Guerre Israël-Gaza: le CICR en contact avec le Hamas pour la libération des otages

Un ressortissant thaïlandais étreint des membres de sa famille après son arrivée sur un vol en provenance d'Israël à l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, le 12 octobre 2023. Les Thaïlandais travaillant en Israël sont rentrés dans le royaume à la suite d'une attaque surprise contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas. (AFP).
Un ressortissant thaïlandais étreint des membres de sa famille après son arrivée sur un vol en provenance d'Israël à l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, le 12 octobre 2023. Les Thaïlandais travaillant en Israël sont rentrés dans le royaume à la suite d'une attaque surprise contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas. (AFP).
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Publié le Jeudi 12 octobre 2023

Guerre Israël-Gaza: le CICR en contact avec le Hamas pour la libération des otages

  • Nous sommes prêts à effectuer des visites humanitaires; faciliter la communication entre les otages et les membres de leur famille; et pour faciliter toute éventuelle libération", a souligné dans ce texte Fabrizio Carboni, le directeur régional du CICR
  • La prise d'otages est interdite par le droit international humanitaire et toute personne détenue doit être immédiatement libérée, a aussi rappelé M. Carboni

GENEVE: Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est en contact avec le Hamas et les autorités israéliennes pour oeuvrer à la libération des otages pris en Israël par le mouvement islamistes ce week-end, selon un communiqué diffusé jeudi.

Le CICR implore aussi "les deux parties de réduire les souffrances des civils."

"En tant qu'intermédiaire neutre, nous sommes prêts à effectuer des visites humanitaires; faciliter la communication entre les otages et les membres de leur famille; et pour faciliter toute éventuelle libération", a souligné dans ce texte Fabrizio Carboni, le directeur régional du CICR pour la région Proche et Moyen-Orient.

La prise d'otages est interdite par le droit international humanitaire et toute personne détenue doit être immédiatement libérée, a aussi rappelé M. Carboni.

Des dizaines d'Israéliens et d'étrangers, soldats, civils, enfants et femmes, seraient aux mains du Hamas dans la bande de Gaza depuis son offensive en Israël.

Les autorités israéliennes recensent 150 otages, alors que des centaines de personnes sont encore portées disparues et des corps toujours en cours d'identification.

Aucune libération officielle n'est intervenue à ce stade.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a aussi lancé un processus de négociations avec le Hamas en vue d'obtenir la libération des otages, avait indiqué mercredi soir une source officielle à l'AFP.

Le responsable du CICR s'inquiète aussi du sort des civils dans la bande de Gaza, qui est bombardée sans relâche par les forces armées israéliennes en riposte à l'attaque du Hamas. La guerre a déjà fait plusieurs milliers de morts depuis samedi.

Israël a délcaré un blocus total de l'étroit territoire surpeuplé où se pressent plus de 2 millions de personnes, coupant l'eau, l'électricité et le gaz.

À mesure que Gaza est privé d’électricité, "les hôpitaux perdent l’électricité, mettant en danger les nouveau-nés placés dans des incubateurs et les patients âgés sous oxygène. La dialyse rénale s’arrête et les radiographies ne peuvent pas être prises", rappelle le responsable.

"Sans électricité, les hôpitaux risquent de se transformer en morgues", a-t-il martelé, soulignant aussi que l'eau potable est déjà difficile d'accès.

"Aucun parent ne veut être obligé de donner de l’eau sale à un enfant assoiffé", insiste le responsable.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.