Le New York Times fait l'objet d'un examen minutieux, après le rapport de contestation de la famille de l’une des victimes du 7 octobre

Les auteurs, dont le journaliste Jeffrey Gettleman, lauréat du prix Pulitzer, ainsi qu'Anat Schwartz et Adam Sella, ont déclaré que le rapport avait été réalisé à partir de plus de 150 entretiens avec des victimes présumées ou leurs familles. (AFP/Dossier)
Les auteurs, dont le journaliste Jeffrey Gettleman, lauréat du prix Pulitzer, ainsi qu'Anat Schwartz et Adam Sella, ont déclaré que le rapport avait été réalisé à partir de plus de 150 entretiens avec des victimes présumées ou leurs familles. (AFP/Dossier)
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Publié le Vendredi 05 janvier 2024

Le New York Times fait l'objet d'un examen minutieux, après le rapport de contestation de la famille de l’une des victimes du 7 octobre

  • La famille de Gal Abdush, la «Femme à la robe noire», affirme que les allégations de viol «manquent de preuves»
  • Mondoweiss accuse le journal de «manipuler une famille Mizrahi de la classe ouvrière»

LONDRES: Le New York Times fait l'objet d'un examen minutieux à la suite d’allégations selon lesquelles ses journalistes auraient «manipulé» des membres des familles des victimes de l'attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

Dans un rapport d'enquête intitulé «Comment le Hamas a utilisé la violence sexuelle comme arme le 7 octobre», publié le 28 décembre de l'année dernière, le journal a affirmé que des combattants palestiniens se sont livrés à des violences sexuelles contre des femmes israéliennes lors de l'opération Déluge d'Al-Aqsa.

Cependant, la famille concernée par le rapport a depuis contesté les affirmations du journal.

Les auteurs, dont le journaliste Jeffrey Gettleman, lauréat du prix Pulitzer, ainsi qu'Anat Schwartz et Adam Sella, ont déclaré que le rapport avait été réalisé à partir de plus de 150 entretiens avec des victimes présumées ou leurs familles.

Mais une partie importante de l’enquête s’est concentrée sur la famille Abdush, des Juifs mizrahi de la classe ouvrière, dont la fille, Gal, et le gendre, Nagi, ont été tués lors de l’attaque menée par le Hamas.

En ce qui concerne la mort de Gal, le journal a utilisé des images enregistrées le 8 octobre par Eden Wessely, une Israélienne accusée de diffuser de fausses informations sur le conflit.

La vidéo, intitulé par le Times «La femme à la robe noire», montre le cadavre de Gal dans une robe qui a été relevée vers le haut.

Dans le rapport, le Times a déclaré que la famille Abdush avait vu les images et «craignait que Gal n’ait été violée», le journal affirmant que ces images constituaient une preuve des «violences commises contre les femmes ce jour-là.»

Après la diffusion de la vidéo par Eden Wessely, les images ont également été utilisées dans le cadre de présentations israéliennes à des pays étrangers et à des médias, démontrant l’étendue de la violence du 7 octobre.

Le New York Times a également examiné les horodatages des messages téléphoniques envoyés par Gal et Nagi avant leur mort, pour tenter de reconstituer les événements chaotiques de cette matinée.

Dans cet article, le journal affirmait que Nagi avait envoyé son dernier message à 7h44, demandant que ses enfants soient pris en charge.

Mais selon Mondoweiss, le Times n’a pas fait état d’un précédent message envoyé par Nagi à 7 heures du matin confirmant la mort de Gal.

Le site d’information a affirmé que le New York Times avait «manipulé une famille Mizrahi de la ouvrière au service de la hasbara israélienne, afin de réaliser un exploit journalistique.»

Dans une interview avec les parents de Gal sur le site d’informations israélien Ynet, peu après la publication de l’article du Times, la famille Abdush a contredit les informations du journal.

Les parents de Gal ont affirmé qu’il y avait un manque de preuves concernant le viol présumé, et ont accusé les journalistes du Times de les avoir induits en erreur lors des entretiens.

Etti Brakha, la mère de Gal, a déclaré à Ynet: «Nous n’étions pas du tout au courant du viol. Nous ne l'avons su qu'après qu'un journaliste du New York Times nous a contactés. Ils ont affirmé avoir comparé les preuves, et conclu qu’elle avait été agressée sexuellement.»

Les sœurs de Gal nient également avec véhémence les allégations de viol.

Tali Barakha, l’une des sœurs de Gal, a affirmé sur Instagram: «Personne ne peut savoir ce que Gal a vécu là-bas! Ni ce que Nagi a vécu, mais je ne peux pas coopérer avec ceux qui disent beaucoup de choses qui ne sont pas vraies.

«Je vous supplie d’arrêter de répandre des mensonges. Ils ont une famille et des enfants, et personne ne peut savoir s’il y a eu un viol ou si elle a été brûlée alors qu’elle était vivante.

Nissim Abdush, beau-frère de Nagi, a indiqué dans une interview accordée le 1er janvier à la chaîne israélienne Channel 13 qu’il ne pensait pas que Gal avait été violée, remettant ainsi en question le récit du Times.

Il a fait valoir que les horaires des différents appels passés par son frère ne correspondaient pas aux faits présentés dans le rapport du Times.

Le 7 octobre, Nissim a continué à communiquer avec Nagi jusqu’à la mort de ce dernier, et son beau-frère n’a fait aucune mention d’agression sexuelle, a-t-il déclaré à Channel 13, accusant le journal américain d’avoir «inventé» cette histoire.

D’autres proches de Gal et Nagi ont également affirmé que la vidéo «La femme à la robe noire» ne corroborait pas les affirmations du journal.

Le Hamas, qui a mené l'attaque du 7 octobre, a toujours rejeté les affirmations israéliennes selon lesquelles ses combattants se seraient livrés à des viols et à des agressions sexuelles.

Le groupe a déclaré dans un communiqué: «Nous rejetons les mensonges israéliens sur le viol, qui visent à déformer la résistance et à ternir notre traitement humain et moral des captifs.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des rapports internes concluent à un climat antisémite et anti-musulman à Harvard

Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël". (AFP)
Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël". (AFP)
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  • Harvard, comme d'autres universités américaines de renom, Columbia en particulier, est accusée par le président républicain d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël
  • Un premier groupe de travail sur l'antisémitisme et les positions anti-Israël, composé principalement de membres du corps enseignant mais aussi d'étudiants

NEW YORK: Deux rapports distincts sur Harvard publiés mardi par l'université ont établi qu'un climat antisémite et anti-musulman s'était installé sur le campus de la prestigieuse université américaine, dans le viseur de Donald Trump, et la pressent d'agir pour y remédier.

Ces deux rapports de plusieurs centaines de pages, construits notamment à partir de questionnaires et de centaines de témoignages d'étudiants et d'encadrants menés depuis janvier 2024, sont rendus au moment où l'université implantée près de Boston (nord-est) s'est attiré les foudres de Donald Trump, qui l'a dernièrement dépeinte en "institution antisémite d'extrême gauche", "foutoir progressiste" et "menace pour la démocratie".

Harvard, comme d'autres universités américaines de renom, Columbia en particulier, est accusée par le président républicain d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Un premier groupe de travail sur l'antisémitisme et les positions anti-Israël, composé principalement de membres du corps enseignant mais aussi d'étudiants, a établi que les deux phénomènes "ont été alimentés, pratiqués et tolérés, non seulement à Harvard, mais aussi plus largement dans le monde universitaire".

Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël".

Un autre groupe de travail distinct, lui consacré aux positions anti-musulmans, anti-arabes et anti-Palestiniens, a conclu à "un sentiment profondément ancré de peur parmi les étudiants, les enseignants et le personnel". Les personnes interrogées décrivent "un sentiment de précarité, d'abandon, de menace et d'isolement, ainsi qu'un climat d'intolérance omniprésent", écrivent ses auteurs.

"Harvard ne peut pas - et ne va pas - tolérer l'intolérance. Nous continuerons à protéger tous les membres de notre communauté et à les préserver du harcèlement", s'engage dans une lettre accompagnant les deux rapports le président de Harvard, Alan Garber, à l'initiative des deux rapports, en promettant de "superviser la mise en oeuvre des recommandations" préconisées.

Harvard, l'université la plus ancienne des Etats-Unis et une des mieux classées au monde, s'est distinguée en étant la première à attaquer en justice l'administration Trump contre un gel de plus de deux milliards de dollars de subventions fédérales, décidé après que la célèbre institution a refusé de se plier à une série d'exigences du président.

Donald Trump, qui reproche aux universités d'être des foyers de contestation progressiste, veut avoir un droit de regard sur les procédures d'admission des étudiants, les embauches d'enseignants ou encore les programmes.

L'accusation d'antisémitisme est fréquemment employée par son administration pour justifier ses mesures contre les établissements d'enseignement supérieur, ainsi que contre certains étudiants étrangers liés aux manifestations contre la guerre à Gaza.


Canada: le libéral Mark Carney donné vainqueur après une campagne centrée sur Trump

Le Premier ministre canadien et chef du Parti libéral, Mark Carney, salue ses partisans lors d'une fête de victoire à Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025. (AFP)
Le Premier ministre canadien et chef du Parti libéral, Mark Carney, salue ses partisans lors d'une fête de victoire à Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025. (AFP)
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  • Le Parti libéral de Mark Carney a remporté lundi les législatives canadiennes, selon les projections des médias locaux, après une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays
  • Toutefois, selon des résultats encore préliminaires, les libéraux pourraient rester minoritaires au Parlement et seraient donc contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti

OTTAWA: Le Parti libéral de Mark Carney a remporté lundi les législatives canadiennes, selon les projections des médias locaux, après une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays.

Toutefois, selon des résultats encore préliminaires, les libéraux pourraient rester minoritaires au Parlement et seraient donc contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti.

Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau.

Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.

A Ottawa, où les libéraux sont réunis pour la soirée électorale dans une aréna de hockey, l'annonce des résultats a provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.

"Je suis si heureuse", lâche sur place Dorothy Goubault, originaire de la région des Mille Iles en Ontario. "Je suis contente car nous avons quelqu'un qui peut parler à M. Trump à son niveau. M. Trump est un homme d'affaires. M. Carney est un homme d'affaires, et je pense qu'ils peuvent tous les deux se comprendre".

Pour le ministre Steven Guilbeault, "les nombreuses attaques du président Trump sur l'économie canadienne, mais aussi sur notre souveraineté et notre identité même, ont vraiment mobilisé les Canadiens", a-t-il déclaré sur la chaine publique CBC.

Et les électeurs "ont vu que le Premier ministre Carney avait de l'expérience sur la scène mondiale".

Mark Carney n'avait pas encore pris la parole à minuit locales (04H00 GMT), tandis que se poursuivait le dépouillement.

Dans les longues files devant les bureaux de vote toute la journée, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin, parlant d'élections historiques et déterminantes pour l'avenir de ce pays de 41 millions d'habitants.

- "Chaos" -

À 60 ans, Mark Carney, novice en politique mais économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et souverain du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le pays en ces temps troublés.

Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.

"Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays", a-t-il prévenu.

"Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump?", a-t-il expliqué pendant la campagne.

Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seront en place.

Mais aussi de développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

En face, le chef conservateur, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Pierre Poilievre aura aussi souffert jusqu'au bout de la proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Au QG des conservateurs à Ottawa, Jason Piche se dit toutefois "surpris" des résultats, "je pensais que ce serait plus serré que ça".

Un peu plus loin, Jean-Guy Bourguignon, homme d'affaires de 59 ans, se dit carrément "très triste". "Est-ce que c'est vraiment ça le pays dans lequel nous voulons vivre?", demande-t-il alors qu'il énumère les politiques des libéraux, qu'il juge liberticides.

Près de 29 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans ce vaste pays du G7 qui s'étend sur six fuseaux horaires. Et plus de 7,3 millions de personnes avaient voté par anticipation, un record.


Ukraine: Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, «tentative de «manipulation»» répond Zelensky

Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors d'une réunion du Conseil des législateurs à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors d'une réunion du Conseil des législateurs à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. (AFP)
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  • Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai
  • Son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky denonçant une "tentative de manipulation"

MOSCOU: Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion de la commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky denonçant une "tentative de manipulation".

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

"A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées".

D'après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision unilatérale "pour des raisons humanitaires" et à l'occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Pour M. Zelensky, au contraire, "il y a désormais une nouvelle tentative de manipulation". "Pour une raison, a-t-il dit dans son adresse quotidienne, tout le monde doit attendre le 8 mai et ne cesser le feu qu'ensuite pour garantir le silence" lors de la parade du 9 mai sur la place Rouge à Moscou.

La Russie commémore le 9 mai cet événement dont Vladimir Poutine a fait un marqueur essentiel de la puissance retrouvée du pays. Les dirigeants d'une vingtaine de pays sont attendus pour un défilé militaire en grande pompe sur la place Rouge à Moscou.

Le Kremlin a dit considérer que l'Ukraine "devrait suivre cet exemple", tout en prévenant que les forces russes "fourniront une réponse adéquate et efficace" en cas de violation de la trêve.

Vladimir Poutine avait déjà déclaré un bref cessez-le-feu de 30 heures les 19 et 20 avril à l'occasion de Pâques. Les deux camps s'étaient ensuite accusés de l'avoir violé, même si une baisse de l'intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front.

"Accroître la pression sur la Russie"

La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu "permanent" en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire.

Les Etats-Unis, jusque-là le premier soutien de l'Ukraine, veulent tourner la page aussi vite que possible quitte, craint Kiev, à accepter des dispositions très favorables à Moscou.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a dit dimanche à son homologue russe, Sergueï Lavrov, qu'il était temps de mettre fin à une "guerre insensée" en Ukraine, selon un communiqué lundi.

De son côté, le président français Emmanuel Macron a affirmé que "dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie", dans un entretien publié par le magazine Paris Match.

Il a estimé avoir "convaincu les Américains de la possibilité d’une escalade des menaces, et potentiellement de sanctions" contre Moscou.

Conditions maximalistes de Poutine 

La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l'Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l'Otan, tout en s'assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés.

La reconnaissance internationale de l'annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes est une condition "impérative" à la paix, a encore martelé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014, ce que la communauté internationale, Etats-Unis compris, n'a jamais reconnu.

En septembre 2022, quelques mois après le déclenchement de son assaut à grande échelle, elle a aussi revendiqué l'annexion de quatre régions ukrainiennes qu'elle occupe partiellement, celles de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.

La Russie, qui a l'avantage sur le front, a revendiqué lundi la prise de Kamyanka, un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.

La Corée du Nord a pour la première fois reconnu lundi avoir envoyé des troupes en Russie et qu'elles avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de la région de Koursk dont ils s'étaient emparés.

Trois personnes ont par ailleurs été tuées lundi dans une attaque russe contre un village de la région de Donetsk (est), selon les services du procureur régional.