Israël-Hamas: le Conseil de sécurité de l'ONU rejette une résolution russe, nouvelle réunion mardi

Riyad H. Mansour, ambassadeur de la Mission permanente d'observation de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, s'exprime lors d'une séance d'information avant une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations Unies à New York, le 13 octobre 2023. (AFP).
Riyad H. Mansour, ambassadeur de la Mission permanente d'observation de l'État de Palestine auprès des Nations Unies, s'exprime lors d'une séance d'information avant une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations Unies à New York, le 13 octobre 2023. (AFP).
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Publié le Mardi 17 octobre 2023

Israël-Hamas: le Conseil de sécurité de l'ONU rejette une résolution russe, nouvelle réunion mardi

  • La projet russe de résolution a été approuvé par cinq Etats membres du Conseil  -- dont la Russie et la Chine --, rejeté par quatre autres (Etats-Unis, Royaume-Uni, France et Japon) et six se sont abstenus, parmi lesquels le Brésil
  • Moscou est «extrêmement inquiet de la catastrophe humanitaire sans précédent à Gaza et du risque très élevé d'un élargissement du conflit» à toute la région, a prévenu le diplomate russe

NATIONS UNIES : Le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté lundi soir une résolution proposée par la Russie pour un "cessez-le-feu humanitaire" entre Israël et le Hamas, au moment où était annoncée la visite de Joe Biden en Israël mercredi.

Alors que la diplomatie s'active pour éviter une "catastrophe humanitaire" et un embrasement régional -- la guerre ayant déjà fait au moins 1 400 morts côté israélien et 2 750 côté palestinien --, le Conseil de sécurité se retrouvera mardi soir pour se prononcer sur un second texte soumis cette fois par le Brésil.

La projet russe de résolution a été approuvé par cinq Etats membres du Conseil  -- dont la Russie et la Chine --, rejeté par quatre autres (Etats-Unis, Royaume-Uni, France et Japon) et six se sont abstenus, parmi lesquels le Brésil.

Pour être adoptée, une résolution nécessite l'approbation d'au moins neuf des 15 membres du Conseil, sans veto d'un des cinq membres permanents (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine).

L'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia a déploré que les pays occidentaux aient "bloqué un message commun et unique du Conseil de sécurité pour répondre à des intérêts purement égoïstes et politiques".

Moscou est "extrêmement inquiet de la catastrophe humanitaire sans précédent à Gaza et du risque très élevé d'un élargissement du conflit" à toute la région, a prévenu le diplomate russe.

Son homologue britannique Barbara Woodward lui a répondu que Londres "ne pouvait pas soutenir une résolution qui évite de condamner les attaques terroristes du Hamas".

Les vies palestiniennes comptent

Invité à s'exprimer, l'ambassadeur de la Palestine à l'ONU Riyad Mansour a "imploré" le Conseil de "ne pas envoyer de signal selon lequel les vies palestiniennes ne comptent pas".

"N'osez pas dire qu'Israël n'est pas responsable des bombes qu'il lâche sur les têtes (des Palestiniens), ne justifiez pas les tueries (...) Ce qui se passe à Gaza n'est pas une opération militaire. C'est une agression à grande échelle contre notre peuple, des massacres contre des civils innocents", a tonné le diplomate palestinien.

L'ambassadeur israélien Gilad Erdan, également convié, a rappelé que l'ONU était "une institution fondée (en 1945) sur les cendres de l'Holocauste, le génocide du peuple juif" et que l'attaque meurtrière du 7 octobre par le Hamas, qu'il a comparé aux "nazis", était une "autre tentative de génocide des juifs".

La réunion a duré trois heures sans être interrompue par l'annonce à Tel Aviv, par le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, de la visite mercredi du président Biden en solidarité avec son allié israélien.

Les 15 Etats membres du Conseil étaient censés également se prononcer sur une seconde résolution présentée par le Brésil, président de l'instance en octobre.

D'après des diplomates, le Conseil de sécurité se réunira de nouveau mardi à 22H00 GMT.

Le texte russe appelait à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté" et à un accès humanitaire "sans entrave" à la bande de Gaza en état de siège.

Mais sans désigner le Hamas, ce qui était inacceptable pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.

Le projet de résolution du Brésil condamne lui spécifiquement "les odieuses attaques terroristes du Hamas".


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com