Frappes sur des hôpitaux de Gaza, le bilan israélien de l’opération du 7 octobre revu à la baisse

Des familles palestiniennes fuyant la ville de Gaza et d'autres parties du nord de Gaza vers les zones méridionales, marchent le long d'une route le 10 novembre 2023 au milieu des batailles en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (AFP)
Des familles palestiniennes fuyant la ville de Gaza et d'autres parties du nord de Gaza vers les zones méridionales, marchent le long d'une route le 10 novembre 2023 au milieu des batailles en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (AFP)
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Publié le Samedi 11 novembre 2023

Frappes sur des hôpitaux de Gaza, le bilan israélien de l’opération du 7 octobre revu à la baisse

  • Vendredi, le Hamas a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus grand du territoire où la guerre a mis le système de santé «à genoux», selon l'OMS
  • Le Hamas a attribué cette frappe à Israël, comme le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya

JÉRUSALEM: Des frappes meurtrières dans le nord de la bande de Gaza ont touché vendredi, selon des responsables palestiniens, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour échapper aux bombardements israéliens.

Plus d'un mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante lancée sur son sol par le Hamas le 7 octobre, Israël a revu à la baisse, à environ 1 200 morts, en majorité des civils, le bilan de cette attaque.

En représailles, Israël a déclenché une guerre pour "éradiquer" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, et pilonne sans relâche le petit territoire palestinien assiégé, plongé dans une situation humanitaire catastrophique.

Vendredi, le Hamas a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus grand du territoire où la guerre a mis le système de santé "à genoux", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Hamas a attribué cette frappe à Israël, comme le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya. Celui-ci a aussi affirmé que l'hôpital avait reçu "une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d'une école" de la ville accueillant des déplacés.

"Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le médecin.

L'armée, qui n'a pas commenté ces affirmations, avait indiqué jeudi soir qu'une de ses divisions menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche" de l'hôpital. Elle a affirmé vendredi qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.

«Des morgues qui débordent»

Le directeur général de l'OMS a lancé vendredi un nouveau cri d'alarme devant le Conseil de sécurité de l'ONU, affirmant que la moitié des 36 hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnent "plus du tout" et que "plus de 250 attaques" ont visé le secteur de la santé à Gaza et en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre.

"La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie, des dizaines de milliers de personnes réfugiées dans les hôpitaux", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Dans la ville de Gaza en ruines, où les denrées de base manquent, les combats ne cessent de gagner en intensité alors que grossissent les colonnes de familles fuyant vers le sud.

Dans la cour de l'immense complexe hospitalier al-Shifa, Mohammed Rihane marche avec des béquilles, tandis que résonnent les explosions alentour. "Les gens meurent, déchiquetés dans les rues et on ne peut pas aller les chercher", confie-t-il à l'AFP.

Arrêter le «carnage»

Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza.

"Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas. Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence", a-t-il déclaré.

Le président français Emmanuel Macron a pour sa part "exhort(é) Israël à cesser" les bombardements tuant des civils à Gaza, dans un entretien accordé à la BBC diffusé vendredi soir. "Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués." Il n'y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela", a-t-il estimé.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réagi en soulignant que "la responsabilité de tout tort fait aux civils incombe au Hamas", qui a déclenché la guerre avec les massacres du 7 octobre et qui utilise des civils comme "boucliers humains".

Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.

Depuis, les bombardements israéliens ont fait 11 078 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, parmi lesquels 4 506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, détient en outre 239 otages, selon l'armée israélienne.

Ces derniers jours, l'armée a déclaré mener des combats acharnés contre le Hamas au cœur de la ville de Gaza, où se trouve selon elle le "centre" de l'infrastructure du mouvement palestinien, retranché dans un réseau de tunnels.

Le directeur de l'hôpital al-Shifa a fait état de tirs de chars israéliens sur la maternité, tandis qu'un journaliste de l'AFP a vu au moins sept corps près de l'hôpital.

Un père de famille de 32 ans, qui se fait appeler Abou Mohammed, a raconté à l'AFP s'être réfugié à al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza, avec 15 de ses proches après des bombardements sur son quartier dans l'est.

«Aucun endroit sûr»

"Il n'y a aucun endroit sûr, l'armée a frappé al-Shifa, je ne sais plus quoi faire", dit-il.

Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains, ce que dément le mouvement.

"Les chars israéliens assiègent quatre hôpitaux de l'ouest de la ville de Gaza", a affirmé vendredi le ministère de la Santé du Hamas.

Des témoins ont vu notamment l'hôpital pour enfants d'al-Rantissi encerclé par des chars.

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens tiraient vendredi sur l'hôpital al-Quds, parlant d'au moins un mort.

Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza, où les combats sont les plus intenses, vers le sud, selon les Etats-Unis.

Cette route a encore été empruntée par 30 000 personnes vendredi malgré des "explosions" qui y ont fait des morts, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

«Pas d'eau»

Vendredi, plusieurs dizaines de milliers de civils, selon les autorités israéliennes, se sont à nouveau dirigés vers le sud.

Parmi eux se trouvait Mounir al-Raï, venu de l'immense camp de réfugiés de Chati où, raconte-t-il, l'armée israélienne tire depuis les airs, la mer, au sol avec ses chars, sans discrimination, où "des maisons s'écroulent sur leurs habitants".

Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du territoire, dans des conditions désastreuses.

"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, dans la ville de Khan Younès, après des jours de marche.

Selon l'Ocha, le nombre de déplacés s'élève à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza.

L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.

Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.

Pendant ce temps, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis la bande de Gaza vers Israël, où des sirènes ont retenti vendredi à Tel-Aviv. Deux femmes ont été blessées par des éclats d'obus, selon les secours.

Samedi, les pays de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui craignent une escalade du conflit doivent se réunir en urgence à Ryad.

L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté jeudi trois drones qui se dirigeaient vers son territoire, et a frappé vendredi la Syrie après la chute d'un drone sur une école dans le sud d'Israël.

Israël est confronté "à plusieurs fronts", a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée, Richard Hecht.

L'armée a également indiqué vendredi "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens. Le mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël.


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com