Des astronautes saoudiens font part de leur expérience au forum mondial de Misk

Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni faisaient partie de la mission Axion 2 et ont travaillé sur 14 expériences en microgravité pendant leur séjour de huit jours à bord de l'ISS (Photo, AN/Huda Bashatah).
Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni faisaient partie de la mission Axion 2 et ont travaillé sur 14 expériences en microgravité pendant leur séjour de huit jours à bord de l'ISS (Photo, AN/Huda Bashatah).
Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni faisaient partie de la mission Axion 2 et ont travaillé sur 14 expériences en microgravité pendant leur séjour de huit jours à bord de l'ISS (Photo, AN/Huda Bashatah).
Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni faisaient partie de la mission Axion 2 et ont travaillé sur 14 expériences en microgravité pendant leur séjour de huit jours à bord de l'ISS (Photo, AN/Huda Bashatah).
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Publié le Vendredi 17 novembre 2023

Des astronautes saoudiens font part de leur expérience au forum mondial de Misk

  • Rayyanah Barnawi et Ali Al-Qarni évoquent leur voyage historique dans l'espace pour le public de Diriyah
  • La séance a mis en lumière les avancées de l’Arabie saoudite en matière d'exploration spatiale et les opportunités professionnelles qui peuvent être exploitées dans l'industrie spatiale

RIYAD: Les astronautes saoudiens Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni ont donné un aperçu de leur voyage historique dans l'espace lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum mondial de Misk à Diriyah mercredi.

La séance, intitulée «Ambition illimitée», était animée par l'ingénieur aérospatial saoudien Michaal Achemimri.

Elle a mis en lumière les avancées de l’Arabie saoudite en matière d'exploration spatiale et les opportunités professionnelles qui peuvent être exploitées dans l'industrie spatiale.

Barnawi, première femme astronaute du Royaume, a déclaré que la condition physique, la santé psychologique, les compétences techniques et scientifiques et les capacités d'exploration sont des éléments clés à prendre en compte avant de se rendre dans l'espace.

Décrivant le programme d'entraînement exigeant dans différents pays, elle a indiqué: «Nous avons été formés à Houston, où se trouve un bâtiment entier de la Station spatiale internationale, puis en Californie, à SpaceX, puis à San Antonio, où se déroule un test de gravité... et nous avons ensuite déménagé au Japon pour nous entraîner sur le module japonais, puis en Allemagne pour nous entraîner sur le module allemand.»

Al-Qarni a fait part de ses réflexions sur la nuit qui a précédé son départ pour l'ISS. «C'était ma dernière nuit sur Terre. J'ai ressenti toute une série d'émotions contradictoires et je buvais mon dernier café. Je me suis dit que ce serait ma dernière tasse avant de partir.»

Les deux astronautes ont déclaré qu'ils avaient tous appelé leur famille avant de monter à bord du vaisseau spatial et d'entamer les trois heures de préparation au décollage.

«En quelques minutes, le jour s'est transformé en nuit à la vitesse d'un missile, et une percée a été réalisée, permettant d'atteindre l'espace en sept minutes», a signalé Al-Qarni.

Environnement de microgravité

Lors de leur première journée dans l'espace, ils ont dû s'adapter à l'absence de gravité et suivre un programme qui leur permettait de réaliser des expériences de 7 heures du matin à 7 heures du soir.

Le duo faisait partie de la mission Axion 2 et a travaillé sur 14 expériences en microgravité pendant leur séjour de huit jours à bord de l'ISS.

Barnawi, qui possède une dizaine d'années d'expérience dans la recherche sur les cellules souches, a mené des tests sur les cellules immunitaires humaines et leur réponse inflammatoire dans un environnement de microgravité.

Les expériences étaient affiliées à l'hôpital spécialisé et au centre de recherche roi Faisal du pays, en coopération avec la Commission spatiale saoudienne. L'objectif était de déterminer la réponse des cellules immunitaires et les effets de certains traitements sur les conditions inflammatoires, de comprendre les changements biologiques qui se produisent dans un environnement de microgravité et l'activité des gènes dans les cellules immunitaires exposées à l'inflammation au fil du temps.

Les expériences ont été menées sous la supervision de l'équipe de recherche dirigée par le chef du département des molécules et des chercheurs du centre roi Faisal.

Al-Qarni avait également un programme de recherche très chargé qui consistait à explorer les techniques d'ensemencement des nuages dans un environnement de microgravité. Dans une chambre de réaction, Al-Qarni a combiné des cristaux de sel avec de l'air humide pour voir si des gouttelettes d'eau se formaient.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.