Un ancien conseiller de l’ère Obama mis en cause pour des propos islamophobes

Stuart Seldowitz, ancien haut-fonctionnaire de l'ère Obama, est désormais au cœur d'une controverse qui soulève des questions profondes sur l'islamophobie aux États-Unis (Photo, Capture X).
Stuart Seldowitz, ancien haut-fonctionnaire de l'ère Obama, est désormais au cœur d'une controverse qui soulève des questions profondes sur l'islamophobie aux États-Unis (Photo, Capture X).
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Publié le Vendredi 24 novembre 2023

Un ancien conseiller de l’ère Obama mis en cause pour des propos islamophobes

  • Ce qui ressort des vidéos, c'est un Seldowitz agressif, lançant des accusations infondées et des menaces inquiétantes à l'encontre du vendeur
  • Cet incident est symptomatique d'un problème plus vaste aux États-Unis: la montée de l'islamophobie et de l'antisémitisme

CASABLANCA: Stuart Seldowitz, ancien haut-fonctionnaire de l'ère Obama, est désormais au cœur d'une controverse qui soulève des questions profondes sur l'islamophobie aux États-Unis. L'homme, accusé d'avoir tenu des propos haineux à l'encontre d'un vendeur ambulant à New York, a été arrêté.

Les vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux montrent un Seldowitz méconnaissable, s'en prenant avec virulence à un employé d'un stand. Les accusations portées contre lui sont graves: harcèlement aggravé, et tentative d'intimidation. Ces images sont devenues virales, attirant l'attention sur les actes islamophobes exacerbés, particulièrement dans le contexte tendu du conflit israélo-palestinien.

Un harcèlement répété 

Ce qui ressort des vidéos, c'est un Seldowitz agressif, lançant des accusations infondées et des menaces inquiétantes à l'encontre du vendeur. Son comportement, répété sur une période de deux semaines, dépasse le cadre d'une altercation verbale ou d'un simple échange houleux. Il est révélateur d'une islamophobie profondément ancrée, qui va au-delà de la simple colère ou du désaccord politique.

Face à l'évidence des faits, Seldowitz a tenté de présenter des excuses, mais ses propos semblent peu convaincants au vu de la gravité de ses actes. Son interlocuteur, un immigrant égyptien, se trouvait dans l'impossibilité de répondre aux attaques répétées, accentuant le caractère unilatéral et injustifié de l'agression.

Une société en proie aux tensions

Cet incident est symptomatique d'un problème plus vaste aux États-Unis: la montée de l'islamophobie et de l'antisémitisme. Les chiffres récents indiquent une augmentation alarmante de ces actes haineux à raison de l'origine ethnique, soulignant l'urgence d'une réponse sociétale et politique.

Au-delà de l'affaire Seldowitz, cet incident nous amène à réfléchir sur la montée de la haine islamophobe, non seulement aux États-Unis mais aussi en France. La stigmatisation des musulmans dans le discours public est un phénomène inquiétant, y compris pour les instances onusiennes. 


La CPI «condamne» les sanctions américaines et s'engage à «continuer à rendre justice»

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné vendredi la décision du président américain Donald Trump de sanctionner la juridiction et s'est engagée à continuer de rendre justice dans le monde. (AFP)
La Cour pénale internationale (CPI) a condamné vendredi la décision du président américain Donald Trump de sanctionner la juridiction et s'est engagée à continuer de rendre justice dans le monde. (AFP)
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  • "La CPI condamne la publication par les Etats-Unis d'un décret visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial", a déclaré la CPI dans un communiqué
  • Donald Trump a signé un décret prévoyant des sanctions contre la Cour pénale internationale, accusée d'avoir "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", qui s'en est "félicité" vendredi

LA HAYE: La Cour pénale internationale (CPI) a condamné vendredi la décision du président américain Donald Trump de sanctionner la juridiction et s'est engagée à continuer de rendre justice dans le monde.

"La CPI condamne la publication par les Etats-Unis d'un décret visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial", a déclaré la CPI dans un communiqué.

"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie", a ajouté la CPI.

Donald Trump a signé un décret prévoyant des sanctions contre la Cour pénale internationale, accusée d'avoir "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", qui s'en est "félicité" vendredi.

Le texte, diffusé jeudi par la Maison Blanche, interdit l'entrée aux Etats-Unis aux dirigeants, employés et agents de la CPI ainsi qu'aux plus proches membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de la CPI.

Le décret prévoit aussi de geler tous les avoirs détenus aux Etats-Unis par ces mêmes personnes.

"Nous appelons nos 125 États parties, la société civile et toutes les nations du monde à s'unir pour la justice et les droits humains fondamentaux", a poursuivi la CPI.


Les pays critiquant le plan de Trump pour la bande de Gaza devraient eux-mêmes s'impliquer, dit Rubio

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré jeudi que les pays qui critiquent le plan du président Donald Trump sur la bande de Gaza devraient s'impliquer et faire eux-mêmes des propositions pour aider ce territoire palestinien. (AFP)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré jeudi que les pays qui critiquent le plan du président Donald Trump sur la bande de Gaza devraient s'impliquer et faire eux-mêmes des propositions pour aider ce territoire palestinien. (AFP)
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  • Les pays arabes et les dirigeants palestiniens ont fait part de leur vive opposition à la suggestion de M. Trump de déloger les deux millions d'habitants de la bande de Gaza après la guerre dévastatrice
  • Le chef de la diplomatie américaine a de nouveau insisté sur le fait que M. Trump proposait de reconstruire ce territoire, qui est actuellement "inhabitable"

SAINT-DOMINGUE: Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré jeudi que les pays qui critiquent le plan du président Donald Trump sur la bande de Gaza devraient s'impliquer et faire eux-mêmes des propositions pour aider ce territoire palestinien.

"Il y a des pays dans la région qui expriment beaucoup d'inquiétudes", a relevé M. Rubio devant la presse en République dominicaine. "Nous les encourageons" à s'impliquer et à "apporter une solution et une réponse à ce problème".

Les pays arabes et les dirigeants palestiniens ont fait part de leur vive opposition à la suggestion de M. Trump de déloger les deux millions d'habitants de la bande de Gaza après la guerre dévastatrice.

Le chef de la diplomatie américaine a de nouveau insisté sur le fait que M. Trump proposait de reconstruire ce territoire, qui est actuellement "inhabitable".

Il a affirmé que les remarques controversées de Donald Trump visaient en partie à encourager d'autres pays qui "ont la capacité économique et technologique" à participer à la reconstruction.

"Le président Trump a proposé de participer à cette solution (...). Si d'autres pays sont prêts à intervenir et à le faire eux-mêmes, ce sera formidable, mais personne ne semble se précipiter pour le faire", a ajouté M. Rubio.

Donald Trump a émis mardi l'idée d'une prise de contrôle américaine de la bande de Gaza et répété que sa population pouvait être déplacée vers l'Egypte et la Jordanie voisines - qui ont catégoriquement rejeté cette option - après une rencontre à Washington avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.


Trump affirme que Gaza sera «remis» aux Etats-Unis par Israël

Donald Trump avait provoqué une commotion internationale en annonçant mardi, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite à Washington, qu'il prévoyait une "prise de contrôle à long terme" de la bande de Gaza par les Etats-Unis. (AFP)
Donald Trump avait provoqué une commotion internationale en annonçant mardi, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite à Washington, qu'il prévoyait une "prise de contrôle à long terme" de la bande de Gaza par les Etats-Unis. (AFP)
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  • Le républicain a précisé que "la bande de Gaza serait remise aux Etats-Unis par Israël à la fin des combats", ajoutant que, d'ici là, les Palestiniens "auraient déjà été réinstallés dans des communautés bien plus sûres et plus belles"
  • "Les Etats-Unis, en travaillant avec de formidables équipes de développement immobilier du monde entier, commenceraient à construire ce qui serait l'un des projets immobiliers les plus beaux et les plus spectaculaires du genre sur toute la planète"

WASHINGTON: Donald Trump a déclaré jeudi qu'"aucun soldat américain ne serait nécessaire" pour mettre en oeuvre sa proposition de prendre le contrôle de la bande de Gaza, puisque cette dernière sera "remise" aux Etats-Unis par Israël une fois la guerre finie.

"Il n'y aura besoin d'aucun soldat américain ! La stabilité régnera dans la région !!!", a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.

Le républicain a précisé que "la bande de Gaza serait remise aux Etats-Unis par Israël à la fin des combats", ajoutant que, d'ici là, les Palestiniens "auraient déjà été réinstallés dans des communautés bien plus sûres et plus belles, avec des maisons neuves et modernes dans la région".

"Les Etats-Unis, en travaillant avec de formidables équipes de développement immobilier du monde entier, commenceraient à construire ce qui serait l'un des projets immobiliers les plus beaux et les plus spectaculaires du genre sur toute la planète", a-t-il encore assuré.

Donald Trump avait provoqué une commotion internationale en annonçant mardi, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite à Washington, qu'il prévoyait une "prise de contrôle à long terme" de la bande de Gaza par les Etats-Unis.

"Nous allons faire du bon boulot. Nous en prendrons possession", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, en donnant peu de détails sur la manière dont les Etats-Unis pourraient déloger plus de deux millions de Palestiniens et contrôler ce territoire dévasté par la guerre.

Il n'a pas non plus précisé où exactement les Palestiniens seraient relogés, ni qui habiterait à terme la bande de Gaza.

Son administration a toutefois semblé faire marche arrière sur cette proposition mercredi, après avoir essuyé une vague de critiques de la part des Palestiniens, des gouvernements arabes et des dirigeants du monde entier.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a assuré que la proposition de Donald Trump n'était pas "hostile", tandis que la Maison Blanche a répété que le président ne s'était pas "engagé" à la présence de troupes américaines à Gaza.

Dans la foulée des propos de Donald Trump, Israël a dit jeudi lancer des préparatifs en vue d'un départ de la bande de Gaza des habitants "qui le souhaitent".