Gaza: Le fils de Wael Al-Dahdouh, également journaliste, tué par un missile israélien

Hamza Wael Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh (Photo, Instagram).
Hamza Wael Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh (Photo, Instagram).
Hamza Wael Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh (Photo, Instagram).
Hamza Wael Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh (Photo, Instagram).
Hamza Wael Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh (Photo, Instagram).
Hamza Wael Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh (Photo, Instagram).
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Gaza: Le fils de Wael Al-Dahdouh, également journaliste, tué par un missile israélien

  • Il y a quelques mois, le monde entier avait été profondément ému par l'histoire tragique de Wael Al-Dahdouh
  • La mort, ce matin, de son fils Hamza Al-Dahdouh, s’ajoute à une suite de malheurs qui laissent penser que les journalistes de Gaza sont des cibles

ALGER: Un drone israélien a tiré un missile sur un véhicule transportant des journalistes, entraînant la mort du journaliste Hamza Al-Dahdouh, âgé de 29 ans et fils du journaliste d’Al Jazeera Wael Al-Dahdouh, ainsi que du journaliste Mustafa Thuraya. 

Un autre journaliste a également été blessé lors de ce bombardement survenu dans la région d'Al-Mawasi, à l'ouest de Khan Younès dans la bande de Gaza.

Il y a quelques mois, le monde entier avait été profondément ému par l'histoire tragique de Wael Al-Dahdouh, qui a  reçu l’annonce de la mort d'une grande partie des membres de sa famille dans un bombardement alors qu’il s’exprimait en direct de Gaza devant les caméras. 

Il s’était ensuite rendu à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa pour faire ses adieux déchirants à sa femme, son fils, sa fille et son petit-fils, tous victimes d'un raid aérien israélien ayant frappé la maison où ils cherchaient refuge.

Wael avait particulièrement mentionné sa fille Sham, âgée de sept ans, la deuxième plus jeune parmi les victimes, ainsi que son petit-fils Adam, âgé d'un an et demi.

La mort, ce matin, de son fils ainé Hamza Al-Dahdouh, s’ajoute à une suite de malheurs qui laissent penser que les journalistes de Gaza sont des cibles particulières de l’armée israélienne. 

Une guerre contre les journalistes

Wael Al-Dahdouh a lui-même échappé à la mort à plusieurs reprises, notamment en décembre où il a été sérieusement blessé au bras alors que son cameraman d'Al Jazeera a perdu la vie dans la même  attaque.

Al Jazeera avait rapporté que son “chef de bureau à Gaza, Wael Dahdouh, et Abou Daqa, avaient été blessés dans une école de Khan Younès, suite à une attaque d'un drone israélien”. 

Selon Al Jazeera, Samer Abou Daqa, gravement blessé, était resté pendant des heures sur les lieux de la frappe, où les secours n'ont pu accéder.

Plus de 100 journalistes tués depuis le 7 octobre 

Par ailleurs, l’organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) a déclaré : "À Gaza, les journalistes paient un lourd tribut parmi les civils. Le nombre élevé de journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions dans ce petit territoire, a conduit RSF à déposer une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur le ciblage délibéré des journalistes."

Selon Al Jazeera, le bureau gouvernemental des médias à Gaza a publié de nouveaux chiffres indiquant que plus de 100 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre. "Le nombre de journalistes tués a atteint 100, hommes et femmes, depuis le début de la guerre brutale dans la bande de Gaza", a déclaré le bureau sur les réseaux sociaux.

Cependant, selon le Comité pour la protection des journalistes, au moins 69 journalistes ont perdu la vie dans le conflit.

Plus de 50 locaux ou bureaux de médias à Gaza ont été totalement ou partiellement détruits par les attaques israéliennes, entraînant le déplacement forcé de centaines de journalistes palestiniens et de leurs familles vers le sud.

Les professionnels des médias ont également été contraints d'abandonner leur équipement de reportage dans leurs bureaux du nord pour vivre et travailler dans des conditions difficiles, au milieu de fréquentes coupures de communication.


L'écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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  • « D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.
  • Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale » en Algérie, ne fera pas de pourvoi en cassation, a appris l'AFP de sources concordantes samedi.

« D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.

« Cela signifie que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie, il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l'ancienne ministre.

Des proches de l'écrivain ont ensuite indiqué à l'AFP qu'il avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l'AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, a refusé de faire tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne, figurent notamment des déclarations faites en octobre 2024 au média d'extrême droite français Frontières, dans lesquelles l'écrivain estimait que l'Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc sous la colonisation française.

Selon ses proches, M. Sansal, atteint d'un cancer de la prostate, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l'indépendance du pays, et rien ne laissait présager une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Noëlle Lenoir estime également qu'il ne faut pas s'attendre à une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l'espoir ». 

« Nous pensons qu'il sera libéré. Il est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L'écrivain fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger, le 16 novembre.


334 000 citoyens saoudiens ont reçu une formation à intelligence artificielle

Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
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  • Lancé en septembre 2024, ce programme de formation s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.
  • Lors de la session plénière du Forum, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

RIYAD : Selon l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, 334 000 citoyens saoudiens ont bénéficié d'un programme gouvernemental leur permettant d'acquérir des compétences en intelligence artificielle.

Intitulé « Un million de Saoudiens dans l'IA », il a été mis en place en septembre 2024 en partenariat avec le ministère de l'Éducation et le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Lors de la session plénière du Forum du secteur à but non lucratif dans l'éducation et la formation 2025, qui s'est tenue à Riyad le 2 juillet, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

Il a déclaré que les partenariats noués par l'autorité avec d'autres agences gouvernementales avaient permis au Royaume de se positionner au niveau mondial en matière d'autonomisation des femmes dans le domaine de l'IA et de sensibilisation de la communauté, a récemment rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Lancée lors du Sommet mondial sur l'IA, l'initiative SAMAI s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.

Il a également cité plusieurs initiatives nationales issues de cette collaboration, notamment l'Olympiade nationale de programmation et d'intelligence artificielle, ou concours ATHKA.

Plus de 260 000 élèves de collèges et de lycées y ont participé et 10 000 d'entre eux se sont qualifiés pour la finale, a-t-il ajouté.

Le directeur de la SDAIA a également cité le programme « Road to ATHKA », qui a formé plus de 570 000 élèves aux concepts de l'IA.

Une autre initiative, intitulée « Future Intelligence Programmers », a permis de former plus de 10 000 enseignants.

La SDAIA et le ministère de l'Éducation ont également créé le Centre d'excellence en éducation.

Il a été conçu pour « institutionnaliser l'intégration technologique dans le secteur de l'éducation, soutenir les initiatives tournées vers l'avenir et tirer parti de l'IA pour améliorer les résultats scolaires ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
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  • Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.
  • Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile locale a fait état de 32 Palestiniens tués samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive, près de 21 mois après le début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.

Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par le conflit trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, qui ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes.

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils.

M. Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire, dans le sud du territoire assiégé par Israël.

Quatre Palestiniens, membres d'une même famille, ont été tués par une frappe qui a touché leur tente dans le secteur d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, d'après la même source.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier, en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès au terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

Vendredi soir, le Hamas a affirmé être prêt à engager « immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis.

Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'« aucune décision n'avait été prise à ce stade sur la question ».