Le prince héritier de Jordanie supervise la livraison d’un deuxième hôpital de campagne à Gaza

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah, à El-Arich, en Égypte. (X/@RHCJO)
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah, à El-Arich, en Égypte. (X/@RHCJO)
Short Url
Publié le Mardi 21 novembre 2023

Le prince héritier de Jordanie supervise la livraison d’un deuxième hôpital de campagne à Gaza

  • 180 médecins et infirmières travailleront à l'hôpital de Khan Younès
  • Les bombardements israéliens ont rendu inutilisables 25 des 35 hôpitaux de Gaza

LONDRES: Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah, est arrivé en Égypte pour superviser personnellement la livraison d'un deuxième hôpital de campagne à Gaza, déchirée par la guerre, a rapporté lundi Roya News.

Cet hôpital sera mis en place à Khan Younès, dans le sud-ouest de la bande de Gaza, où des milliers de civils ont été déplacés de force à la suite de la campagne de bombardements israéliens, indique le rapport.

«Le moins que nous puissions faire est d'aider nos frères de Gaza et de Palestine», a déclaré le prince héritier.

Les services médicaux royaux jordaniens ont doublé leur aide médicale et leur assistance à Gaza. 180 médecins et infirmières devraient travailler dans le nouvel hôpital.

À ce jour, les bombardements israéliens ont rendu inutilisables 25 des 35 hôpitaux de Gaza.

Mercredi, sept travailleurs du tout premier hôpital de campagne jordanien à Al-Hawa, situé dans le centre de Gaza, ont subi des blessures pendant qu'ils prodiguaient des soins à des Palestiniens blessés lors d'un bombardement visant une mosquée voisine.

La Jordanie a envoyé six avions transportant de l'aide médicale et des secours vers la bande de Gaza, via l'aéroport international d’El-Arich en Égypte.

Un autre hôpital de campagne jordanien a été installé vendredi à Naplouse, en Cisjordanie, où plus de 210 Palestiniens ont été tués et 2 800 blessés par l’armée israélienne.

Cet établissement dispose de deux salles d'opération, de deux salles de soins intensifs, d'un laboratoire, d'une pharmacie, d'un service de radiologie et d'une clinique dentaire, a rapporté Roya News.  

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le chef de la Ligue islamique mondiale rencontre une délégation parlementaire française

(Photo, AN).
(Photo, AN).
Short Url
  • Les deux parties ont discuté de sujets d’intérêt commun, notamment des initiatives de la ligue qui visent à construire des ponts et à renforcer le respect mutuel entre les personnes de différentes origines
  • L’une de ces initiatives a pour intitulé «Favoriser la compréhension entre l’Orient et l’Occident»

RIYAD: Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, a rencontré une délégation parlementaire française au siège secondaire de la ligue, à Riyad.

Au cours de la réunion, les deux parties ont discuté de sujets d’intérêt commun, notamment des initiatives de la ligue qui visent à construire des ponts et à renforcer le respect mutuel entre les personnes de différentes origines nationales et religieuses.

L’une de ces initiatives a pour intitulé «Favoriser la compréhension entre l’Orient et l’Occident». Elle a été lancée par la ligue au siège de l’ONU avec le soutien et la participation des dirigeants internationaux.

M. Al-Issa a condamné, au nom de la ligue, le meurtre survenu en France il y a trois jours au cours duquel un Français ayant fait allégeance à Daech a tué un touriste germano-philippin et en a blessé deux autres près de la tour Eiffel, à Paris.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général de la LIM rencontre une délégation parlementaire française

 Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM) et président de l'Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa s’est entretenu avec une délégation parlementaire française au sous-siège de la LIM à Riyad. (Photo fournie).
Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM) et président de l'Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa s’est entretenu avec une délégation parlementaire française au sous-siège de la LIM à Riyad. (Photo fournie).
Short Url
  • Les discussions ont ete axées sur les initiatives de la LIM
  • Al-Issa a condamné, au nom de la LIM, le meurtre survenu en France il y a trois jours

RIYAD: Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM) et président de l'Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa s’est entretenu avec une délégation parlementaire française au sous-siège de la LIM à Riyad.
Au cours de cette réunion, les deux parties ont discuté de sujets d'intérêt commun, notamment les initiatives de la LIM visant à construire des ponts et à renforcer le respect mutuel entre les personnes de différentes origines nationales et religieuses.
Parmi ces initiatives figure celle intitulée «Construire des ponts de compréhension entre l’Est et l’Ouest», qui avait été lancée par la Ligue au siège de l’ONU, avec le soutien et la participation de dirigeants internationaux.
Al-Issa a également condamné, au nom de la LIM, le meurtre survenu en France il y a trois jours, au cours duquel un Français prêtant allégeance à Daech a tué un touriste allemand et en a blessé deux autres près de la Tour Eiffel à Paris.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La frappe israélienne contre des reporters en octobre au Liban mérite une enquête pour «  crime de guerre » 

Cette photo fournie par l'Associated Press montre un caméraman de l'AFP, Dylan Collins, parlant sur son téléphone portable après avoir été blessé par un bombardement israélien dans le village d'Alma al-Shaab, à la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 13 octobre 2023. (AFP).
Cette photo fournie par l'Associated Press montre un caméraman de l'AFP, Dylan Collins, parlant sur son téléphone portable après avoir été blessé par un bombardement israélien dans le village d'Alma al-Shaab, à la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 13 octobre 2023. (AFP).
Short Url
  • Le 13 octobre, Issam Abdallah, journaliste vidéo de l'agence Reuters, a été tué lors de frappes dans le sud du Liban qui ont également blessé six reporters
  • Les enquêtes indépendantes menées par HRW et Amnesty International sont parvenues aux mêmes conclusions que celle de l'AFP publiée plus tôt jeudi

PARIS: Le bombardement israélien qui a tué un journaliste et en a blessé six autres le 13 octobre dans le sud du Liban mérite une enquête pour "crime de guerre", ont estimé jeudi Amnesty International et Human Rights Watch auprès de l'AFP, à l'occasion de la présentation de leurs rapports jeudi.

Le 13 octobre, Issam Abdallah, journaliste vidéo de l'agence Reuters, a été tué lors de frappes dans le sud du Liban qui ont également blessé six reporters - deux de Reuters, deux de la chaîne qatarie Al Jazeera et deux de l'Agence France-Presse, dont la photographe Christina Assi, grièvement atteinte et toujours hospitalisée.

Les enquêtes indépendantes menées par HRW et Amnesty International sont parvenues aux mêmes conclusions que celle de l'AFP publiée plus tôt jeudi, désignant l'utilisation d'un obus de char de 120 mm d'origine israélienne.

"Les attaques israéliennes mortelles contre des journalistes doivent faire l'objet d'une enquête pour crime de guerre", affirme Amnesty dans un communiqué présentant les conclusions de son enquête.

"Les responsables de la mort d'Issam Abdallah et des blessures de six autres journalistes doivent rendre des comptes. Aucun journaliste ne devrait être ciblé ou tué simplement parce qu'il fait son travail. Israël ne peut pas être autorisé à tuer et attaquer impunément des reporters", déclare Aya Majzoub, directrice adjointe d'Amnesty pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, citée dans le communiqué.

"Les deux frappes israéliennes (...) étaient apparemment des attaques délibérées sur des civils, ce qui constitue un crime de guerre", estime de son côté Human Rights Watch dans un communiqué.