Selon Oxfam, alors que les inégalités se creusent, le monde pourrait bientôt avoir son premier «trillionnaire»

Les cinq personnes les plus riches du monde ont vu leur richesse augmenter de 114% depuis 2020, ce qui équivaut à un salaire horaire de 14 millions de dollars par heure (1 dollar = 0,92 euro). (AFP)
Les cinq personnes les plus riches du monde ont vu leur richesse augmenter de 114% depuis 2020, ce qui équivaut à un salaire horaire de 14 millions de dollars par heure (1 dollar = 0,92 euro). (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 17 janvier 2024

Selon Oxfam, alors que les inégalités se creusent, le monde pourrait bientôt avoir son premier «trillionnaire»

  • Alors que l'éradication de la pauvreté est estimée à plus de deux cents ans, la richesse des plus riches pourrait atteindre des sommets sans précédent dans la prochaine décennie
  • Le rapport annuel d'Oxfam, intitulé «Inequality Inc.», met en relief les inégalités mondiales tout en soulignant la disparité croissante entre les ultrariches et le reste de la société

PARIS: Le monde pourrait bientôt voir son premier «trillionnaire» – c’est-à-dire une personne qui possède un millier de milliards de dollars – d’ici à dix ans, selon un rapport qu’a publié l'organisation de lutte contre la pauvreté Oxfam International dans la cadre de son évaluation annuelle des inégalités mondiales, qui coïncide avec le rassemblement des élites politiques et économiques à Davos.

Alors que l'éradication de la pauvreté est estimée à plus de deux cents ans, la richesse des plus riches pourrait atteindre des sommets sans précédent dans la prochaine décennie.

Une «décennie de division»

Le directeur exécutif par intérim d'Oxfam, Amitabh Behar, indique que le rapport montre que le monde est entré dans une «décennie de division». La montée des milliardaires, apparue pour la première fois en 1916, a déjà suscité des inquiétudes relatives à une exploitation systématique qui se cacherait derrière l’écart de richesse croissant. Certains ont soutenu qu’il n’existe pas de «bons» milliardaires. Au XXe siècle, John D. Rockefeller, de la Standard Oil, est généralement considéré comme le premier milliardaire du monde.

Le rapport annuel d'Oxfam, intitulé «Inequality Inc.», met en relief les inégalités mondiales tout en soulignant la disparité croissante entre les ultrariches et le reste de la société. Les dix personnes les plus riches ont vu leur fortune collective augmenter d'environ un demi-milliard de dollars au cours de la dernière année.

Les cinq personnes les plus riches du monde – le Sud-Africain Elon Musk, PDG de Tesla, Bernard Arnault et sa famille, de la société de luxe LVMH, Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, Larry Ellison, fondateur d'Oracle, et Warren Buffett, gourou de l'investissement – ont vu leur richesse augmenter de 114% depuis 2020, ce qui équivaut à un salaire horaire de 14 millions de dollars par heure (1 dollar = 0,92 euro).

La pandémie de Covid-19 a agi comme un catalyseur, «aggravant» les inégalités, selon Oxfam. «Les cinq premiers milliardaires ont doublé leur richesse. D'un autre côté, près de 5 milliards de personnes se sont appauvries», précise Amitabh Behar lors d'une interview à Davos, en Suisse, lors du Forum économique mondial. Le rapport souligne la nécessité d'une «nouvelle ère d'action publique» pour réduire l'écart entre les personnes ordinaires et les ultrariches.

Oxfam appelle à des mesures concrètes, dont la rupture des monopoles, la réforme fiscale et le renforcement du secteur public face au pouvoir des entreprises. Le rapport indique également que la démocratisation des structures corporatives pourrait considérablement réduire l'inégalité, par exemple en favorisant la propriété des employés.

Pour Amitabh Behar, «aucune entreprise ou individu ne devrait avoir autant de pouvoir sur nos économies et nos vies».

Oxfam met en garde contre une disparité croissante alimentée par le pouvoir des entreprises. Amitabh Behar affirme qu’il est urgent qu’une action collective rétablisse l'équilibre entre les ultrariches et le reste de la société. Il estime que le fossé s'est «creusé» depuis la pandémie de coronavirus.


La promotion des VE par l'Arabie saoudite, le signe d'une stratégie d'investissement à long terme

Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que l'impulsion donnée par l'Arabie saoudite à la fabrication de VE démontrait l'engagement du Royaume à façonner une économie moderne et durable. (Capture d'écran/Forum économique du Qatar)
Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que l'impulsion donnée par l'Arabie saoudite à la fabrication de VE démontrait l'engagement du Royaume à façonner une économie moderne et durable. (Capture d'écran/Forum économique du Qatar)
Short Url
  • Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales s'est exprimé lors d'une table ronde au Forum économique du Qatar
  • Il a souligné que l'exploitation minière était un secteur stratégique et que le Royaume avait considérablement réformé son cadre réglementaire

RIYAD: L'investissement de l'Arabie saoudite dans les véhicules électriques reflète la manière dont le Royaume façonne son avenir par des paris stratégiques à long terme, selon un ministre de haut rang.  

S'exprimant lors d'une table ronde au Forum économique du Qatar à Doha, le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que l'élan de l'Arabie saoudite vers la fabrication de véhicules électriques démontrait l'engagement du Royaume à façonner une économie moderne et durable.

Ses propos interviennent alors que l'Arabie saoudite redouble d'efforts pour se positionner comme un centre régional pour la construction automobile, en particulier les véhicules électriques. Soutenu par le Fonds d'investissement public, le Royaume a investi dans des entreprises telles que l'entreprise américaine Lucid Motors, qui construit une usine de production dans la King Abdullah Economic City.  

Dans le cadre de sa politique de diversification, l'Arabie saoudite vise à produire plus de 300 000 véhicules par an d'ici à 2030.

«Parier sur les VE, c'est aussi montrer comment nous pensons en tant que pays. Nous investissons dans l'avenir», a-t-il déclaré.  

Il a déclaré:  L’automobile est un secteur que nous espérions attirer depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, notre vision agit comme un véritable catalyseur qui a permis l’arrivée de cette industrie en Arabie saoudite. Nous étions jusqu’ici le premier exportateur de voitures sans production locale ; je suis convaincu que ce virage est le bon.»

M. Alkhorayef a souligné que la transformation économique du Royaume, dans le cadre de l'initiative Vision 2030, repose sur la diversification, avec un accent particulier sur le développement du secteur minier et industriel, moteurs clés de cette évolution.

«Dans notre Vision 2030, la diversification économique est primordiale. L’industrie et l’exploitation minière représentent, à nos yeux, deux axes porteurs de grandes opportunités», a-t-il affirmé.

Abordant les capacités d’exécution du Royaume, le ministre a affirmé que l’Arabie saoudite maîtrisait «l’art de la mise en œuvre», insistant sur le fait que ce sont les résultats concrets – bien plus que les stratégies formulées – qui inspirent la confiance des investisseurs.

Il a également souligné que le secteur minier constitue un pilier stratégique pour le pays, ajoutant que des réformes majeures ont été engagées pour moderniser et renforcer son cadre réglementaire.

«Nous avons été en mesure d'introduire, je dirais, l'une des meilleures – si ce n'est la meilleure – lois sur l'investissement minier au niveau mondial... Nous avons été en mesure de réduire le délai d'octroi des licences de trois à cinq ans, la moyenne mondiale, à six mois», a déclaré M. Alkhorayef.   

Abordant la question de la demande mondiale en minéraux, il a déclaré: «Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour nous assurer que nous disposons des quantités adéquates de minéraux et de métaux pour répondre aux besoins mondiaux en matière de transition énergétique, d'automatisation, de technologie et de défense.»

Le ministre a indiqué que le Forum des minéraux du futur organisé par le Royaume était une plateforme essentielle pour relever ces défis, réunissant les gouvernements, les acteurs du secteur privé et les institutions financières afin d'améliorer l'exploration, le raffinage et la résilience de la chaîne d'approvisionnement.  

En ce qui concerne les chaînes d'approvisionnement et la résilience nationale, M. Alkhorayef a expliqué que la stratégie de localisation de l'Arabie saoudite va au-delà de la sécurité nationale.  

«Il s'agit en fait de capturer une nouvelle valeur. Aujourd'hui, dans l'industrie manufacturière, l'échelle devient moins importante en raison des nouvelles technologies qui sont introduites», a-t-il déclaré.

M. Alkhorayef a poursuivi: «Aujourd'hui, l'industrie manufacturière, l'industrie minière et de nombreux secteurs que nous avons l'intention de développer en Arabie saoudite reposent tous sur de nouvelles technologies. Comment pouvons-nous nous assurer qu'en même temps que nous développons notre économie, nous créons les emplois adéquats pour notre population?»

Abordant le rôle des gouvernements dans la stimulation de la croissance du secteur privé, M. Alkhorayef a souligné la nécessité d'une gouvernance proactive.  

«Si le gouvernement n'aide pas réellement le secteur privé à capturer différentes valeurs, il sera très difficile de voir la croissance du secteur privé», a-t-il déclaré, soulignant l'importance de l'infrastructure, de la réglementation et de la sécurité numérique pour encourager l'investissement.

Il a conclu en soulignant les réalisations du Royaume en matière d'exportation: «L'année dernière est une excellente démonstration de la croissance que nous avons réalisée. En 2024, l'Arabie saoudite a atteint un niveau d'exportation record. En ce qui concerne les exportations non pétrolières, nous sommes passés d'une contribution de 16% à une contribution de 25% à notre PIB. La croissance des exportations non pétrolières et non pétrochimiques a été de 9% l'année dernière», a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vision Golfe 2025: vers une coopération stratégique accrue entre la France et les pays du Golfe

Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). (Photo: fournie)
Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). (Photo: fournie)
Short Url
  • À l’heure où l’économie mondiale connaît de profondes mutations, Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Golfe
  • L’édition 2025 de Vision Golfe entend transformer les grandes stratégies en réalisations tangibles

DUBAÏ: À l’heure où l’économie mondiale connaît de profondes mutations, Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Prévu les 17 et 18 juin prochains à Paris, ce forum de haut niveau réunira – dans sa troisième édition – représentants gouvernementaux, dirigeants d’entreprises et décideurs pour explorer de nouvelles dynamiques dans l’investissement, l’échange économique, l’innovation et le développement durable.

Une nouvelle ère de coopération: des visions ambitieuses à l’impact concret

Placée sous le thème «Des visions audacieuses à l’impact concret: une nouvelle ère de coopération», l’édition 2025 de Vision Golfe entend transformer les grandes stratégies en réalisations tangibles. Pendant deux jours, dix axes de collaboration stratégique entre la France et les pays du Golfe seront mis à l’honneur, illustrant l’étendue des opportunités:

  • Transition énergétique: accélérer l’adoption des énergies propres
  • Intelligence artificielle et innovation: stimuler les partenariats technologiques
  • Santé: renforcer les coopérations médicales et les solutions de healthtech
  • Éducation et talents: développer les programmes de formation et d’échange
  • Agroalimentaire et sécurité alimentaire: assurer un approvisionnement durable
  • Infrastructures intelligentes: construire des villes résilientes et connectées
  • Luxe et distribution: faire croître les marchés haut de gamme
  • Sports et tourisme: exploiter le potentiel économique des grands événements
  • Mobilité et transport: améliorer les connexions terrestres, aériennes et maritimes
  • Climat d’investissement: faciliter l’accès aux marchés et créer un environnement propice

Parmi les temps forts du programme, citons la session ministérielle «Blueprints for 2030», consacrée aux stratégies à long terme, ainsi que le panel «Innover pour la durabilité», axé sur la gestion responsable de l’eau, des déchets et de l’énergie. Ces échanges de haut niveau offriront des perspectives concrètes et favoriseront l’émergence de nouveaux partenariats.

Capitaliser sur les acquis et les réussites de Vision Golfe 2024

L’édition 2024 avait rassemblé plus de 1 200 participants, dont 500 venus des pays du Golfe. Parmi les réalisations marquantes, plusieurs accords importants avaient été signés, notamment entre l’Autorité portuaire saoudienne (MAWANI) et le Grand Port Maritime de Marseille Fos, ou encore entre Export Bahrain et la Chambre de commerce française pour renforcer les relations commerciales franco-bahreïnies.

Autre annonce phare: la création du France Lab à l’Université d’intelligence artificielle Mohammed ben Zayed (MBZUAI) à Abou Dhabi, marquant une nouvelle étape dans la coopération entre la France et les pays du Golfe en matière d’innovation.

Forte de ces résultats, l’édition 2025 s’ouvrira en présence de ministres de haut rang en provenance de la France et du Golfe. Des figures majeures, rarement visibles dans les forums publics, apporteront leur vision stratégique pour faire avancer une coopération concrète et pragmatique.

Une passerelle stratégique vers l’Europe pour les investisseurs du Golfe

Au-delà de son rôle de forum économique de référence entre la France et le Golfe, Vision Golfe constitue une véritable porte d’entrée pour les investisseurs du Golfe vers le marché européen. La France, déjà classée comme la première destination européenne pour les investissements étrangers en 2024, y consolide sa position de pôle stratégique.

En réunissant fonds souverains, investisseurs privés et entrepreneurs innovants, l’événement offrira une plateforme unique pour déployer des stratégies d’expansion en Europe, en s’appuyant sur l’économie française comme tremplin vers le continent.

Des échanges commerciaux en pleine croissance

Les relations commerciales entre la France et les pays du Golfe témoignent d’une dynamique solide. En 2024, les échanges bilatéraux entre la France et les Émirats arabes unis ont atteint 8,5 milliards d’euros, soit une hausse de 14,9% par rapport à l’année précédente. À l’échelle régionale, le commerce France-CCG a totalisé 20,9 milliards d’euros, dont 7,6 milliards avec l’Arabie saoudite, 2,6 milliards avec le Koweït, 1,1 milliard avec le Qatar, 0,7 milliard avec Oman et 0,4 milliard avec Bahreïn (données douanières françaises).

Au-delà du commerce, la France est perçue dans le Golfe comme un acteur clé de l’innovation, un modèle de qualité et un partenaire privilégié pour accéder au marché européen. Ce partenariat multiforme repose sur trois piliers essentiels: l’accès à des technologies de pointe dans les secteurs industriels clés, des échanges culturels et académiques approfondis et des projets d’investissement stratégique générateurs de croissance et de diversification économique.


L'Arabie saoudite et la France encouragent l'innovation dans la musique et les musées

L'accord, aligné sur les ambitions culturelles du Royaume dans le cadre de Vision 2030, vise à renforcer les liens culturels et à favoriser les initiatives conjointes entre les deux nations. (Fourni)
L'accord, aligné sur les ambitions culturelles du Royaume dans le cadre de Vision 2030, vise à renforcer les liens culturels et à favoriser les initiatives conjointes entre les deux nations. (Fourni)
Short Url
  • Le programme exécutif promeut l'échange d'artefacts, la préservation du patrimoine, l'engagement des jeunes et les expositions culturelles conjointes
  • Les principaux domaines de coopération sont les prêts d'objets, les collections partagées et l'échange d'instruments de musique historiques avec le musée Tariq Abdulhakim de Djeddah

DJEDDAH : La Commission des musées d'Arabie saoudite a signé un programme exécutif avec la Cité de la musique - Philharmonie de Paris afin de renforcer la coopération dans les domaines des musées et de la musique.

L'accord, qui s'aligne sur les ambitions culturelles du Royaume dans le cadre de Vision 2030, vise à renforcer les liens culturels et à encourager les initiatives conjointes entre les deux pays.

Il a été signé par Ibrahim Alsanousi, directeur général par intérim de la Commission des musées, et Olivier Mantei, directeur général de la Philharmonie de Paris.

Les principaux domaines de coopération sont les prêts d'objets, les collections partagées et l'échange d'instruments de musique historiques avec le musée Tariq Abdulhakim de Djeddah.

Le programme prévoit également des expositions itinérantes et des événements culturels en collaboration.

Mona Khazindar, conseillère au ministère de la culture, a déclaré à Arab News : "Ce partenariat témoigne de l'engagement du Royaume à encourager la collaboration culturelle internationale et à enrichir nos institutions nationales grâce à une expertise mondiale.

"Il soutient directement les objectifs de Vision 2030 en améliorant l'écosystème culturel, en promouvant l'éducation artistique et en veillant à ce que nos musées deviennent des centres dynamiques d'apprentissage et de créativité.

Khazindar a ajouté : "La stratégie de la Commission des musées met l'accent sur l'innovation, l'inclusion et la préservation de notre patrimoine culturel, et cette collaboration jouera un rôle essentiel dans la réalisation de cette vision - en particulier grâce à des initiatives qui engagent les jeunes et les familles dans des expériences culturelles significatives."

Le programme comprend le développement d'initiatives de formation et d'éducation pour les enfants et les familles, telles que des ateliers et des installations interactives adaptés des programmes de la Philharmonie pour les jeunes publics.

Il facilite également l'échange d'expertise par le biais de visites de chercheurs, de séminaires et de publications universitaires collaboratives liées aux expositions permanentes et temporaires.

M. Alsanousi a souligné l'importance de l'accord, le qualifiant d'étape importante dans le renforcement des liens culturels entre l'Arabie saoudite et la France.

Il a déclaré : "La musique joue un rôle essentiel dans la culture : "La musique joue un rôle essentiel dans l'identité culturelle, et ce partenariat soutiendra la transformation du musée Tariq Abdulhakim en un centre interactif et inspirant pour l'éducation et l'engagement musicaux".

M. Mantei a salué la vision culturelle de l'Arabie saoudite et a affirmé que le partenariat reflète un esprit d'échange culturel constructif.

Il a également souligné que l'accord constituait une base pour de futurs projets visant à promouvoir le dialogue artistique et sociétal entre les deux pays.

Tayeb Altayeb, directeur par intérim du musée Tariq Abdulhakim, a déclaré : "Il s'agit d'une étape décisive dans le développement du musée Tariq Abdulhakim. Elle nous permet d'offrir à notre public des objets musicaux et des expériences éducatives de classe mondiale tout en honorant l'héritage de l'un des pionniers musicaux les plus emblématiques du Royaume.

"Grâce à cela, le musée deviendra un centre culturel interactif qui non seulement préservera le riche patrimoine musical de l'Arabie saoudite, mais inspirera également les générations futures à explorer et à s'engager dans la musique en tant qu'élément vital de notre identité nationale."