La capitale saoudienne, Riyad, accueillera l’Exposition universelle 2030

La capitale saoudienne a été choisie par une majorité de 119 voix sur 165 par les États membres du Bureau international des expositions, basé à Paris. Fourni par le Bureau International des Expositions. (Photo fournie)
La capitale saoudienne a été choisie par une majorité de 119 voix sur 165 par les États membres du Bureau international des expositions, basé à Paris. Fourni par le Bureau International des Expositions. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 26 mars 2024

La capitale saoudienne, Riyad, accueillera l’Exposition universelle 2030

  • Riyad a été choisie par la majorité des États membres du Bureau international des expositions (BIE), basé à Paris, avec 119 voix sur 165
  • L’énergie vibrante de la ville, où plusieurs mégaprojets sont en cours, place l’environnement durable et la qualité de vie au cœur de toutes les discussions

PARIS: Riyad accueillera l’Exposition universelle 2030 après avoir battu la Corée du Sud et l’Italie pour l’organisation de ce prestigieux événement.

La capitale saoudienne a été choisie par la majorité des États membres du Bureau international des expositions (BIE), basé à Paris, avec 119 voix sur 165. 

Le vote à bulletin secret s’est déroulé par voie électronique, et Riyad a été confirmé comme hôte de l’événement, succédant à Osaka en 2025.

Lors de l’événement organisé par le BIE dans la capitale française, les candidats ont présenté leurs rapports les plus récents pour l’organisation de l’Expo 2030 aux États membres et aux délégués nommés par les gouvernements, dans une tentative de dernière minute pour gagner des votes.

L’événement devrait représenter l’aboutissement de la Vision 2030 et présenter les réalisations du Royaume, en mettant l’accent sur l’hospitalité, le tourisme et la culture.

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a profité de sa visite à Paris en juin pour présenter la candidature du Royaume à l’Expo, en assistant à une exposition organisée par la Commission royale pour la ville de Riyad qui présentait la richesse du patrimoine de la culture de l’Arabie saoudite.

Après cette visite, la candidature du Royaume a commencé à recevoir le soutien de personnalités françaises de premier plan, comme l’influente sénatrice française Natalie Goulet, qui a affirmé que l’organisation de l’exposition dans la capitale saoudienne représenterait «l’aboutissement de la Vision 2030».

«Je tiens à remercier les 130 pays qui ont déjà annoncé leur soutien à la candidature du Royaume. Chers dignitaires, vous avez tous agi comme des partenaires indispensables en apportant vos idées, vos commentaires et votre soutien tout au long de la campagne du Royaume», a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane.

Il a réaffirmé «l’engagement inébranlable de l’Arabie saoudite à collaborer avec tous les pays pour réaliser une exposition construite par le monde pour le monde et pour trouver de nouvelles voies d’action collective et de collaboration».

Le ministre des Affaires étrangères a assuré que le Royaume «fournira des forfaits de facilité  d’une valeur de 348 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro) à un groupe de 100 pays éligibles».

Arab News a soutenu la candidature de l’Expo par le biais de la campagne #PourquoiRiyad lancée le 23 septembre, jour de la Fête nationale saoudienne.

Des personnalités de divers secteurs ont également soutenu la campagne, notamment le ministre d’État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Joubair, le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, et Frédéric Bedin, président de l’agence de relations publiques Hopscotch.

Parmi les autres supporters de premier plan figurent la secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropy et l’ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), la princesse Lamia bent Majed, la vice-présidente de la Fédération saoudienne de boxe, Racha al-Khamis, et Rob Sobhani, professeur adjoint à l’université de Georgetown.

Néanmoins, la campagne avait commencé plus tôt, avec l’annonce du soutien de Paris à l’organisation de l’Expo 2030 par Riyad, réitéré lors de la visite du prince héritier dans la capitale française en juin 2023 et lors de sa participation au premier Sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé par le président français.

Pourquoi Riyad? L’énergie vibrante de la ville, où plusieurs mégaprojets sont en cours, place l’environnement durable et la qualité de vie au cœur de toutes les discussions.

Le site de l’Expo 2030 aborde ces thèmes et propose des solutions durables pour les villes de demain, notamment en matière de mobilité propre et d’énergies renouvelables.

La création de quartiers verts, dont les éléments clés sont l’eau et les arbres, et le rétablissement du désert de sable rouge qui fait la renommée de Riyad, est un exemple important de la manière dont on peut construire la «ville de l’avenir» tout en préservant le patrimoine.

L’Arabie saoudite place la barre plus haut en matière de développement durable grâce à son programme Green Riyadh, mais elle vise également à créer des connexions, à encourager les gens à utiliser les transports publics et à augmenter le pourcentage d’espaces verts afin d’améliorer la qualité de l’air.

Le programme vise également à faire passer la couverture végétale de 1,5% à 9,1%, à améliorer la qualité de vie en créant des espaces ouverts pour une meilleure santé publique, à réduire la consommation d’énergie et, enfin, à faire de Riyad l’une des 100 villes les plus agréables à vivre au monde.

Environ 70 % de la population saoudienne est âgée de moins de 30 ans, et grâce à une main-d’œuvre qualifiée dans tous les secteurs qui contribue à la course vers 2030, l’excitation, l’énergie et l’enthousiasme sont au rendez-vous dans la première capitale arabe à accueillir l’événement mondial.

«Diriyah sera très célèbre en 2030, et la ville de Riyad sera méconnaissable», a indiqué Jerry Inzerillo, PDG du groupe Diriyah, à Arab News lors d’un événement précédant l’annonce de l’Expo 2030. 

«Ce que Singapour a fait en soixante ans, ce que les Émirats arabes unis ont réalisé dans le secteur du tourisme en trente ans, le prince héritier veut le réaliser en quinze ans», a-t-il ajouté.

Lors d’un symposium qui s’est tenu à Paris au début du mois de novembre, les directrices de l’architecture paysagère de la Commission royale, Lamia al-Mouhanna et Nouf al-Moneef, ont dévoilé une carte codée par couleurs indiquant les pavillons prévus, les lieux de spectacles, les installations d’appui et un village d’exposition.

La princesse Haïfa bent Mohammed al-Saoud, vice-ministre du Tourisme saoudienne, a profité de l’événement pour déclarer que «choisir l’Arabie saoudite, choisir Riyad, c’est choisir le monde».

L’organisation de l’Expo 2030 entraînera un développement massif des infrastructures dans la capitale saoudienne, notamment un accroissement de la capacité hôtelière de 70 000 nouvelles chambres.

Le site sera accessible par un nouveau métro reliant l’Expo City à l’aéroport du roi Salmane reconstruit, qui sera l’un des plus grands aéroports du monde, avec une surface de 57 millions de m².

La nouvelle compagnie aérienne du Royaume, Riyadh Air, rendra la capitale encore plus accessible, avec des vols à destination de 100 pays d’ici à 2025.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.


Face à l'explosion des dépenses militaires, l'ONU appelle à «repenser les priorités»

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté. (AFP)
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté. (AFP)
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  • "Aujourd'hui, nous publions un rapport qui révèle une réalité saisissante: le monde dépense bien plus à faire la guerre qu'à construire la paix", a-t-il déclaré Antonio Guterres
  • Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2024 près de 2.700 milliards de dollars, en hausse de plus de 9% sur un an

NATIONS-UNIES: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté.

"Aujourd'hui, nous publions un rapport qui révèle une réalité saisissante: le monde dépense bien plus à faire la guerre qu'à construire la paix", a-t-il déclaré Antonio Guterres.

Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2024 près de 2.700 milliards de dollars, en hausse de plus de 9% sur un an.

C'est "l'équivalent de 334 dollars par habitant de la planète", "près de 13 fois le montant de l'aide publique au développement des pays les plus riches et 750 fois le budget ordinaire de l'ONU", a noté Antonio Guterres.

Et en parallèle, la majorité des Objectifs de développement durables (ODD) visant à améliorer le sort de l'humanité d'ici 2030 (éradication de l'extrême pauvreté, égalité hommes-femmes, éducation...) ne sont pas sur la bonne voie.

Pourtant, mettre un terme à la faim dans le monde d'ici 2030 nécessiterait seulement 93 milliards de dollars par an, soit 4% des dépenses militaires de 2024, et faire en sorte que chaque enfant soit totalement vacciné coûterait entre 100 et 285 milliards par an, note le rapport demandé par les Etats membres.

Au total, l'ONU estime aujourd'hui à 4.000 milliards de dollars les investissements supplémentaires nécessaires chaque année pour atteindre l'ensemble des ODD, un montant qui pourrait grimper à 6.400 milliards dans les prochaines années.

Alors le secrétaire général de l'ONU a lancé un "appel à l'action, un appel à repenser les priorités, un appel à rééquilibrer les investissements mondiaux vers la sécurité dont le monde a vraiment besoin".

"Des dépenses militaires excessives ne garantissent pas la paix, souvent elles la sapent, encourageant la course aux armements, renforçant la méfiance et détournant des ressources de ce qui représentent les bases de la stabilité", a-t-il ajouté. "Un monde plus sûr commence par investir au moins autant pour lutter contre la pauvreté que nous le faisons pour faire la guerre".

"Rediriger même une fraction des dépenses militaires actuelles pourraient combler des écarts vitaux, envoyer des enfants à l'école, renforcer les soins de santé de base, développer les énergies propres et des infrastructures résistantes, et protéger les plus vulnérables", a-t-il plaidé.