DAVOS: Les dirigeants mondiaux dans les domaines de la politique et des affaires se sont réunis, lundi, dans la ville suisse de Davos, à l’occasion du début de la réunion annuelle de cinq jours du Forum économique mondial (WEF).
Ce forum intervient dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes à travers le monde. Les guerres à Gaza, au Soudan et en Ukraine continuent de s’intensifier. Par ailleurs, les attaques des Houthis contre les navires dans la mer Rouge menacent le commerce mondial.
Les autres préoccupations majeures cette année sont la montée de l’intelligence artificielle, le changement climatique, le marché du travail et le paysage numérique en constante évolution.
«Un ordre mondial instable caractérisé par des discours polarisants, l’insécurité, l’aggravation des répercussions des conditions météorologiques extrêmes et l’incertitude économique entraînent une propagation accélérée des risques – notamment de fausses nouvelles et de la désinformation», déclare Saadia Zahidi, directrice générale du WEF.
«Les dirigeants du monde entier devraient s’unir pour faire face aux crises à court terme et préparer le terrain pour un avenir plus résilient, durable et inclusif.»
Parmi les principaux hommes politiques qui prendront la parole lors du forum de cette année figurent le secrétaire d’État américain, Antony Blinken; le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian; le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani; le président français, Emmanuel Macron; le Premier ministre jordanien, Bisher al-Khasawneh; le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le Premier ministre chinois, Li Qiang.
Par ailleurs, les PDG du monde entier se font de plus en plus de souci pour la viabilité à long terme de leurs entreprises, selon une enquête réalisée avant le sommet de Davos par le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Quelque 45% des plus de quatre mille sept cents dirigeants d’entreprise interrogés ne pensent pas que leur entreprise survivra au cours des dix prochaines années.
«Il y a les 55% qui pensent qu’ils n’ont pas besoin de changer radicalement, et je dirais que c’est un peu naïf parce que le monde évolue si vite autour d’eux», déclare le patron de PwC, Bob Moritz.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com