort envers le bien-être des employés

Le bien-être des employés est un axe fondamental pour Chalhoub Group. Reconnu par Son Altesse le Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et l'Autorité pour la Petite Enfance d'Abou Dhabi, le groupe a obtenu le label "Parent-friendly" en 2024, confirmant ainsi l'approche centrée sur les personnes qui est au cœur de son modèle d'affaires.

Ce label met en valeur les initiatives de Chalhoub Group en matière de congés parentaux, de flexibilité au travail et de soutien au bien-être familial, des efforts qui dépassent largement les standards régionaux. En effet, le groupe offre 90 jours de congé maternité et 30 jours de congé paternité, contribuant ainsi à instaurer une véritable culture de soutien à la famille.

Pour Patrick Chalhoub, président exécutif du groupe, «La durabilité n'est pas seulement un principe directeur, elle est au cœur de notre stratégie à long terme. Au cœur de tous nos efforts, il y a une conviction simple mais puissante : nos employés sont notre atout le plus précieux. Favoriser une culture inclusive, valorisante et saine est essentiel pour créer un environnement propice et libérer tout le potentiel de nos équipes.»

Favoriser l'inclusion et la diversité

Avec un engagement constant envers le bien-être de tous ses collaborateurs, l’accessibilité a toujours été une priorité pour Chalhoub Group. Plus de 400 fonctionnalités d'accessibilité ont été intégrées dans ses bureaux et espaces de vente, et le groupe emploie actuellement 34 Personnes de Détermination.

Ces efforts contribuent à instaurer une véritable culture de belonging et d'inclusivité, permettant à chaque membre de l'équipe de participer pleinement à la réussite collective.

«Chez Chalhoub Group, nous croyons que l'excellence opérationnelle doit refléter nos valeurs, et cela inclut l'inclusivité. Les principes de diversité, d'équité et d'inclusion (DE&I) sont pleinement intégrés dans notre manière de diriger, recruter et constituer nos équipes,» explique Andreu Marco, directeur des opérations du Chalhoub Group.

Vers un modèle durable à long terme

Le groupe ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques.

À titre d'exemple, Chalhoub Group a collaboré avec Schneider Electric pour organiser des ateliers conjoints et des sessions de sensibilisation des fournisseurs, visant à réduire les émissions de Scope 3. Ce partenariat a également abouti au développement d'outils et de programmes de formation sur la réduction des émissions de carbone, dans une démarche d'amélioration continue.

«Notre collaboration avec nos partenaires et marques repose sur un échange mutuel d'expertise en matière de durabilité tel est le cas avec Schneider Electric. (…) Nous avons également co-développé des kits de réduction des émissions de carbone et des programmes de formation mensuels,» precise Florence Bulte, en soulignant l'importance de ces collaborations.

Le Chalhoub Group continue de renforcer ses actions en matière de durabilité, avec des initiatives concrètes qui visent à allier impact positif, innovation et collaboration, tout en plaçant l'humain au cœur de son modèle.


L'Arabie saoudite et le Maroc s'apprêtent à renforcer leurs liens économiques

Cette visite s'inscrit dans la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements. (Shutterstock)
Cette visite s'inscrit dans la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements. (Shutterstock)
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  • La délégation saoudienne a tenu plusieurs réunions avec les ministres pour discuter de questions stratégiques liées au commerce et à l'investissement.
  • Le Maroc est le 57e partenaire commercial du Royaume en termes d'exportations.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite et le Maroc sont prêts à renforcer leurs liens économiques en développant le commerce et la coopération dans les domaines de l'agriculture, des énergies renouvelables et du développement durable, à la suite de la visite d'une délégation d'entreprises saoudiennes à Rabat.

Dans le cadre d'un voyage d'affaires qui a débuté le 29 juin en Mauritanie et au Maroc, une délégation de la Fédération saoudienne du commerce, dirigée par le président Hassan Moejeb Al-Huwaizi et accompagnée de 30 investisseurs et responsables d'entreprises, s'est rendue à Rabat pour explorer les opportunités d'investissement et renforcer la coopération entre les secteurs public et privé.

La délégation a tenu plusieurs réunions avec des ministres pour discuter de questions stratégiques liées au commerce et à l'investissement, selon l'agence de presse saoudienne.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements, reflétant ainsi la vision commune de l'avenir entre le Royaume et le Maroc. Le volume de leurs échanges commerciaux a atteint 5 milliards de SR (1,33 milliard de dollars) en 2024, avec des exportations d'Arabie saoudite totalisant 4,3 milliards de SR et des importations s'élevant à 640 millions de SR.

Selon le SFC, le Maroc est le 57e partenaire commercial du Royaume en termes d'exportations et le 51e en termes d'importations. Les principales exportations de l'Arabie saoudite vers le Maroc comprennent les voitures et les véhicules, les fils isolés, les engrais chimiques et les vêtements pour femmes. Les principales importations en provenance du Maroc sont le pétrole raffiné, les voitures et les véhicules, les accessoires pour véhicules et le blé.

"La délégation a entamé ses réunions avec le ministre de l'industrie et du commerce, Ryad Mezzour, afin de discuter des moyens de renforcer la coopération commerciale et d'accroître le volume des échanges commerciaux entre les deux pays", a rapporté l'agence SPA.

La délégation a également rencontré le ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts, Ahmed El-Bouari, qui a souligné le potentiel important des secteurs agricole et maritime, ouvrant de nouveaux horizons à la coopération en matière de production et d'exportation.

Les rencontres ont comporté une séance avec Karim Zaidan, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, au cours de laquelle ont été discutées les opportunités d'investissement et les projets communs contribuant au développement durable, selon l'APS.

La délégation saoudienne a également rencontré la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, afin d'explorer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, en mettant l'accent sur l'échange d'expériences et d'expertise dans ce secteur vital.

L'économie marocaine fait preuve d'une résilience et d'une diversification continues, le volume du commerce extérieur du pays atteignant 120 milliards de dollars en 2024, selon les données du FSC.

Le produit intérieur brut du pays pour la même année est estimé à 155 milliards de dollars, ce qui souligne l'activité soutenue dans les secteurs clés. Le pays bénéficie d'une note de crédit BB+ et se classe au 60e rang mondial en termes de performance économique.

Le secteur des services reste l'épine dorsale de l'économie marocaine, représentant 54,2 % du PIB national. Il est suivi par l'industrie (24,5 %) et l'agriculture (11,06 %), ce qui reflète une contribution équilibrée des moteurs économiques modernes et traditionnels.

En termes de composition des échanges, les principaux produits importés par le Maroc sont les fruits, les textiles et les équipements de transport. Parallèlement, les principales exportations du pays comprennent les produits chimiques, les biens industriels, ainsi que le cuir et le caoutchouc. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com