#MakeItIconic: La France, terre d’opportunités pour les investisseurs saoudiens

Une vue des personnalités venues assister à l'évènement. (Photo fournie).
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Publié le Mardi 23 janvier 2024

#MakeItIconic: La France, terre d’opportunités pour les investisseurs saoudiens

  • L’Arabie saoudite est un partenaire stratégique pour la France
  • Avec des opportunités d'investissement estimées à 70 milliards d’euros par an, la France vise à devenir un leader de l'industrie verte en Europe

RIYAD: S’engager, faire rayonner l’état d’esprit français, telle est l’ambition de la campagne baptisée «Make It Iconic, Choose France», inaugurée par l’ambassade de France en Arabie saoudite le 21 janvier à Riyad, au sein de la résidence de France Dar Farança.

Cette campagne ambitionne d’inciter investisseurs et talents du monde entier à venir créer sur le territoire français. Son objectif est de promouvoir et d’imposer la «marque France» auprès de «tous ceux qui veulent oser». Elle s'appuie sur les atouts de la France, notamment son dynamisme économique et industriel, son innovation, son potentiel, sa vitalité culturelle et artistique.

L’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a déclaré lors de son allocution: «Cette campagne est plus qu'une simple vitrine du charme et du progrès de la France. C'est un appel au monde, et en particulier à nos chers amis du Royaume, pour qu'ils adoptent le savoir-faire français. La France et l'Europe transcendent ses paysages pittoresques et sa culture vibrante.»

Pour la quatrième année consécutive, la France occupe la première place en Europe quant aux investissements qu’elle génère. Le gouvernement français entend mettre en avant les succès de la France dans le monde en tirant profit de son attractivité renouvelée en 2022.

L’Arabie saoudite est un partenaire stratégique pour la France et cette campagne nationale vise à davantage promouvoir la France en Arabie saoudite. Ce partenariat est crucial pour atteindre les objectifs de la Vision 2030.

la france en bref

 

L’attractivité de la France ne se limite pas au dynamisme de son économie et de son industrie, elle compte plusieurs atouts incontestables tels que la gastronomie, le tourisme, l’éducation, la recherche scientifique, le sport, la culture.

Goûter à la France, c’est avant tout faire le choix d’une agriculture et d’une gastronomie innovantes qui réconcilient le bon et le bien. Une agriculture raisonnée qui nourrit la terre et les hommes. Une gastronomie ouverte aux cuisines du monde, qui concilie les cultures.

En effet, la gastronomie française occupe une place importante dans le monde. Elle a énormément d’influence sur les artisans du monde par son ambivalence classique qui conserve les pratiques d’antan, mais qui incorpore également les tendances culinaires actuelles.

Ainsi, toutes les cuisines des grands restaurants de la planète gastronomie et des particuliers concoctent régulièrement des plats typiquement français. C’est surtout la qualité des mets offerts par les chefs étoilés français et leur savoir-faire qui confèrent à la gastronomie française son identité unique.

Voyager en France, c’est faire le choix d’expériences variées. C’est goûter à la richesse des paysages et à cet état d’esprit résolument humaniste. Un tourisme éclairé, engagé et respectueux de l’environnement.

Bien que l’un des pays les plus touchés par la crise sanitaire, la France demeure la première destination mondiale, le secteur du tourisme semblant être en voie de rétablissement en 2023. D'après les derniers chiffres de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), les arrivées internationales ont atteint 80% de leur niveau prépandémie au premier trimestre 2023. Avec 6,3 millions de visiteurs en 2023, la tour Eiffel, monument emblématique de Paris, a été plus fréquentée qu'en 2019, avant la pandémie de Covid-19, a annoncé vendredi sa société d'exploitation (Sete).

Étudier en France, c’est avant tout faire le choix d’une culture et d’un système éducatif qui réveillent les consciences, c’est choisir une formation qui intègre les enjeux d’aujourd’hui et de demain. C’est aussi choisir une culture en mouvement, qui favorise le dialogue avec l’international et qui propulse les jeunes talents.

La France est le pays idéal pour étudier à l’étranger grâce à sa richesse culturelle, sa vie étudiante débordante d’activités et d’animations (activités culturelles, visite de musées, excursions, concerts...).

La France offre en effet des avantages considérables aux étudiants, avec ses universités de renommée mondiale, des frais d’inscription peu élevés, des possibilités de bourses et d’aides financières, une variété de formations et un environnement attractif et riche en culture. Les diplômes français sont reconnus à l’international et ils offrent de nombreuses opportunités de carrière.

Sélectionnée pour accueillir le plus grand événement sportif au monde, les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, la ville de Paris se prépare à devenir la vitrine du monde. Fédérateur et inclusif, le sport, pratiqué par des millions de Français, s’illustre comme l’un des piliers de l’économie. La France est le pays qui consacre le plus d’argent au sport au sein de l’Union européenne. Toutes dépenses sportives confondues, le financement annuel du sport se monte à près de 40 milliards d’euros avec à la fois un financement public, une part croissante de dépenses privées et un financement spécifique pour de grands événements comme la Coupe du monde de rugby et les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Pourquoi le choix de la France pour les investisseurs saoudiens ?

La France a été reconnue comme la destination d'investissement la plus attrayante d'Europe. Elle invite donc les investisseurs saoudiens à explorer les opportunités offertes par son économie. Cette initiative est soutenue par le plan France 2030, une importante stratégie d'investissement axée sur l'innovation, le soutien aux nouveaux acteurs et la conduite vers une économie décarbonée.

L’ambassadeur, mettant en avant les atouts de l’Hexagone, a annoncé lors de son discours: «La France est classée première en Europe pour l'industrie et l'investissement depuis vingt ans, et pour les projets de recherche et développement, depuis 2018. Nous avons près de 17 000 entreprises étrangères implantées en France, dont beaucoup sont présentes depuis des décennies. Ces entreprises contribuent à 20% du chiffre d'affaires global des entreprises en France et à 16,5% de la valeur ajoutée, et elles emploient 12% de la main-d'œuvre totale. Cette campagne s'appuiera sur les atouts de notre pays, son dynamisme économique, industriel, son innovation, son potentiel, sa vitalité culturelle et artistique.»

«En 2023, nous avons accueilli plus de 500 délégués commerciaux. Nombre d'entre eux ont déjà établi des partenariats solides ici en Arabie saoudite, et ils sont parmi les principaux investisseurs étrangers dans le pays dans des domaines tels que l'énergie, les énergies renouvelables, l'eau, le transport, la logistique, les constructions, l'aéronautique, la santé, le maritime, le commerce de détail, la pharmacie, les cosmétiques, la défense, l'art de vivre», ajoute M Pouille.

«Par ailleurs, les entreprises françaises se positionnent en tant que leaders mondiaux, englobant à la fois des petites et moyennes entreprises (PME) innovantes et des start-up prêtes à s'investir dans les nouvelles activités émergentes en Arabie saoudite, en adéquation avec la Vision 2030 et les mégaprojets tels que l'hydrogène, le métavers, les biotechnologies, l'économie numérique, et la sécurité alimentaire. Les chiffres du commerce illustrent le dynamisme de notre économie ainsi que l’amélioration des relations. En 2022, les échanges de marchandises ont atteint 10 milliards d'euros, soit une augmentation de 3 milliards d'euros par rapport à 2021», souligne l’ambassadeur.

Avec des opportunités d'investissement estimées à 70 milliards d’euros par an, la France vise à devenir un leader de l'industrie verte en Europe. Plusieurs domaines phares ouvrent de nouvelles voies pour les investissements en France, notamment dans les énergies renouvelables.

Pour attirer les investisseurs, le gouvernement français a entrepris d’importantes initiatives, en particulier l’assouplissement de sa réglementation en réformant le cadre législatif avec l’adoption de nouvelles lois telles que la loi Asap, la loi Aper, la loi industrie verte. Elle garantit un soutien financier de 5,6 milliards d’euros aux projets de décarbonation des sites industriels. La France encourage également les PME mondiales et innovantes à s'engager dans des domaines émergents tels que l'intelligence artificielle (IA) et les biotechnologies.

Rachid Boulaouine, le directeur de Business France en Arabie saoudite, déclare à au Arab News en français: «2024 est une année particulièrement chargée en événements. Nous allons activer cinq pavillons pour la première fois en Arabie saoudite. En premier lieu, le Leap, le grand salon de la Tech, le Davos Tech du désert. Nous allons aussi avoir un pavillon destiné au secteur du bâtiment; un pavillon dédié au secteur des infrastructures aéroportuaires, en partenariat avec le ministère des Transports; un pavillon en lien avec les industries agroalimentaires et un pavillon dédié aux produits agro-food, qui seront bien sûr présents à Riyad et Djeddah. Grâce à ces pavillons, nous aurons l'opportunité d'attirer énormément d'entreprises françaises. Nous allons aussi couvrir les secteurs de l'art, de la cosmétique et de la parfumerie.»

«Notre rôle à nous, ici au sein de l'ambassade de France, avec l'ensemble des partenaires, que ce soit bien sûr Business France, mais aussi les conseillers du commerce extérieur du Conseil d’affaires franco-saoudien (Cafs), est de faire en sorte que les Saoudiens puissent explorer ces opportunités et de promouvoir le format du partenariat. Nous sommes convaincus que nos grands groupes saoudiens – tels Aramco, Sabic – qui investissent déjà en France, vont attirer d'autres acteurs, d'autres entreprises saoudiennes pour susciter l'intérêt de ces entreprises françaises afin de pouvoir créer des partenariats en France», explique le directeur de Business France.


France: la pleine puissance du nouveau réacteur nucléaire EPR repoussée à la fin de l'automne

Cette photographie prise le 25 avril 2024 montre la centrale nucléaire de Flamanville, dans le nord-ouest de la France, alors que la centrale nucléaire Flamanville 3 est prête à démarrer. (AFP)
Cette photographie prise le 25 avril 2024 montre la centrale nucléaire de Flamanville, dans le nord-ouest de la France, alors que la centrale nucléaire Flamanville 3 est prête à démarrer. (AFP)
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  • EDF prévoit désormais que son nouveau réacteur EPR de Flamanville, en Normandie dans l'ouest du pays, atteindra sa pleine puissance "avant la fin de l'automne"
  • Le redémarrage du réacteur est désormais prévu au 1er octobre, décalant de fait le passage à 100% de puissance du réacteur

PARIS: Electricité de France (EDF) prévoit désormais que son nouveau réacteur EPR de Flamanville, en Normandie dans l'ouest du pays, atteindra sa pleine puissance "avant la fin de l'automne", alors que le groupe espérait jusqu'à présent pouvoir franchir cette étape d'ici la fin de l'été.

La prolongation d'un arrêt "pour réaliser une opération de contrôle et de maintenance préventive sur une soupape de protection du circuit primaire principal" conduit à modifier "la date d'atteinte de la pleine puissance, désormais prévue avant la fin de l'automne", a indiqué l'électricien public français sur son site internet vendredi.

Alors que le réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération était à l'arrêt depuis le 19 juin pour des opérations d'essais de mise en service, classiques pour de nouvelles installations nucléaires, EDF a décidé le 2 juillet de le maintenir à l'arrêt pour intervenir sur des soupapes.

EDF avait en effet constaté pendant les essais que deux des trois soupapes placées au sommet du pressuriseur qui permet de maintenir l'eau du circuit primaire à une pression de 155 bars "n'étaient pas complètement conformes" aux attendus en termes d'"étanchéité".

En raison de ces "aléas", EDF a décidé vendredi de prolonger cet arrêt pour mener une opération de maintenance préventive sur la 3e soupape.

"Les expertises menées sur les deux premières soupapes conduisent EDF, dans une démarche pro-active de sûreté, à étendre les vérifications à la troisième soupape en profitant de la logistique déjà en place et mobilisant les compétences disponibles", a expliqué le groupe.

Le redémarrage du réacteur est désormais prévu au 1er octobre, décalant de fait le passage à 100% de puissance du réacteur.

"Il y a 1.500 critères de sûreté qui sont testés lors d'un premier démarrage" de réacteur, a expliqué à l'AFP une porte-parole d'EDF. Lors de ces phases d'essais et de contrôle, il est parfois nécessaire de "refaire des réglages", selon elle.

Le réacteur de nouvelle génération a été raccordé au réseau électrique le 21 décembre 2024, avec douze ans de retard par rapport à la date prévue. Son coût a explosé par rapport au devis initial de 3,3 milliards d'euros: selon un rapport de la Cour des comptes française publié en,janvier, EDF l'estime aujourd'hui à 22,6 milliards d'euros aux conditions de 2023.


Engie confirme ses perspectives 2025 malgré un contexte "incertain et mouvant"

Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
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  • Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre
  • L'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025

PARIS: Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre, et se dit désormais plus confiant pour ses projets renouvelables aux Etats-Unis après une période d'incertitude.

Son résultat net récurrent a reculé de 19% à 3,1 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l'année. Le résultat opérationnel (Ebit) hors nucléaire est ressorti à 5,1 milliards d'euros, en baisse de 9,4% en raison d'une base de comparaison élevée par rapport au premier semestre 2024 et "dans un contexte de baisse des prix".

Mais l'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025.

"Nous abordons les prochains mois avec confiance et nous confirmons notre +guidance+ annuelle", a commenté Catherine MacGregor, sa directrice générale, citée dans le communiqué de résultats.

Elle a néanmoins insisté sur le contexte économique et géopolitique "assez incertain et mouvant", lors d'une conférence téléphonique.

A la Bourse de Paris, Engie cédait 2,45% à 10H53 (8H53 GMT) à 19,15 euros vendredi, après avoir lâché 5% à l'ouverture.

Interrogée sur les Etats-Unis, Catherine MacGregor s'est montrée plus confiante après une période d'incertitude qui a suivi l'entrée en fonction du gouvernement Trump.

"Avec la promulgation du +Big beautifull bill+ (la loi budgétaire de Donald Trump, ndlr) et une première clarification du cadre réglementaire et fiscal qui était attendue, nous nous apprêtons à lancer trois projets pour plus de 1,1 GW de capacité totale, éolien, solaire et batteries qui vont conforter notre croissance jusqu'en 2028", a-t-elle déclaré.

Engie a pour l'heure "juste en dessous de 9 GW en opération aux États-Unis", a-t-elle rappelé.

"Il y avait beaucoup, beaucoup d'incertitudes sur le traitement qui serait donné à ces projets", a-t-elle souligné, mais avec cette nouvelle loi, "on a beaucoup plus de clarté".

"Le marché aux États-Unis reste évidemment très, très porteur", a-t-elle poursuivi. "Les projections de demande d'électricité sont absolument massives et aujourd'hui, il n'y a pas de scénarios (...) sans une grande partie de projets renouvelables", notamment en raison du fort développement des centres de données dans le pays.

Le groupe table sur un résultat net récurrent - qui exclut des coûts de restructuration et la variation de la valeur de ses contrats de couverture - "entre 4,4 et 5,0 milliards d'euros" en 2025.

Engie vise par ailleurs un Ebit hors nucléaire "dans une fourchette indicative de 8,0 à 9,0 milliards d'euros" en 2025.

"Comme prévu, l'Ebit hors nucléaire va atteindre son point bas cette année et le second semestre 2025 sera en hausse par rapport à 2024", a indiqué Catherine MacGregor.

Le bénéfice net en données publiées s'établit à 2,9 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 50%, en raison d'un impact moindre de la variation de la valeur de ses contrats de couverture.

Le chiffre d'affaires a atteint 38,1 milliards d'euros au premier semestre, en croissance de 1,4%.

Engie disposait d'une capacité totale renouvelables et de stockage de 52,7 gigawatts (GW) à fin juin 2025, en hausse de 1,9 GW par rapport à fin 2024. A cela s'ajoutent 95 projets en cours de construction qui représentent une capacité totale de près de 8 GW.

Le groupe dispose d'un portefeuille de projets renouvelables et de batteries en croissance qui atteint 118 GW à fin juin 2025, soit 3 GW de plus qu'à fin décembre 2024.


ArcelorMittal: les taxes douanières américaines érodent la rentabilité au premier semestre

La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
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  • ArcelorMittal a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexiqu
  • ArcelorMittal espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année

PARIS: ArcelorMittal, qui a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexique, espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année.

Malgré un résultat net en hausse de 39% au premier semestre 2025, à 2,6 milliards de dollars, le bénéfice avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement (Ebitda) du deuxième fabricant d'acier mondial a reculé de 10%, à 3,4 milliards de dollars, notamment après l'application de droits de douane de 50% sur l'acier importé aux Etats-Unis depuis le Canada et le Mexique à partir du 4 juin, a expliqué le groupe dans un communiqué jeudi.

Le chiffre d'affaires a aussi pâti du recul de 7,5% des prix moyens de l'acier dans le monde: les ventes se sont amoindries de 5,5%, à 30,72 milliards de dollars au premier semestre.

Jeudi à la Bourse de Paris, après ces annonces, le titre ArcelorMittal a terminé la séance en recul de 2,58%, à 27,52 euros.

Le directeur général du groupe, Aditya Mittal, s'est félicité de la reprise à 100% du site de Calvert aux Etats-Unis, qui devient un site d'acier bas carbone grâce à la construction d'un nouveau four à arc électrique.

En Europe, les tendances à l'accroissement des dépenses publiques sur la défense et les infrastructures "sont un encouragement pour l'industrie de l'acier", a jugé M. Mittal.

Néanmoins, alors que le plan d'action annoncé en mars par la Commission européenne a lancé des "signaux clairs" pour défendre la production européenne d'acier, "nous attendons toujours la concrétisation des mesures de sauvegarde (ou quotas sur les importations d'acier en Europe, NDLR) du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières et sur les prix de l'énergie", a-t-il souligné.

A condition que ces mesures soient mises en place, le groupe prévoit d'investir 1,2 milliard d'euros pour un four à arc électrique sur son site français de Dunkerque (Nord), a-t-il rappelé.

Au total, ArcelorMittal en exploite 29 dans le monde, pour une capacité de production de 21,5 millions de tonnes d'acier recyclé par an, qui augmentera à 23,4 millions de tonnes en 2026 après la mise en service des deux sites espagnols de Gijon et Sestao.