100ᵉ jour de conflit au Sud-Liban: Dévastation et déplacements de population

Des soldats israéliens postés à l'entrée de Kfar Yuval, dans le nord d'Israël, près de la frontière libanaise, après avoir été la cible d'un missile antichar du côté libanais, le 14 janvier 2024 (Photo, AFP).
Des soldats israéliens postés à l'entrée de Kfar Yuval, dans le nord d'Israël, près de la frontière libanaise, après avoir été la cible d'un missile antichar du côté libanais, le 14 janvier 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 16 janvier 2024

100ᵉ jour de conflit au Sud-Liban: Dévastation et déplacements de population

  • Les responsables libanais sont unanimes pour affirmer que seule la fin de la guerre à Gaza mettra un terme aux hostilités entre le Hezbollah et Israël le long de la frontière entre les deux pays
  • Selon un observateur, les deux parties ont violé à plusieurs reprises les règles d'engagement en vigueur au Sud-Liban depuis 17 ans, ce qui a eu pour effet de «changer les règles du jeu»

BEYROUTH: Les combats entre l'armée israélienne et le Hezbollah dans le sud du Liban sont entrés lundi dans leur centième jour, sans toutefois de perspective de fin imminente.

Malgré les efforts diplomatiques déployés ces dernières semaines, les responsables libanais ont unanimement déclaré que l'arrêt des hostilités sur le front du Sud-Liban dépendait de la fin de la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

«Cent jours d'opérations terrestres et aériennes à la frontière sud ont provoqué des dégâts et des destructions considérables, principalement dans les villages frontaliers libanais, et ont paralysé l'économie», a déclaré un observateur à Arab News.

«Le déplacement ne concerne pas seulement les milliers de Libanais résidant dans ces villages, mais aussi des centaines de milliers d'Israéliens qui ont quitté leurs colonies pour la première fois dans l'histoire du conflit sur le front libanais», a-t-il précisé.

La Société israélienne de radiodiffusion publique a déclaré lundi que l’armée israélienne avait bombardé des zones du sud du Liban d’où des roquettes avaient été lancées vers le village de Mattat, en Haute Galilée.

Les sirènes ont retenti à Kiryat Shmona, en Galilée, où le Hezbollah a déclaré avoir mené une série d'attaques contre des sites militaires israéliens, notamment « l'avant-poste de Metula, l'avant-poste de Dhahira, l'avant-poste de Baraka et un rassemblement de soldats israéliens à la périphérie de l'avant-poste de Mattat ».

Les tirs israéliens ont atteint la périphérie des villages frontaliers d'Aitaroun, Odaisseh, Rab al-Thalathin, Kfar Kila, Rachaya el-Foukhar et Kfarhamam.

Selon le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, les attaques menées par le Hezbollah dans la nuit de dimanche à lundi contre la colonie de Kfar Yuval ont tué un homme de 48 ans, qui était membre des équipes d'alerte de sécurité en Galilée, et sa mère, âgée de 72 ans.

Parallèlement, un char israélien aurait tiré sur des maisons civiles vides dans le village frontalier d'Abbassiyeh tandis que l'armée israélienne a fait une incursion dans le village de Yaroun dans le district de Bint Jbeil. Les forces de l'armée ont été accusées d'avoir violé les règles d'engagement dimanche lorsqu'elles ont lancé deux missiles qui ont atterri dans une vallée entre Siddikine et Rechknanay à Tyr.

Les forces israéliennes ont également mené des raids dans les environs de Jabal el-Rihane, Jabal Safi, et les environs des villages de Sejoud et Mlikh. Ces régions sont situées au nord du fleuve Litani, loin de la zone de conflit. A la suite de ces attaques, Jabal el-Rihane, Jezzine et d'autres villages voisins ont subi des coupures d'électricité. Le Hezbollah a déclaré que l’un de ses combattants, Ali Hussein Hamdan, du village de Harouf, avait été tué.

Les avions de combat israéliens visaient pour la cinquième fois Jabal el-Safi et ses environs, qu'Israël considère comme une région clé pour le Hezbollah et comme la troisième ligne de défense du groupe. Elle contiendrait plusieurs bases, avant-postes et dépôts d'armes du Hezbollah.

Violations des règles d’engagement

L'observateur a signalé qu'au cours des 100 derniers jours, les deux parties au conflit ont violé les règles d'engagement en vigueur dans le sud du Liban depuis 17 ans.

«La technologie militaire israélienne avancée a permis à l'armée israélienne d'enregistrer plus d'une violation, la plus flagrante étant le ciblage de la banlieue sud de Beyrouth pour assassiner le responsable militaire du Hamas, Saleh al-Arouri», a-t-il expliqué.

«Les opérations du Hezbollah ont touché des zones assez éloignées de la frontière, telles que la base de Safad et la colonie de Kiryat Shmona.»

«Par conséquent, aucune des parties ne peut accuser l'autre d'avoir modifié les règles d'engagement à son avantage, car les deux parties ont enregistré plus d'une violation, et cette question sera examinée après la fin de la guerre, car les choses ne reviendront pas à ce qu'elles étaient auparavant. Les règles du jeu changeront», a indiqué l’observateur.

Dans un discours prononcé dimanche, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réaffirmé que «toutes les menaces israéliennes que les États-Unis adressent au Liban ne serviront à rien pour dissuader la résistance libanaise de soutenir la résistance palestinienne».

Il a réitéré que le seul développement qui arrêtera les opérations du Hezbollah est un cessez-le-feu à Gaza.

«Tout espoir de récupérer les prisonniers détenus par la résistance dans la bande de Gaza a disparu. L'arrêt de la guerre à Gaza à lui seul mettra fin aux opérations de tous les fronts de soutien», a-t-il ajouté.

Selon une source au Sud-Liban, les deux parties ont adopté un ton et une rhétorique agressifs qui dépassent même l'escalade militaire sur le terrain.

Israël a «utilisé des technologies de pointe pour compenser les dommages causés par le Hezbollah à son matériel d'espionnage. Le Hezbollah, quant à lui, s'est appuyé sur des armes à longue portée telles que les missiles Burkan et Kornet modifiés», a déclaré la source, ajoutant que l'armée israélienne contrôle les airs tandis que le Hezbollah est dominant au sol.

«En outre, le Hezbollah a fait état de plus de 145 combattants morts lors des récentes attaques alors qu'ils se trouvaient en position offensive», a ajouté la source. «Mais il y a eu 245 victimes lors de l'agression israélienne de 2006, alors que le Hezbollah était en position défensive.»

En ce qui concerne les sentiments négatifs exprimés localement à l'égard de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), la source a indiqué : «Les Libanais sont actuellement en colère contre les forces de la Finul car elles ne font que rédiger des rapports et se transforment parfois en espions au profit d'Israël, comme cela s'est produit lors des agressions israéliennes de 1996 et de 2006.»

«Mais les relations de la Finul avec la communauté locale seront bientôt rétablies, car personne ne veut rompre les relations avec les forces internationales», a estimé la source.

Par ailleurs, l'armée israélienne «accuse les forces de la Finul de ne pas exercer leur rôle et affirme que leur zone d'opérations contient des armes, ce qui va à l'encontre des accords conclus il y a 17 ans. Les affrontements actuels montrent également que les forces de la Finul sont soumises au ressentiment israélien qui en est arrivé à couper les communications avec ces forces depuis un certain temps», a-t-elle soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com