Le «Who's Who», «réseau des réseaux», fête ses 70 ans

Franck Papazian (Photo, X @FranckPapazian).
Franck Papazian (Photo, X @FranckPapazian).
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Publié le Mardi 14 novembre 2023

Le «Who's Who», «réseau des réseaux», fête ses 70 ans

  • Chaque notice biographique dûment vérifiée indique le parcours des membres, leurs responsabilités et leurs coordonnées
  • Lancée en 1953 par l'éditeur Jacques Lafitte, le premier "Who's Who" comptait 5 000 noms, dont 1% seulement de femmes

PARIS: Annuaire biographique des personnalités, le "Who's Who in France", dont l'édition 2024 paraît mercredi, fête son 70e anniversaire avec un nouvel éditeur, Franck Papazian, déterminé à le décliner en plateforme d'influence, avec une cérémonie annuelle, une newsletter quotidienne et un prix littéraire.

Publié chaque année, le "Who's Who", surnommé la "bible rouge", recense quelque 20 000 personnalités "agissantes" de tous horizons (politiques, militaires, grands patrons, scientifiques, journalistes, artistes, sportifs, artisans d'art...), "contribuant à l'activité et au rayonnement de la France" et choisies selon des critères "de notoriété et de talent".

Chaque notice biographique dûment vérifiée indique le parcours des membres, leurs responsabilités et leurs coordonnées.

L'édition française du "Who's Who" a été rachetée en avril par l'ancien publicitaire Franck Papazian (CBNews, Stratégies, Le Journal du Luxe, également fondateur de Mediaschool, groupe d'écoles de communication, et administrateur du Syndicat de la presse professionnelle).

Engagée en 2022, la transaction, dont le montant n'a pas été révélé, a été annoncée en avril, un mois après le décès brutal de l'éditeur Antoine Hébrard qui détenait le "Who's Who" français depuis 1984.

«Bible»

Lancée en 1953 par l'éditeur Jacques Lafitte, le premier "Who's Who" comptait 5 000 noms, dont 1% seulement de femmes. Soixante-dix ans après, la "bible de celles et ceux qui comptent en France" dénombre 3 637 femmes, soit près de 20%, en progression constante.

Parmi les impétrants en 2024, sélectionnés par un comité sur des critères de réussite professionnelle, Corinne Mrejen, présidente du groupe Les Echos-Le Parisien, Nathalie Smirnov, directrice générale de la Croix-Rouge, le comédien et humoriste François Rollin, Fabrice Desvignes, le chef des cuisines de l'Elysée, Thibaut Vallette, l'écuyer en chef du Cadre noir de Saumur, Harry Sokol, professeur de gastro-entérologie, le maître ébéniste Benoit Marcu et la journaliste-animatrice Cécile de Ménibus.

Le monde économique représente 47% des membres, la politique et la diplomatie 16,6%, la culture 11,2%, la recherche et les universités 4,8%, les médias 3,9 %, l'agriculture et la gastronomie 2,9%...

La moyenne d'âge est de 64 ans. Les doyens sont Simone Rozès, 103 ans, première femme nommée Première présidente de la Cour de cassation, et le philosophe Edgar Morin, 102 ans. Le benjamin de la promotion est le député de Polynésie Tematai Le Gayic, 23 ans.

"Les prochaines promotions devront mettre plus en avant les femmes, les jeunes talents et les régions, souhaite Franck Papazian, dans un entretien à l'AFP. La France regorge de talents et pas qu'en Île-de-France."

«Who's Who d'or»

"Le rachat du +Who's Who+ se fait dans la continuité car on ne touche pas à une telle institution. Mais, comme le souhaitait Antoine Hébrard, nous allons réveiller la +belle endormie+ de l'excellence française en développant ce +réseau des réseaux+ à travers notamment d'une plate-forme d'échanges", poursuit le nouvel éditeur.

"Le +Who's Who in France+ a le potentiel pour devenir un des réseaux d'influence français les plus puissants. La qualité de ses membres est inégalée. Les mettre en lumière à travers des interviews (sur le site et sur la newsletter) permettra de valoriser nos richesses économiques, culturelles et artistiques", souligne Franck Papazian, qui ambitionne de faire de son site internet un "nouveau média dédié à l'excellence et au savoir-faire".

"Chaque année, nous décernerons des +Who's Who d'or+ lors d'une cérémonie. La première aura lieu à L'Olympia le 27 janvier 2025", ajoute-t-il. Et le Prix littéraire Antoine Hébrard récompensera chaque année une biographie, une "success story" ou "des histoires positives".

Tirée à 5 000 exemplaires, l'édition imprimée 2024, d'un poids de 4 kg, est vendue 699 euros.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.