Liban : Un haircut « officieux » aux dépens, uniquement, des petits épargnants

La crise économique et financière au Liban provoque des licenciements en masse dans la classe moyenne. C’est aussi celle-ci qui subit le haircut officieux imposé par les établissements bancaires (Photo Patrick BAZ / AFP).
La crise économique et financière au Liban provoque des licenciements en masse dans la classe moyenne. C’est aussi celle-ci qui subit le haircut officieux imposé par les établissements bancaires (Photo Patrick BAZ / AFP).
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Publié le Vendredi 31 juillet 2020

Liban : Un haircut « officieux » aux dépens, uniquement, des petits épargnants

  • Alors que la crise financière sévit dans le pays, c’est la classe moyenne qui en fait les frais en y subissant en silence un « haircut » officieux
  • Actuellement, il n’y a toujours pas de loi sur le contrôle de capitaux : du jamais vu dans le monde en temps de crise

PARIS: Alors que la crise financière au Liban provoque chaque jour un peu plus l’appauvrissement de la population dans son ensemble, c’est surtout la classe moyenne – particulièrement dynamique et productive traditionnellement – qui en ressent le plus durement les effets. 

Ishac Diwan est un expert économique. Ancien de la Banque mondiale, spécialiste du Moyen-Orient, il enseigne actuellement l’économie politique à l’École normale supérieure (Paris).

Crise financière désastreuse

Dans une interview à Arab News en français, il dresse un état des lieux de la situation financière désastreuse du Liban, et affirme qu’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) est plus facile aujourd’hui qu’il y a quelques mois. L’appauvrissement de la population a en effet provoqué la baisse des importations, et de ce fait les besoins en liquidité sont moindres. En outre, l’économiste explique le blocage de l’audit de la banque du Liban (la banque centrale du pays) et l’absence de réglementation sur le contrôle des capitaux par l’implication de l’ensemble de la classe politique libanaise dans les ingénieries financières qui ont été réalisées.

Décrivant la crise financière qui ronge son pays, Diwan affirme que, si le Liban connaît aujourd’hui une pénurie de dollars, c’est en raison d’une crise de la balance des paiements. Dans le passé, les dollars venaient renflouer le capital des banques libanaises et cette devise servait à importer les biens de consommation. 

Le flot s’est arrêté, selon l’économiste, en raison d’une défiance générale de la population libanaise – notamment la diaspora - vis-à-vis de la solvabilité de son pays et de son système bancaire. Les banques libanaises ont placé leur argent en finançant une dette souveraine que l’État n’est pas en mesure de rembourser. C’est la raison pour laquelle il n’y a aujourd’hui dans les organismes bancaires libanais ni liquidités ni dollars.

Amnistie financière ?

Selon Diwan, la grande question reste l’audit de la Banque du Liban car, dit-il, on peut se demander si, pour faire la paix économique, la classe politique libanaise ne chercherait pas une amnistie, comme à la fin de la guerre civile avec l’accord de Taëf. Il se peut que beaucoup de politiciens soient impliqués dans des affaires d’ingénierie financière avec le Liban et qu’ils en aient beaucoup profité. C’est peut-être pour cette raison, selon Diwan, que la situation reste totalement bloquée. Il n’y a toujours pas de loi sur le contrôle de capitaux : du jamais vu dans le monde en temps de crise. 

La solution pour résoudre la crise actuelle est claire, selon Diwan : puisque les banques disposent d’un grand nombre de dépôts mais de trop peu d’actifs pour les équilibrer, il faut assainir leur bilan en divisant les pertes. Ces actifs bancaires sont constitués de prêts que l’État ne peut plus rembourser ; il faut donc réduire et la dette de l’État, et les sommes que les banques doivent à leurs actionnaires et à certains de leurs déposants. Cette stratégie s’appelle le haircut ou le bail in.

FMI et CEDRE, un lien intrinsèque

Mais il est aussi nécessaire, pour que l’économie fonctionne, qu’elle dispose de davantage de dollars. Le problème doit donc être résolu très rapidement pour rétablir la confiance et attirer de nouveau les fonds des Libanais à l’étranger. Mais distribuer de telles pertes prend du temps… Et celles-ci sont colossales : elles s’élèveraient, selon un rapport gouvernemental, à 90 milliards de dollars, soit trois fois le revenu du pays ! Diwan précise que ce chiffre, validé par le FMI, a été contesté par la Commission des finances du Parlement libanais, sous la pression des banques.

Dans un premier temps, explique Diwan, le gouvernement a émis en février dernier des propositions de réformes, puis a entamé des discussions avec le FMI. Les banques ont alors réagi, pensant qu’elles allaient devoir assumer de lourdes pertes. Elles ont proposé un autre plan avec des pertes estimées plus basses – de moitié – et ont recommandé qu’une partie de ces dettes soit épongée par des actifs de l’État plutôt que par les banques elles-mêmes. Autrement dit, l’État rembourserait une partie de ces prêts en vendant des compagnies nationales telles que les téléphones, le port, l’aéroport, le casino du Liban ou des terres maritimes.

Si les discussions avec le Fonds monétaire international aboutissaient, estime Diwan, des liquidités – plusieurs milliards de dollars que le FMI apporterait assez rapidement – réapparaîtraient rapidement sur le marché libanais. L’inflation serait alors stoppée, ainsi que la dévaluation de la livre libanaise. 

En revanche, souligne-t-il, le FMI imposera des conditions très dures sur la réduction des déficits de l’État et sur la restructuration rapide des banques, refusée par les banquiers. Cela ne sera qu’à cette condition que le FMI injectera des dollars dans les réserves libanaises, ce qui permettra de surcroît l’ouverture des coffres des donateurs de CEDRE (Conférence économique pour le développement du Liban par les réformes et avec les entreprises), qui pourront ainsi venir en aide au Liban.

En revanche, indique Diwan, si les négociations avec le FMI n’aboutissaient pas, deux hypothèses se dessineraient : soit accepter des pertes très fortes pour rétablir la confiance, dans le but de faire revenir l’argent des Libanais, ce qui apparaît bien peu plausible aujourd’hui ; soit poursuivre la politique actuelle qui consiste à prélever directement l’argent des déposants des banques en leur proposant de retirer des livres libanaises de leurs comptes-dépôts en dollars à un taux extrêmement désavantageux. 

Un haircut des petits déposants

Plus concrètement, il est permis au déposant d’un compte en dollars de retirer jusqu’à 2 000 $ par mois au taux de 3 800 LBP (livre libanaise), alors que le taux du marché est de plus de 9 000 livres libanaises pour un dollar. On ne distribue donc les pertes qu’entre les gens qui ont besoin de retirer de l’argent, ceux qui ne pourraient pas survivre s’ils n’en retiraient pas, et qui sont obligés de le faire en dépit de la décote. Les plus riches souffriront moins dans la mesure où ils peuvent vivre autrement, bénéficiant de fonds qu’ils possèdent à l’étranger, pouvant ainsi garder leur argent dans leurs banques en attendant que le problème soit résolu grâce aux sacrifices de la classe moyenne. 

Ce qui se passe depuis quelques mois, c’est un haircut des petits déposants. Cela peut continuer, mais au détriment des petits déposants, explique Diwan, et le Liban restera dans une situation dans laquelle l’économie se porte très mal, sans crédits, sans accès aux dollars pendant plusieurs années : deux, trois, voire quatre ans. C’est malheureusement le scénario qui est privilégié pour le moment. 

« Il faut que les déficits cessent »

La source du problème, précise Diwan, c’est que l’État libanais accumule de lourds déficits, creusant la dette avec le temps. On ne peut résoudre ce problème sans boucher ce trou, il faut que ces déficits cessent. Les conditions du Fonds monétaire international sont claires et passent justement par l’arrêt de ces déficits ; cela suppose une meilleure collecte des impôts, une lutte efficace contre la corruption, de la transparence dans les contrats publics. Ces sujets peuvent bien sûr concerner de près le Hezbollah, qui contrôle les frontières et le port de Beyrouth, mais aussi tous les partis libanais traditionnels qui ont utilisé les fonds de l’État de manière inépuisable à des fins de clientélisme et de patronage. 

M. Diwan considère dans le même temps que la classe politique n’a plus vraiment le choix : elle ne peut vivre d’une économie rentière comme autrefois, puisqu’il n’y a plus d’argent qui rentre dans le pays. Selon l’économiste, le programme du FMI s’imposera tôt ou tard.

L’économiste pense par ailleurs que la négociation avec le FMI sera plus facile aujourd’hui qu’il y a quelques mois, car une partie du problème a été résolue avec l’appauvrissement de la population. Celle-ci n’a donc plus de motifs pour s’opposer a un quelconque plan d’austérité qui aurait été proposé par le FMI.  Le Liban importe de fait beaucoup moins, le déficit de la balance extérieure a beaucoup baissé ; il est donc possible de rétablir l’économie avec l’injection de 4 ou 5 milliards de dollars, quand plus de 10 milliards auraient été nécessaires il y a quelques mois, à des conditions plus difficiles.  Le tout reste de savoir si la classe politique va accepter les conditions posées par le FMI ou si, pour tenter de continuer de se nourrir de système, celle-ci va opter pour une attitude de plus en plus suicidaire sur le long terme.


Le prince héritier saoudien et Trump signent un accord de partenariat économique

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
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  • Le partenariat comprend des accords sur l'énergie, l'exploitation minière et la défense
  • La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président américain Donald Trump ont signé mardiun accord de partenariat économique stratégique à Riyad, à l'occasion de la visite régionale de M. Trump.

Le partenariat comprend la signature de protocoles d'accord dans les secteurs de l'énergie, des mines et de la défense.

La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA.

Parmi les autres accords figurent un protocole d'accord sur les ressources minérales, un accord avec le ministère de la justice et une coopération sur les maladies infectieuses.

M. Trump est arrivé mardi en Arabie saoudite pour une tournée qu'il a qualifiée d'"historique" au Moyen-Orient, au cours de laquelle il mêlera une diplomatie urgente sur Gaza à d'importantes transactions commerciales.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a chaleureusement accueilli M. Trump lorsqu'il est descendu d'Air Force One à l'aéroport international King Khalid dans la capitale saoudienne et a donné le coup d'envoi de sa tournée au Moyen-Orient.

Les deux dirigeants se sont ensuite retirés dans un grand hall de l'aéroport de Riyad, où M. Trump et ses assistants se sont vu servir un café arabe traditionnel par des préposés à l'attente portant des ceintures d'armes de cérémonie.

Des F-15 de l'armée de l'air royale saoudienne ont fourni une escorte honorifique à Air Force One à l'approche de la capitale du royaume. M. Trump et le prince Mohammed ont également participé à un déjeuner à la cour royale, en compagnie d'invités et d'assistants.

Plus tard, le prince héritier fêtera M. Trump lors d'un dîner officiel. M. Trump doit également participer mardi à une conférence américano-saoudienne sur l'investissement.

Air Force One a décollé pour un voyage qui comprendra des visites au Qatar et aux Émirats arabes unis, et peut-être des discussions en Turquie sur la guerre en Ukraine.

* Avec AFP et AP


Le Hamas dément que la libération d'un otage soit liée à une «pression militaire» israélienne

Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
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  • Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu
  • M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump

GAZA: Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

"Le retour d'Edan Alexander est le résultat de communications sérieuses avec l'administration américaine et des efforts des médiateurs, et non une conséquence de l'agression israélienne ou de l'illusion d'une pression militaire", a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

"Netanyahu induit son peuple en erreur et a échoué à ramener ses prisonniers (otages, ndlr) par la force", a-t-il ajouté.

Après des discussions avec des représentants des Etats-Unis, le Hamas a libéré lundi Edan Alexander, jusqu'alors le seul otage vivant ayant la nationalité américaine à être encore retenu dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante perpétrée par le mouvement palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump.

"Cela a été rendu possible grâce à notre pression militaire et à la pression politique exercée par le président Trump. C'est une combinaison gagnante", avait-il affirmé dans une vidéo diffusée par ses services.

Mardi, M. Netanyahu s'est entretenu au téléphone avec Edan Alexander qui rencontrait alors l'émissaire américain Steve Witkoff dans un hôpital de Tel-Aviv.

"Toute la nation israélienne est remplie de joie", a-t-il dit.

"Nous sommes reconnaissants du soutien américain et exprimons notre profonde gratitude envers les soldats de (l'armée) prêts à agir par tous les moyens nécessaires si les otages restants ne sont pas libérés", a-t-il ajouté.

Après deux mois de trêve ayant permis l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens en début d'année, Israël a repris le 18 mars son offensive contre le Hamas disant vouloir le contraindre à libérer les otages encore retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023.

Depuis, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour mettre fin aux combats n'ont pas débouché, les parties s'accusant mutuellement de bloquer le processus.

M. Netanyahu a décidé d'envoyer une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages, a annoncé son bureau lundi, alors que Donald Trump effectue cette semaine une visite au Moyen-Orient.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre dans le territoire palestinien, en 2014.


Le chef de l’ONU salue la libération d’un otage américano-israélien par le Hamas

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, salue la libération d'Edan Alexander, citoyen américano-israélien enlevé lors de l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas. (X/@antonioguterres)
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, salue la libération d'Edan Alexander, citoyen américano-israélien enlevé lors de l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas. (X/@antonioguterres)
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  •  Antonio Guterres renouvelle son appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza
  •  Le groupe militant a accepté de libérer le soldat dans un geste de bonne volonté envers le président Trump

NEW YORK: Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, salue la libération d'Edan Alexander, citoyen américano-israélien enlevé lors de l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas.

Le groupe militant a déclaré dimanche qu'il libérerait Alexander, 21 ans, dans le cadre des efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu avec Israël.

Alexander était considéré comme le dernier otage américain vivant détenu à Gaza.

Guterres «est profondément soulagé qu'Alexander ait été libéré et qu'il puisse retrouver sa famille et ses proches après cette dure épreuve», a déclaré lundi le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric.

«Le secrétaire général renouvelle son appel urgent en faveur d'un cessez-le-feu permanent immédiat et de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages restants. Les otages doivent être traités avec humanité et dignité», a-t-il ajouté.

Les parents d'Alexander, qui vivent aux États-Unis, se sont rendus en Israël pour la remise des clés et ont déclaré qu'ils étaient reconnaissants à l'administration du président américain Donald Trump d'avoir obtenu la libération de leur fils.

L'envoyé du président Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré dimanche que le Hamas avait accepté de libérer Alexander dans un geste de bonne volonté envers le président, qui effectue cette semaine une visite très médiatisée en Arabie saoudite.

Alexander, un soldat israélien qui a grandi dans le New Jersey, a été enlevé dans sa base militaire lors de l'attaque menée par le Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Dans sa déclaration, António Guterres a appelé toutes les parties à «assurer immédiatement une aide humanitaire rapide, sans entrave et en toute sécurité, y compris la fourniture de services essentiels, pour tous les civils dans le besoin».

«L'aide n'est pas négociable», a-t-il ajouté.

Le secrétaire général a salué les «efforts soutenus» des médiateurs égyptiens, qataris et américains pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas.

Toutes les parties doivent «s'appuyer sur la libération d'aujourd'hui pour parvenir à un accord global qui garantira la libération de tous les otages, la fin des hostilités, l'acheminement de l'aide humanitaire et l'allègement tant attendu des souffrances humaines à Gaza», a-t-il ajouté.

Le Hamas a été en contact direct avec le gouvernement américain au sujet de la libération, a déclaré Khalil al-Hayya, un haut responsable du groupe militant à Gaza.

Il a ajouté que le Hamas était prêt à «entamer immédiatement des négociations intensives» pour obtenir une trêve à long terme avec Israël.

Le groupe militant a déclaré dans un communiqué: «Les Brigades Izz ad-Din al-Qassam (branche militaire du Hamas) ont libéré il y a peu le soldat israélien capturé, Edan Alexander, un citoyen américain, à la suite de contacts avec l'administration américaine.»

«Cela s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu, ouvrir les points de passage et permettre à l'aide et aux secours de parvenir à notre peuple dans la bande de Gaza.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com