Israël-Hamas: La guerre «va se poursuivre pendant de longs mois», affirme Netanyahu

Une photo prise depuis une position dans le sud d'Israël, le long de la frontière avec la bande de Gaza, le 29 décembre 2023, montre un hélicoptère militaire israélien tirant un missile vers Gaza au milieu des combats continus entre Israël et le groupe militant Hamas. (Photo, AFP)
Une photo prise depuis une position dans le sud d'Israël, le long de la frontière avec la bande de Gaza, le 29 décembre 2023, montre un hélicoptère militaire israélien tirant un missile vers Gaza au milieu des combats continus entre Israël et le groupe militant Hamas. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 31 décembre 2023

Israël-Hamas: La guerre «va se poursuivre pendant de longs mois», affirme Netanyahu

  • «Nous garantissons que Gaza ne sera plus jamais une menace pour Israël», a-t-il ajouté
  • Le Premier ministre a fait état de «tirs nourris» essuyés par les troupes israéliennes dans la bande de Gaza

JÉRUSALEM: La guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, entrée dans sa 13e semaine, "va se poursuivre pendant de longs mois, jusqu'à ce que le Hamas soit éliminé et les otages libérés", a déclaré samedi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Nous garantissons que Gaza ne sera plus jamais une menace pour Israël", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, affirmant que "pour remporter une victoire absolue et atteindre tous nos objectifs, il faudra plus de temps".

Le Premier ministre a fait état de "tirs nourris" essuyés par les troupes israéliennes dans la bande de Gaza: "c'est une bataille complexe mais nous avons le dessus; nous avons éliminé plus de 8.000 terroristes", a-t-il affirmé.

"Nous touchons de hauts responsables, et nous éliminerons aussi les dirigeants du Hamas. Le Hamas sera vaincu", a martelé M. Netanyahu.

Cette guerre dévastatrice a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort d'environ 1.140 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Environ 250 personnes ont en outre été enlevées, dont 129 sont toujours retenues en otage à Gaza.

En réaction, Israël a juré de détruire le mouvement islamiste et pilonne sans relâche la bande de Gaza. Il y mène aussi des opérations terrestres dans lesquelles 170 soldats israéliens ont été tués, d'après l'armée.

L'offensive israélienne a tué 21.672 personnes dans la bande de Gaza, en majorité des femmes, adolescents et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Répondant à une question sur les négociations en cours au Caire, Benjamin Netanyahu a affirmé que "le Hamas avait posé toute une série d'ultimatums que nous avons rejetés".

"Nous voyons un changement (mais) je ne veux pas créer d'attente", a-t-il ajouté.

Une délégation du Hamas est arrivée vendredi dans la capitale égyptienne pour discuter d'un plan égyptien visant à parvenir à un cessez-le-feu.

Samedi soir, au moins un millier de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv, a constaté un journaliste de l'AFP, pour demander au gouvernement "un plan global" pour le retour de tous les otages, et non pas "un accord partiel" ne concernant qu'une partie d'entre eux, selon les organisateurs.

Scandant "ramenez-les à la maison!", les manifestants ont brandi des pancartes avec les portraits des personnes toujours retenues à Gaza.

"La pensée la plus effrayante à Gaza était celle d'être oubliée", a lancé à la foule Moran Stela Yanai, ex-otage libérée après 54 jours de captivité.


L'Arabie saoudite salue la reconnaissance de la Palestine par quatre États occidentaux

 L'Arabie saoudite a salué dimanche la décision du Royaume-Uni, de l'Australie, du Canada et du Portugal de reconnaître l'État de Palestine, la qualifiant d'étape importante pour faire avancer le processus de paix. (AFP)
L'Arabie saoudite a salué dimanche la décision du Royaume-Uni, de l'Australie, du Canada et du Portugal de reconnaître l'État de Palestine, la qualifiant d'étape importante pour faire avancer le processus de paix. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni et le Canada sont les premiers pays du G7 à franchir le pas
  • Le Royaume a déclaré que cette décision démontrait "l'engagement sérieux des pays amis" à soutenir les efforts en faveur d'une solution à deux États, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, a rapporté l'agence de presse saoudienne

RIYAD: L'Arabie saoudite a salué dimanche la décision du Royaume-Uni, de l'Australie, du Canada et du Portugal de reconnaître l'État de Palestine, la qualifiant d'étape importante pour faire avancer le processus de paix.

Le Royaume a déclaré que cette décision démontrait "l'engagement sérieux des pays amis" à soutenir les efforts en faveur d'une solution à deux États, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Il a ajouté qu'il espérait que d'autres pays suivraient cet exemple et prendraient d'autres mesures positives qui aideraient le peuple palestinien à réaliser ses aspirations à vivre en paix et permettraient à l'Autorité palestinienne d'assumer ses responsabilités, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

L'Arabie saoudite a réitéré sa position en faveur d'un règlement juste et global qui garantisse la sécurité, la stabilité et la prospérité du peuple palestinien.

Dimanche, la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada et le Portugal ont reconnu l'existence d'un État palestinien, marquant ainsi un tournant décisif dans des décennies de politique étrangère occidentale.

Le Royaume-Uni et le Canada sont devenus les premiers pays du G7 à franchir le pas. La France et d'autres pays devraient suivre lors de l'assemblée générale annuelle des Nations unies qui s'ouvre lundi à New York.


Le prince héritier et le président français s'entretiennent avant le sommet sur la solution à deux États

Le prince héritier Mohammed ben Salmane s’est entretenu par téléphone samedi avec le président français Emmanuel Macron. (SPA/AFP/Photo d’archives)
Le prince héritier Mohammed ben Salmane s’est entretenu par téléphone samedi avec le président français Emmanuel Macron. (SPA/AFP/Photo d’archives)
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  • Les deux dirigeants ont examiné les résultats de la conférence internationale de haut niveau sur la résolution de la question palestinienne.

RIYAD: Le prince héritier Mohammed ben Salmane a eu un entretien téléphonique, samedi, avec le président français Emmanuel Macron, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les deux dirigeants ont passé en revue les résultats de la conférence internationale de haut niveau consacrée à la résolution pacifique de la question palestinienne, notamment à travers la mise en œuvre de la solution à deux États, une initiative coprésidée par l’Arabie saoudite et la France.

Ils ont également discuté des préparatifs en vue de la reprise de la conférence au niveau des chefs d’État, prévue pour le 22 septembre, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à parvenir à une paix durable menant à la création d’un État palestinien.

L’appel a également mis en lumière l’adoption de la Déclaration de New York, issue de la conférence et largement approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies.

Les deux parties ont souligné le nombre croissant de pays exprimant leur intention de reconnaître un État palestinien, reflétant un large consensus international en faveur d’un avenir pacifique garantissant au peuple palestinien son droit légitime à l’indépendance, selon SPA.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Une délégation saoudienne se rend à New York pour assister à la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s'exprime lors de la 79e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le 28 septembre 2024. (AFP/File)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s'exprime lors de la 79e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le 28 septembre 2024. (AFP/File)
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  • Une délégation de haut niveau, dirigée par le ministre des Affaires étrangères saoudien, participe à la 80e session de l’AGNU à New York, avec un agenda axé sur la paix, le développement et la coopération internationale
  • L’Arabie saoudite présidera des événements majeurs autour de la question palestinienne et renforcera ses engagements en matière de diplomatie humanitaire et de développement durable

RIYAD: Le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite s’est envolé vendredi pour New York afin de diriger la délégation du Royaume participant à la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU).

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a précisé que la délégation conduite par le prince Faisal ben Farhane comprend la princesse Reema bent Bandar Al Saud, ambassadrice d’Arabie saoudite aux États-Unis ; Adel ben Ahmed Al-Jubeir, ministre d’État aux Affaires étrangères et envoyé pour le climat ; Faisal ben Fadhil Alibrahim, ministre de l’Économie et de la Planification ; le Dr Abdullah Al Rabeeah, directeur général du centre d’aide humanitaire saoudien KSRelief ; Abdulrahman Al-Rassi, vice-ministre chargé des affaires multilatérales internationales et superviseur général de la diplomatie publique ; ainsi qu’Abdulaziz Alwasil, ambassadeur saoudien auprès de l’ONU.

En marge de l’AGNU80, le Royaume organisera plusieurs initiatives et réunions visant à renforcer la sécurité et la stabilité régionales et internationales, et à faire progresser les efforts diplomatiques, humanitaires et de développement, indique le communiqué.

L’Arabie saoudite présidera également la Conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États au niveau des dirigeants, ainsi que la réunion ministérielle de haut niveau de l’Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États.

Le prince Faisal et sa délégation participeront également aux célébrations du 80e anniversaire de l’ONU, en plus d’un large éventail de réunions officielles visant à renforcer la coopération multilatérale, examiner les développements régionaux et internationaux, soutenir les efforts en faveur de la paix et de la sécurité mondiales, et coordonner l’action conjointe pour atteindre les Objectifs de développement durable.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com