2023: Année charnière pour le football marocain

Des supporters acclament l'équipe nationale de football du Maroc à son arrivée dans le centre de la capitale Rabat, le 20 décembre 2022, après la Coupe du monde 2022 au Qatar. (Photo, AFP)
Des supporters acclament l'équipe nationale de football du Maroc à son arrivée dans le centre de la capitale Rabat, le 20 décembre 2022, après la Coupe du monde 2022 au Qatar. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 02 janvier 2024

2023: Année charnière pour le football marocain

  • L’année 2023 restera une référence pour le Maroc du football dans la mesure où le parcours de l'équipe nationale A en Coupe du monde a inspiré plusieurs autres catégories
  • Avant d'organiser la CAN 2025 et co-organiser la Coupe du monde 2030, le Maroc est confronté à un défi de grande importance: remporter la CAN 2024 en Côte d’Ivoire

CASABLANCA: Le Maroc, qui se présente comme un pays passionné de football, a su le démontrer aux yeux du monde cette année.

Lors de la dernière Coupe du monde, au Qatar, qui s'est tenue entre le mois de novembre et le mois de décembre 2022, les Lions de l'Atlas ont signé une prouesse sportive inédite en Afrique et dans le monde arabe: atteindre une demi-finale de Coupe du monde au terme d'un parcours héroïque.

Cet événement est d’autant plus important qu’il dépasse les frontières du sport. Maghrébins, Africains et Arabes se sont en effet identifiés à cette équipe qui a réussi à regarder les plus grandes nations du foot dans les yeux, avant de les faire tomber. Plus important encore, cet événement historique a contribué à placer le Maroc sur la mappemonde.

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Des supporters marocains applaudissent dans les tribunes lors du match de demi-finale de la Coupe du monde 2022 entre la France et le Maroc au stade Al-Bayt à Al Khor, au nord de Doha, le 14 décembre 2022. (Photo, AFP)

Cependant, il ne faudrait pas se reposer sur ses lauriers. Signer l’exploit de se hisser en demi-finale de Coupe du monde est le résultat de plusieurs années de travail dans les coulisses, une confirmation des ambitions sportives du Maroc et surtout une accélération dans la révolution sportive que s’est fixé le pays.

Retour sur une année d'exploits et de réalisations dans le monde du ballon rond au Maroc, à l'heure où le pays retient son souffle avant le début, le 13 janvier prochain, de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) qui se déroulera en Côte d’Ivoire.

Une compétition maudite pour le Maroc, qui devra en outre confirmer que son parcours en Coupe du monde n'était pas un hasard.

Toutes catégories confondues

L’année 2023 restera une référence pour le Maroc du football dans la mesure où le parcours de l'équipe nationale A en Coupe du monde a inspiré plusieurs autres catégories. À commencer par l'équipe nationale des moins de 23 ans, qui a remporté la CAN U-23 au mois de juillet dernier au Maroc. Ce titre, arraché après un parcours héroïque en faisant tomber des nations comme le Congo, le Ghana, la Guinée, le Mali et surtout l’Égypte en finale, a permis au Maroc de valider son ticket pour les jeux Olympiques de Paris.

Les U-23 ont également réussi à battre le Brésil lors d’un match amical, reproduisant le même résultat que l'équipe première, qui a réussi pour la première fois de son Histoire à faire tomber le Brésil durant un match amical mémorable à Tanger.

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Le milieu de terrain brésilien Casemiro tacle le milieu de terrain marocain Hakim Ziyech lors d'un match de football amical entre le Maroc et le Brésil au stade Ibn Batouta de Tanger, le 26 mars 2023. (Photo, AFP)

Pour la catégorie des moins de 21 ans, les Marocains ont réussi à se hisser jusqu’aux quarts de finale de la compétition qui se déroulait en Algérie, avant de tomber face au Mali. Un parcours qui leur permettra de se qualifier pour la Coupe du monde U-17 en Indonésie, durant laquelle ils atteindront les huitièmes de finale.

En ce qui concerne les catégories masculines, on peut affirmer que le Maroc repose sur des bases solides, et que la continuité semble être garantie. À ce propos, le sélectionneur national, Walid Regragui, a expliqué lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté les vingt-sept joueurs qui prendront part à la CAN 2024 que la présence sur la liste finale de certains éléments des U-23 est logique, car «elle s’inscrit dans le sens de l’évolution de l’équipe nationale».

Enfin, le football féminin marocain n’est pas en reste. Après avoir signalé leur présence de la plus belle des manières en atteignant la finale de la CAN 2022 en juillet de la même année, les Lionnes de l’Atlas sont revenues en 2023 pour signer un exploit historique.

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Les joueuses marocaines posent pour une photo de groupe avant le début du match de la Coupe du monde féminine Australie et Nouvelle-Zélande 2023 entre le Maroc et la Colombie au Perth Rectangular Stadium à Perth le 3 août 2023. (Photo, AFP)

Elles ont disputé la première Coupe du monde féminine de l’Histoire du Maroc qui s’est déroulée en Australie et en Nouvelle-Zélande. Alors que même les plus fervents supporters des Lionnes se contentaient de l’honneur de voir leurs joueuses participer à la reine des compétitions, les Marocaines vont créer la sensation sur le rectangle vert.

Après avoir lourdement chuté 6 a 0 pour leur première rencontre face à l'Allemagne, elles parviendront à se qualifier en huitième de finale. Un exploit en soi pour ces femmes qui ont démontré leur force de caractère. Elles seront éliminées, tout comme les hommes, par la France. Pour les Marocains, ce n’est qu’une anecdote.

Objectifs 2024, 2025 et 2030

Le mercredi 4 octobre 2023 restera gravé dans la mémoire de tous les Marocains. Après des années à essayer sans succès de présenter sa candidature pour organiser une Coupe du monde (1994, 1998, 2006, 2010 et 2026), le Maroc décroche cette fois le Graal.

En compagnie de l’Espagne et du Portugal, le Maroc organisera en 2030 la première Coupe du monde à quarante-huit équipes de l’Histoire, mais aussi l'édition qui marquera le centenaire de la compétition internationale.

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Les dirigeants des fédérations de football du Maroc Faouzi Lakjaa, de l'Espagne Pedro Rocha et du Portugal Fernando Gomes posent pour une photo après avoir signé la lettre d'intention, une étape clé dans le processus de candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2030, lors d'une cérémonie à Rabat le 28 octobre 2023. (Photo, AFP)

Un projet porté par l’homme fort du football marocain: Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Ce coup de maître surprend les Marocains qui avaient perdu tout espoir de voir leur pays organiser la fameuse compétition.

Un mois auparavant, le Royaume a également gagné l’honneur d’organiser la CAN 2025, s’offrant ainsi le luxe d’organiser deux des plus importantes compétitions de la planète football.

Avant ces échéances, le Maroc est confronté à un nouveau défi de grande importance pour les Marocains: la CAN 2024 en Côte d’Ivoire.

Toujours portée par le talentueux sélectionneur, Walid Regragui, la sélection marocaine est depuis son exploit au Qatar considérée comme la favorite de la compétition continentale.

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L'entraîneur marocain Walid Regragui et les joueurs célèbrent leur victoire lors du quart de finale de la Coupe du monde 2022 entre le Maroc et le Portugal au stade Al-Thumama de Doha, le 10 décembre 2022. (Photo, AFP)

«Être des outsiders en Coupe du monde et des favoris à la CAN est un atout. Nous avons acquis un nouveau statut pas seulement en Afrique, mais également à l’échelle mondiale avec une place dans le top 15», a-t-il affirmé hier, lors d’une conférence de presse pour annoncer les vingt-sept sélectionnés pour la CAN.

Quarante-cinq ans après le dernier sacre du Maroc lors de la CAN, Walid entend briser «la malédiction de la Coupe d'Afrique».

«Plus les compétitions africaines avancent, plus on s’éloigne de la date où on l’avait remportée, mais ce n’est pas une raison pour se mettre la pression. On va y aller pour jouer notre football, pour donner le maximum et surtout pour ne pas avoir de regrets», a-t-il ajouté.

Pour relever le défi de la compétition, Walid Regragui s'appuie sur des piliers de l'équipe tels que Hakim Ziyech, Sofyan Amrabat, Nayef Aguerd ou Achraf Hakimi, tout en intégrant de jeunes joueurs comme Ismaël Saibari (PSV Eindhoven) ou Chadi Riad (Real Betis), issus de l'équipe U-23 qui a remporté cette année la CAN des moins de 23 ans.

Le Maroc évoluera au sein du groupe F avec la République démocratique du Congo, la Zambie et la Tanzanie. Première rencontre des Lions de l’Atlas: le 17 janvier face à la Tanzanie, au stade San Pedro.


 

 

 


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com