Le Cuban-Khaleeji Project fait vibrer Dhahran

Le Cuban-Khaleeji Project a apporté sa fusion de cultures musicales à Ithra, à l’occasion de Thanksgiving (Photo, fournie).
Le Cuban-Khaleeji Project a apporté sa fusion de cultures musicales à Ithra, à l’occasion de Thanksgiving (Photo, fournie).
Le Cuban-Khaleeji Project a apporté sa fusion de cultures musicales à Ithra, à l’occasion de Thanksgiving (Photo, fournie).
Le Cuban-Khaleeji Project a apporté sa fusion de cultures musicales à Ithra, à l’occasion de Thanksgiving (Photo, fournie).
Le Cuban-Khaleeji Project a apporté sa fusion de cultures musicales à Ithra, à l’occasion de Thanksgiving (Photo, fournie)/
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Publié le Samedi 25 novembre 2023

Le Cuban-Khaleeji Project fait vibrer Dhahran

  • Cette fusion musicale est à l’affiche pour trois soirs seulement, du 23 au 25 novembre
  • C’est la première fois que l’ensemble se produit en direct en dehors de New York et des Émirats arabes unis

DHAHRAN: Le Cuban-Khaleeji Project a apporté sa fusion de cultures musicales à Ithra, à l’occasion de Thanksgiving.

Initialement commandé par le Centre des arts de l’Université de New York à Abu Dhabi au début de l’année 2019, c’est la première fois qu’un public entend l’ensemble jouer en direct en dehors de New York et des Émirats arabes unis. La dernière représentation à l’Ithra Theater aura lieu le 25 novembre.

«Ce concert est une redécouverte des amitiés, des racines et des relations qui trouvent leur source dans des réalités anciennes et dans l’avenir. Je peux le prouver car lorsque j’ai rencontré Ghazi al-Mulaifi pour la première fois, j’aurais juré que je l’avais connu toute ma vie», a déclaré le musicien de jazz Arturo O’Farrill, lauréat d’un Grammy, lors de la soirée d’ouverture.

O’Farrill faisait référence au professeur de musique américano-koweïtien et à son groupe de jazz exclusivement masculin Boom.Diwan, dont le nom est inspiré de The Boom, un important navire koweïtien utilisé pour la plongée perlière. Le groupe a aidé O’Farrill à donner vie à certains des sons de la mer sur la scène d'Ithra.

O’Farrill, qui est né au Mexique et a grandi à New York, a apporté un flair et une cohérence aux sons tout au long de la soirée. Il est un fervent défenseur de la préservation de la culture afro-cubaine depuis des décennies, suivant les traces de son père né à La Havane. Avec l’Afro-Latin Jazz Orchestra, le jeune O’Farrill s’est efforcé de repousser les limites des sons cubains pour les faire connaître au monde entier.

Le concert, qui a duré près de deux heures, a été suivi d’une séance de questions-réponses animée par Bill Bragin, de Saudi Aramco’s Energy Radio, qui a également été le premier directeur artistique du Centre des arts de l’Université de New York.

Bragin a raconté au public comment le projet avait vu le jour. Lors d’un séjour à New York, il y a quelque temps, il s’est imprégné de la musique de la région et a découvert la musique d’Al-Mulaifi.

«Quelques années plus tard, je suis allé au Koweït pour voir le groupe et, à peu près dans la même période, je me suis rendu à Cuba pour la première fois et j’ai lu un livre d’un auteur nommé Ned Sublette, intitulé Cuba and its Music (Cuba et sa musique). D’habitude, on pense qu’un tel livre commence par l’Afrique, mais en fait, il parle de la musique et de la poésie arabes et de l’influence de l’Andalousie, puis de l’Afrique», explique-t-il. «Je me suis alors dit qu’il y avait là quelque chose de très intéressant.»

Bragin s’est rendu compte que la musique de diverses régions, y compris Cuba et le Koweït, était, par essence, des sons extraits de la nature, en particulier de la mer. Il a alors commencé à chercher un moyen de créer un son unique par lequel il pourrait canaliser les connexions sonores qui existent depuis des siècles. Son défi consistait à les présenter de manière cohérente à un public contemporain.

Yazz Ahmed, trompettiste et compositrice bahreïnie, a participé au concert d’Ithra. Elle était manifestement à l’aise sur scène, saluant ses collègues musiciens d’un signe de tête, tantôt chef d’orchestre tantôt instrumentiste. Ses mouvements gracieux et les sonorités fluides de sa trompette ne pouvaient être ignorés.

Cependant, la star incontestée était le oudiste émirati Ali Obaid, originaire de Fujairah. Son jeu élégant a captivé la foule et a été magnifiquement complété par les autres musiciens, qui ont rehaussé son jeu sans jamais le concurrencer.

L’ «enchanteresse» marocaine primée Malika Zarra a complètement changé l’ambiance du spectacle, le public devenant instantanément plus vivant et plus fougueux en réponse à sa chevelure sauvage, son sourire contagieux, sa danse délicate et sa voix puissante. Les applaudissements ont été constants lorsque son chant s’est transformé en scat et qu’elle est passée harmonieusement de mélodies rapides à des mélodies plus lentes.

Pour finir en beauté, les sonorités cubaines du spectacle ont été pleinement mises en valeur. Tous les artistes sont remontés sur scène pour la dernière chanson, Desert, qui a mis en valeur les talents et les forces de chacun et a laissé le public désireux d’en entendre davantage.

Les billets pour le concert sont vendus à partir de 100 riyals saoudiens (1 riyal = 0,24 euro) et peuvent être achetés sur le site Web ou l’application d’Ithra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La durabilité à l’honneur à Médine pour la Journée mondiale des sols

Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
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  • Médine renforce ses efforts de conservation des sols face à la salinisation et au changement climatique grâce à des programmes durables et une meilleure gestion des ressources
  • La Journée mondiale des sols rappelle l’importance de protéger le patrimoine agricole et de soutenir les objectifs environnementaux de la Vision 2030

MÉDINE : Médine s’est jointe au monde pour célébrer la Journée mondiale des sols le 5 décembre, mettant en lumière l’importance de la conservation des sols pour la sécurité alimentaire et les écosystèmes, selon l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La journée revêt une importance particulière à Médine en raison de sa riche histoire agricole, de la diversité de ses sols — allant de l’argile au sable en passant par les formations volcaniques Harrat — et de son lien historique avec la production de dattes.

Le sol de la région fait face à plusieurs défis, notamment la salinisation due à un déséquilibre de l’irrigation et au changement climatique, ajoute la SPA.

Les autorités y répondent par des programmes de protection des sols, l’amélioration des techniques d’irrigation et la promotion de pratiques agricoles durables.

Le sol joue un rôle essentiel dans la purification de l’eau, agissant comme un filtre naturel. Avec l’arrivée de l’hiver, c’est une période opportune pour préparer les sols en vue du printemps, étendre les cultures et favoriser les récoltes, rapporte la SPA.

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture à Médine met en œuvre des initiatives visant à améliorer l’efficacité des ressources, renforcer la sensibilisation des agriculteurs et lutter contre la désertification. Les agriculteurs contribuent également en utilisant des fertilisants organiques et en recyclant les déchets agricoles.

La Journée mondiale des sols souligne la nécessité d’une collaboration entre les organismes gouvernementaux, les agriculteurs et les parties prenantes pour assurer la durabilité des sols, préserver le patrimoine agricole et soutenir les objectifs de développement durable de la Vision 2030.

Approuvée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture en 2013, la Journée mondiale des sols vise à sensibiliser au rôle crucial des sols dans la santé des écosystèmes et le bien-être humain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le rappeur français Jul, toujours champion du streaming en 2025, sort un double album

Jul, photo X, compte du rappeur.
Jul, photo X, compte du rappeur.
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  • Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril
  • Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026

PARIS: Numéro 1 des artistes les plus streamés dans l'Hexagone en 2025, le rappeur français Jul, originaire de Marseille (sud-est), sort vendredi "TP sur TP", un double album enregistré à Paris contenant des duos éclectiques, de Naza au groupe corse I Muvrini.

"Je fais tout à l'instinct, tout sur l'esprit du moment", confie Jul dans le documentaire qui accompagne cette sortie, disponible sur YouTube.

Le film plonge dans les coulisses de la création du disque lors de sessions d'enregistrement nocturnes dans un studio parisien, où il dit être venu chercher "une autre inspiration".

"J'ai toujours fait des bons albums avec la grisaille", sourit "le J", loin de Marseille, la ville dont il est devenu un emblème jusqu'à être, à l'arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port en provenance de Grèce, l'un des premiers porteurs français des Jeux de Paris en 2024.

En une quinzaine de jours, cet artiste prolifique - une trentaine d'albums, au moins deux nouveautés par an depuis 2014 -, a bâti un double opus de 32 morceaux, via son label indépendant D'or et de platine.

"J'essaie d'innover, j'essaie de faire ce que j'aime", lâche le rappeur de 35 ans.

Le titre de l'album, "TP sur TP", s'inscrit dans son univers: "TP" signifie "temps plein", en référence au volume horaire des dealers et autres petites mains d'un trafic qui gangrène la cité phocéenne.

A ses yeux, sa musique n'évoque "que de la réalité", des instants de vie "que ce soit dans la trahison, que ce soit dans les joies, les peines". Comme des photos qui défilent sur un téléphone, "mes sons, c'est mes souvenirs à moi", compare-t-il dans le documentaire.

Parmi les duos figurent son ami Naza, la star américaine des années 2000 Akon ("Lonely") ou encore le trublion catalan du rap Morad.

Jul rend aussi hommage à ses racines familiales corses, avec "A chacun sa victoire", titre où il conte l'espoir aux côtés du célèbre groupe I Muvrini, et dans une autre chanson avec Marcu Antone Fantoni.

Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril. Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026.

En parallèle, son règne sur le classement des artistes les plus écoutés en streaming en France se poursuit: en 2025, il reste numéro 1 pour la cinquième année consécutive sur Spotify et la sixième année d'affilée sur Deezer, selon les données de ces plateformes publiées cette semaine.