Le Liban accuse Israël de pratiquer la «politique de la terre brûlée»

Des volontaires de la défense civile libanaise éteignent un feu de forêt qui se serait déclaré après un tir d'obus israélien à Aïta ach-Chab, près de la frontière sud du Liban avec Israël, le 26 octobre 2023 (Photo, AFP).
Des volontaires de la défense civile libanaise éteignent un feu de forêt qui se serait déclaré après un tir d'obus israélien à Aïta ach-Chab, près de la frontière sud du Liban avec Israël, le 26 octobre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 27 octobre 2023

Le Liban accuse Israël de pratiquer la «politique de la terre brûlée»

  • Les habitants de la ville frontalière d'Aïta ach-Chab ont exhorté les forces de maintien de la paix de l'ONU, les troupes libanaises et le personnel de la défense civile à se joindre aux efforts déployés pour éteindre les incendies
  • Nabih Berri a dénoncé ce qu'il a décrit comme «la politique de la terre brûlée qu'Israël mène dans la bande de Gaza et le long des frontières du sud du Liban»

BEYROUTH: Les pompiers libanais s'efforçaient jeudi de contenir une série d'incendies nocturnes qui auraient été déclenchés par des obus israéliens au phosphore tirés sur des forêts et des vergers près de la frontière méridionale du pays.

Les habitants de la ville frontalière d'Aïta ach-Chab ont exhorté les forces de maintien de la paix de l'ONU, les troupes libanaises et le personnel de la défense civile à se joindre aux efforts pour éteindre les incendies qui ont ravagé les terres agricoles avoisinantes.

Des témoins oculaires ont déclaré que les incendies ont fait exploser des mines terrestres et des bombes à fragmentation laissées par les bombardements israéliens.

Les bombardements israéliens ont entravé les tentatives des troupes libanaises d'atteindre les forêts menacées près d'Aïta ach-Chab et ont également piégé les travailleurs syriens dans les fermes d'élevage à la périphérie de la ville voisine d'Aitaroun.

Nabih Berri, président du Parlement libanais, a dénoncé ce qu'il a décrit comme «la politique de la terre brûlée qu'Israël mène dans la bande de Gaza et le long des frontières du Liban-Sud».

Il a déclaré que des obus au phosphore blanc, interdits au niveau international, étaient tirés sur le Liban à la vue des envoyés internationaux réunis dans la région.

Le personnel de la Croix-Rouge libanaise a récupéré jeudi les corps de deux combattants du Hezbollah tués par des tirs israéliens près de la ville de Yaroun. Ces meurtres portent à 40 le nombre de victimes du groupe militant au cours des deux dernières semaines.

Israël a annoncé la veille que ses forces avaient intercepté un missile sol-air lancé depuis le sud du Liban, selon le journal israélien Yedioth Ahronoth.

«La défense aérienne a intercepté le missile lancé depuis le territoire libanais en direction d'un drone militaire de l'armée israélienne, et un avion de l'armée de l'air israélienne a frappé la source du tir de missile dans le sud du Liban», a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

Par ailleurs, le gouverneur de Baalbek-Hermel, Bachir Khadr, a signalé qu'il s'était entretenu avec des organisations internationales au sujet d'un plan d'urgence destiné à faire face aux éventuelles répercussions de «la guerre contre Gaza et des événements survenus à la frontière sud du Liban».

Guerre psychologique

Le gouvernorat de Baalbek-Hermel est considéré comme un bastion du Hezbollah.

Khadr a signalé que le pire scénario serait que le Liban entre dans une guerre à grande échelle qui serait plus dure que le conflit de juillet 2006 avec Israël.

«Nous devons nous préparer au pire, tout en espérant que nous n'atteindrons pas ce scénario», a-t-il prévenu.

Khadr a averti que le gouvernorat ne serait pas un refuge approprié en cas de guerre «parce qu'il ferait partie de la bataille».

«Nous devons agir en tenant compte du fait que cette région pourrait faire l'objet de frappes aériennes ou d'incursions israéliennes, ce qui signifie qu'elle sera l'un des champs de bataille au Liban.

«Nous ne prévoyons pas d'accueillir des personnes déplacées, mais nous élaborons un plan d'urgence afin de déterminer les zones les plus sûres pour les déplacements dans le gouvernorat, même si l'expérience avec l'ennemi israélien indique qu'il n'y a pas de zones sûres», a-t-il expliqué.

Jihad Haidar, responsable de la salle de gestion des catastrophes du gouvernorat, a mis en garde contre «les risques de guerre psychologique et électronique, avec des rumeurs et des couvertures médiatiques comportant de faux renseignements».

«Il est nécessaire de faire preuve de contrôle et de précision, de sensibiliser le public et de rechercher des informations auprès de sources fiables», a-t-il soutenu.

«Nous pourrions être confrontés à la destruction de bâtiments et d'infrastructures, et nous devons être pleinement préparés, fournir du matériel pour retirer les décombres, ouvrir des routes alternatives pour le sauvetage, les secours et l'évacuation, sécuriser les centres de sécurité et les abris, et fournir des sources d'eau, de nourriture et de médicaments», a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
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  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.


Les troupes israéliennes pénètrent davantage dans Rafah alors que les chars coupent la ville en deux

Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
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  • Quatre soldats israéliens ont été tués alors que le Hamas et le Djihad islamique opposent une résistance farouche
  • L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l'ampleur de l'invasion totale dont il menaçait

JEDDAH : Les troupes israéliennes ont pénétré davantage dans Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi, alors que leurs chars coupaient la ville en deux et encerclaient la partie orientale.

Les forces israéliennes ont fait face à une résistance farouche de la part des combattants du Hamas et du Jihad islamique. Par ailleurs, les combats ont également repris dans le nord de Gaza, où le Hamas s'est regroupé après avoir été chassé plus tôt dans la guerre. Quatre soldats israéliens ont été tués lors de ces combats.

L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l’ampleur de l’invasion totale dont il menaçait. Les États-Unis et d'autres alliés d'Israël s’opposent vivement à une offensive majeure, et Washington a menacé de suspendre les livraisons d'armes à Israël.

Cependant, les violents combats ont secoué la ville et font craindre l'imminence d'un assaut plus dévastateur à venir.

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a rapporté que plus de 110 000 personnes avaient fui Rafah, et que des familles, déjà contraintes à plusieurs déplacements pendant la guerre, ont dû le faire à nouveau.

« L'invasion totale n'a pas encore commencé et la situation est déjà désastreuse », a témoigné Raëd Al-Fayomi, un réfugié à Rafah. « Il n'y a ni nourriture ni eau. »

Les personnes en fuite ont établi de nouveaux camps de tentes à Khan Younes, partiellement détruite lors d'une précédente offensive israélienne, et dans la ville de Deir Al-Balah. L'organisation caritative Projet Espoir a signalé une augmentation du nombre de personnes de Rafah cherchant des soins pour des blessures par explosion, des infections et des grossesses dans sa clinique à Deir Al-Balah.

« Les gens sont contraints de fuir vers le néant. Il n'y a pas de maisons ni d'abris appropriés où se réfugier », a déploré Moses Kondowe, le chef d'équipe de l'organisation à Gaza à Rafah.

Georgios Petropoulos, un responsable de l'aide de l'ONU, a souligné le manque d'approvisionnement des travailleurs humanitaires pour s'installer dans de nouveaux endroits.

« Nous ne disposons tout simplement pas de tentes, de couvertures, de literie, ni des articles essentiels attendus par une population en mouvement et normalement fournis par le système humanitaire », a-t-il expliqué.

Les combats à Rafah ont rendu les points de passage cruciaux de l'aide inaccessibles, alors que les denrées alimentaires et autres fournitures étaient en quantité critique, selon les agences d'aide. Le Programme alimentaire mondial n'aura plus de nourriture à distribuer dans le sud de Gaza d'ici samedi, a averti Petropoulos.

De plus, les groupes d'aide ont signalé que le carburant sera également bientôt épuisé, ce qui entraînera l'interruption des opérations critiques des hôpitaux et la cessation des livraisons de secours dans le sud et le centre de Gaza.