Des dizaines de morts dans les raids israéliens, nouvelles aides pour Gaza

Israël a annoncé l'intensification de ses frappes sur la bande de Gaza en préparation d'une invasion terrestre de l'enclave palestinienne (Photo d'illustration, AFP).
Israël a annoncé l'intensification de ses frappes sur la bande de Gaza en préparation d'une invasion terrestre de l'enclave palestinienne (Photo d'illustration, AFP).
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Publié le Lundi 23 octobre 2023

Des dizaines de morts dans les raids israéliens, nouvelles aides pour Gaza

  • Dans ce contexte de craintes d'un embrasement régional, l'armée israélienne a annoncé avoir intensifié ses frappes dans la bande de Gaza
  • Au Vatican, le pape François a appelé à la fin de la guerre et à une augmentation de l'aide humanitaire à la bande de Gaza

RAFAH: Des dizaines de Palestiniens dont des enfants ont été tués dans la bande de Gaza dimanche dans des raids intenses israéliens contre ce territoire assiégé, où de nouvelles aides ont été acheminées au 16e jour d'une guerre déclenchée par une attaque meurtrière du Hamas.

Face au risque d'un embrasement régional, le président américain Joe Biden a discuté au téléphone avec les dirigeants du Canada, d'Allemagne, d'Italie et de Grande-Bretagne, ainsi qu'avec le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël.

Alors qu'Israël semble se préparer à une offensive terrestre contre la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, l'Iran, allié du mouvement palestinien et du Hezbollah libanais, a averti les Etats-Unis et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable".

Le Pentagone a annoncé un renforcement de son dispositif militaire dans la région après des "escalades par l'Iran et ses forces affiliées", et son chef Lloyd Austin a prévenu que son pays n'hésiterait "pas à agir" si ses intérêts étaient visés.

Sur le terrain, l'armée israélienne a intensifié ses frappes dans la bande de Gaza, un porte-parole affirmant que "des dizaines" de combattants du Hamas y avaient été tués.

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La ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 20 octobre 2023 (Photo, AFP)

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les raids les plus meurtriers ont eu lieu à Deir al-Balah, où 80 personnes dont des femmes et des enfants ont péri et plusieurs immeubles ont été détruits. Des raids ont également visé Khan Younès et Rafah (sud).

A la morgue de Deir el-Balah, une femme éclate en sanglots en découvrant le corps de sa fille et de plusieurs enfants de sa famille, les Natil. Les noms de trois d'entre eux, Layan, Hani et Joane, sont écrits au feutre sur leurs jambes.

La dernière guerre

"Nous dormions chez nous, nous avons été réveillés quand les vitres ont explosé et des briques sont tombées. Nous nous en sommes sortis miraculeusement", témoigne à Rafah une survivante, Oum Ahmad.

L'armée israélienne a appelé maintes fois les civils du nord de la bande de Gaza à fuir vers le sud pour se mettre à l'abri. Mais les frappes sans relâche sur le territoire continuent de toucher le sud.

Israël s'est juré "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien, classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

"Cela doit être la dernière guerre à Gaza. Pour la simple raison qu'il n'y aura plus de Hamas", a affirmé le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948. Plus de 1.400 personnes ont été tuées, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, d'après les autorités. Le Hamas a en outre enlevé 212 Israéliens ou étrangers.

Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, en majorité des civils dont plus de 1.500 enfants, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens incessants qui ont détruit des quartiers entiers, selon le ministère de la Santé du Hamas.

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La morgue de l'hôpital Al-Aqsa de Deir Balah, dans le centre de la bande de Gaza, suite à une frappe israélienne le 22 octobre 2023 (Photo, AFP).

Et d'après l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), 29 de ses employés ont été tués depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza, petit territoire

«Flux continu»

En Israël, les sirènes d'alerte aux roquettes ont de nouveau retenti, dans le sud limitrophe du territoire palestinien, mais aussi dans le centre, a indiqué l'armée sans faire état de victimes. Un soldat a été tué près de Gaza par une roquette palestinienne.

A Revivim (sud), des Israéliens ont assisté aux funérailles de plusieurs personnes tuées le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri, où les commandos du Hamas ont massacré au moins 100 personnes, d'après les autorités.

"Il nous faut l'assurance que cela n'arrivera plus, et ce n'est pas le sentiment que nous avons", a dit Romy Gold, un ex-parachutiste de 70 ans, présent aux funérailles.

A Jérusalem, des Israéliens ont manifesté pour réclamer le retour des otages aux mains du Hamas.

Deux jours après l'attaque du Hamas, Israël a imposé un "siège complet" à Gaza -soumise à un blocus israélien depuis plus de 16 ans-, en coupant l'approvisionnement en eau, électricité et nourriture.

L'ONU a évoqué une "situation catastrophique" et fait état d'au moins 1,4 million de Palestiniens déplacés.

Dimanche, un nouveau convoi de 17 camions d'aides est entré à Gaza depuis l'Egypte. Du carburant a été également acheminé depuis Rafah.

Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des hôpitaux en particulier les couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, a averti l'Unicef.

La Maison Blanche a annoncé un accord entre Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour que Gaza bénéficie d'un "flux continu" d'aides.

Selon les autorités du Hamas, 165.000 logements ont été endommagés par les bombardements israéliens, soit la moitié des habitations dans la bande de Gaza, et 20.000 ont été détruits ou rendus inhabitables.

«Arrêtez, arrêtez»

L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.

A cette frontière, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre.

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Les partisans des mouvements libanais Hezbollah et Amal se rassemblent dans la banlieue sud de Beyrouth le 20 octobre 2023 pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien (Photo, AFP).

En soirée, l'armée a affirmé avoir mis en échec une tentative "de deux cellules terroristes du Hezbollah" de lancer des roquettes sur Israël, en tirant sur elles.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prévenu que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël.

Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.

"La guerre est toujours une défaite, c'est une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez, arrêtez !", a lancé le pape François.


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.