Riyad et Paris renforcent leurs partenariats dans le secteur industriel

L’événement s’est tenu sous le patronage et en présence du ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar ben Ibrahim Khorayef; de l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, et de trois membres du Parlement français; Amélia Lakrafi, présidente du Groupe d’amitié saoudien; Nadia Hai et Michel Herbillon. (Photo fournie).
L’événement s’est tenu sous le patronage et en présence du ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar ben Ibrahim Khorayef; de l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, et de trois membres du Parlement français; Amélia Lakrafi, présidente du Groupe d’amitié saoudien; Nadia Hai et Michel Herbillon. (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 13 décembre 2023

Riyad et Paris renforcent leurs partenariats dans le secteur industriel

  • Cet événement a vu la participation d’une importante délégation d’entreprises françaises spécialisées dans le secteur de l’industrie 4.0
  • Les entreprises concernées sont spécialisées dans les technologies tech et Industrie 4.0 qui incluent le cloud computing, le big data, la 3D et la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, la maintenance prédictive

RIYAD: Business France avec le soutien de l’ambassade de France en Arabie saoudite et le Programme national de développement industriel et de logistique (National Industrial Development and Logistics Program - NIDLP) a organisé la 2e édition de l’Accélérateur français Fab, ou French Fab, au Crown Plaza Digital City de Riyad, le 6 décembre, sous le slogan «France 2030 – Vision 2030: vers l’industrie et l’énergie».

arabie saoudite
Ludovic Pouille, Amelia Lakrafi et Bandar Ibrahim Khorayef. (Photo fournie).

L’événement s’est tenu sous le patronage et en présence du ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar ben Ibrahim Khorayef; de l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, et de trois membres du Parlement français; Amélia Lakrafi, présidente du Groupe d’amitié saoudien; Nadia Hai et Michel Herbillon.

Cet événement a vu la participation d’une importante délégation d’entreprises françaises spécialisées dans le secteur de l’industrie 4.0. Ces entreprises ont été choisies en juin 2023, au sein des locaux de Station F à Paris, par un jury composé de personnalités saoudiennes. Cette sélection a permis de réunir en seul endroit plus de trois cents intervenants et acteurs majeurs du secteur industriel saoudien.

En bref

La French Fab, promue le 2 octobre 2017 par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, est l’étendard de l’industrie française en mouvement.

arabie saoudite
Une vue des participants en compagnie de l'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille. (Photo fournie).

 

Les entreprises concernées sont spécialisées dans les technologies tech et Industrie 4.0 qui incluent le cloud computing, le big data, la 3D et la réalité augmentée, l’intelligence artificielle, la maintenance prédictive, les jumeaux numériques (représentation virtuelle d'un objet ou d'un système qui couvre son cycle de vie) notamment AlloBrain, Addixo, Grasp, DFYA, DMS Logistics, Limatech, Yxir, Popmii.

Cet événement, parrainé par des partenaires de grande envergure tels que Obeikan, Al-Fanar, la banque Saudi Fransi, le groupe John Cockerill, marque une étape fondamentale dans les relations bilatérales franco-saoudiennes et la mise en place d’une stratégie commune pour le développement de l’industrie et de l’énergie en France et en Arabie saoudite.

La présence d'Obeikan témoigne de son implication dans l'innovation du secteur, plaçant ainsi l'industrie saoudienne à des niveaux de réussite remarquables tant sur le plan régional qu'international. Son investissement dans la transformation numérique le consacre en tant que leader des pratiques de fabrication novatrices.

Al-Fanar participe activement au développement industriel en élargissant la diversification de la fabrication, en localisant la production d'énergies renouvelables et en investissant massivement dans la recherche et développement, la technologie et l'innovation. Durant les dernières décennies, Al-Fanar est devenue une puissance mondiale avec un portefeuille global estimé à 25 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro), orienté vers l'acquisition de nouvelles technologies et l'exploration de nouveaux marchés.

Le NIDLP joue un rôle crucial dans le développement de l’industrie saoudienne en investissant massivement dans des solutions d’énergie renouvelable telles que l’énergie éolienne et solaire.

Ce programme favorise une énergie propre et un avenir à faibles émissions de carbone, soutenant l’objectif de zéro émission nette de l’Arabie saoudite d’ici à 2060. Il ambitionne de contribuer pleinement au transfert et à la localisation d’industries qualitatives, à la rénovation des villes industrielles et à l’habilitation des femmes dans le secteur industriel du Royaume.

Le groupe John Cockerill est un pionnier des solutions technologiques et un allié de l’Arabie saoudite dans les domaines de l’énergie, de la défense, des nouvelles technologies de transition énergétique et des services associés.

Ce groupe ambitionne de développer des technologies novatrices dans différents secteurs de l’industrie et il s’engage à réduire l’empreinte carbone des installations existantes. Il contribue largement à la création d’emplois, au développement de la recherche ainsi qu’à l’éducation.

La banque Saudi Fransi participe au financement de nombreux projets liés aux secteurs de l’énergie et de l’industrie. En tant que partenaire, elle offre des services consultatifs et élabore des produits financiers adaptés aux besoins de l'industrie, favorisant ainsi la croissance et le développement des secteurs de l'énergie et de l'industrie en Arabie saoudite. Cette implication souligne le rôle essentiel du secteur industriel dans le développement du pays, avec une contribution significative au produit intérieur brut (PIB), à l'emploi et aux recettes d'exportation nationales.

Les entreprises françaises présentes à ce forum industriel ont eu l’opportunité de rencontrer et de s’entretenir avec leurs partenaires saoudiens, de mettre en avant leurs compétences et d’évaluer leurs attentes et leurs besoins en vue d’établir des partenariats.

La vision collective de l’avenir en général et de l’industrie en Arabie saoudite et en France en particulier renforce indéniablement les relations franco-saoudiennes dans le domaine de l’industrie et de l’énergie, car les deux pays estiment qu’un secteur industriel résilient, dynamique et tourné vers l’exportation est essentiel à la réalisation de la Vision 2030-France 2030.


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
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  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.


Pourquoi le chocolat reste cher avant Noël malgré la baisse du prix du cacao

Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
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  • Après des récoltes déficitaires ayant fait exploser les prix du cacao en 2024, la production repart en Côte d’Ivoire et au Ghana grâce à la hausse du prix payé aux producteurs, entraînant une baisse des cours mondiaux
  • Malgré cette accalmie, les consommateurs ne verront pas les prix du chocolat baisser pour Noël, car les coûts élevés ont déjà conduit à des hausses tarifaires, des réductions de portions et une baisse de la teneur en cacao

LONDRES: Après être montés en flèche pendant deux ans, les cours du cacao sont largement retombés cette année, mais sans répercussion sur les prix du chocolat à quelques jours des fêtes de fin d'année. Explications.

- L'Afrique de l'Ouest est le coeur de la production -

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont les principaux fournisseurs de cabosses, les fruits du cacaoyer, desquels sont extraits les fèves de cacao utilisées pour le chocolat.

Ces deux pays d'Afrique de l'Ouest concentrent plus de la moitié de la production mondiale, le reste étant principalement réparti entre le Nigeria, le Cameroun, ainsi que l'Equateur, l'Indonésie et le Brésil.

Cette concentration de la production mondiale dans quelques zones géographiques rend le marché très vulnérable aux aléas climatiques de l'Afrique de l'Ouest et aux maladies des cacaoyers.

- Les prix ont battu des records en 2024 -

Les récoltes des "saisons 2021-2022, 2022-2023, et 2023-2024 ont été déficitaires" par rapport à la demande, entraînant une hausse mécanique des prix, explique à l'AFP Oran Van Dort, de Rabobank.

Ce déficit s'explique selon lui par les mauvaises conditions météorologiques, mais aussi des problèmes systémiques dans les plantations ghanéennes et ivoiriennes, comme "le vieillissement des arbres, la propagation du "swollen shoot virus" (oedème des pousses du cacaoyer) ou la faible utilisation d'engrais et de pesticides", faute de revenus suffisants.

Résultat, en décembre 2024, le prix du cacao a atteint le niveau inédit de 12.000 dollars la tonne à la Bourse de New York, lui qui s'échangeait entre 1.000 et 4.000 dollars depuis les années 80.

- La récolte de fèves a redécollé ces derniers mois -

Au Ghana et en Côte d’Ivoire, le prix payé aux producteurs est fixé par l'État, qui l'a largement augmenté pendant l'année 2025, après l'avoir longtemps maintenu inchangé malgré la hausse des cours.

"Pour la première fois depuis des années, j'ai l'impression que nous cultivons avec le soutien du gouvernement", témoigne auprès de l'AFP, Kwame Adu, de la région d'Ahafo au Ghana.

La hausse des revenus a permis aux producteurs d'acheter des engrais et des machines pour améliorer la récolte, ainsi que de planter de nouveaux arbres, favorisant leurs perspectives.

"L'année passée (saison 2024/2025, ndlr), ça s'est bien passé parce qu'au moment où le cacao a donné les fruits, il y avait la pluie", explique aussi à l'AFP Jean Kouassi, agriculteur ivoirien de 50 ans, qui possède 4 hectares de plantation.

- Il y a moins de cacao dans les produits -

"Le coût record des matières premières a contraint les fabricants de chocolat à prendre une série de décisions impopulaires: réduction des quantités, augmentation des prix", mais aussi la "dilution discrète de la teneur en cacao" dans les produits, souligne Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

La pratique peut même coûter l'appellation "barre au chocolat" à certains produits, comme c'est arrivé aux biscuits Penguin et Club de la marque McVitie's cette année au Royaume-Uni, qui impose un minimum de teneur en cacao.

La demande des géants comme Mondelez, Mars, Ferrero ou Nestlé s'est affaiblie, ce qui, ajouté à la bonne récolte 2024-2025, a entraîné une baisse des cours. La tonne de cacao évolue désormais à New York aux alentours de 6.000 dollars.

- Le chocolat reste cher -

La baisse des prix du cacao ne profitera pas aux amateurs de chocolat durant les fêtes, celle-ci arrivant "bien trop tard pour affecter les assortiments de Noël déjà produits et dont les prix ont été fixés il y a plusieurs mois", tranche Ole Hansen

"Les récentes fluctuations des prix du cacao sont encourageantes, mais le marché reste volatil (...) il est encore trop tôt pour se prononcer sur des changements spécifiques concernant les prix", reconnaît Nestlé, interrogé par l'AFP.

L'espoir demeure pour les oeufs et les lapins de Pâques, selon M. Hansen, à condition que le marché se stabilise autour des niveaux actuels.


EDF inaugure en Guadeloupe son premier compensateur synchrone pour stabiliser le réseau

Le logo du géant français de l'énergie EDF est visible au siège social de l'entreprise à Marseille, dans le sud de la France, le 10 octobre 2025. (AFP)
Le logo du géant français de l'énergie EDF est visible au siège social de l'entreprise à Marseille, dans le sud de la France, le 10 octobre 2025. (AFP)
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  • EDF a inauguré en Guadeloupe un compensateur synchrone de 180 tonnes, une première mondiale destinée à stabiliser un réseau insulaire en forte transition vers les énergies renouvelables
  • L’équipement, sans émission de CO₂, doit réduire les coûts et renforcer la sécurité électrique

PARIS: EDF a inauguré mercredi en Guadeloupe son premier compensateur synchrone, une machine de 180 tonnes destinée à stabiliser un réseau insulaire non interconnecté, une "première mondiale" pour l'électricien.

Installé sur le site industriel de Jarry, près de Pointe-à-Pitre, l'équipement sera "mis en service très prochainement", a indiqué à la presse Hugo Gevret, qui a piloté ce projet. Il s'agit d'"un gros alternateur qui tourne à vide" et contribue à maintenir la tension et à soutenir la fréquence du réseau, deux paramètres essentiels dans un système isolé.

Dans les systèmes électriques traditionnels, cette stabilité est assurée par les turbines lourdes des centrales thermiques ou nucléaires. Leur masse en rotation fournit une inertie mécanique qui amortit naturellement les variations de fréquence.

Mais la Guadeloupe, engagée vers la décarbonation et l'autonomie énergétique d'ici 2035, doit intégrer davantage d'énergies renouvelables, dont l'intermittence ne fournit pas cette sécurité. "L'éolien et le photovoltaïque (...) n'apportent pas cette inertie qu'on recherche dans un système électrique: c'est le rôle du compensateur", souligne encore Hugo Gevret.

Son rotor en rotation permanente imite l'inertie mécanique d'une centrale classique, sans brûler de combustible. La machine peut absorber ou injecter de l'énergie réactive pour maintenir la tension, et réagir en quelques millisecondes aux fluctuations du réseau, un paramètre crucial dans un territoire non interconnecté.

L'investissement, engagé en 2019, atteint plus de 20 millions d'euros. La machine doit "faire économiser cinq millions d'euros à la collectivité et 30.000 tonnes annuelles de CO2", précise Hugo Gevret car contrairement aux turbines à combustion utilisées jusqu'ici pour stabiliser le système, elle n'émet aucun gaz à effet de serre.

Ce dispositif constitue pour l'électricien une "première mondiale", a rappelé Marie-Line Bassette, directrice régionale d'EDF. Selon elle, d'autres installations sont prévues dans les territoires ultramarins, pour lesquels des appels d'offres ont été lancés.

L'archipel a été frappé ces dernières années par des délestages et coupures à répétition, aggravés par des conflits sociaux dans le secteur de l'énergie. En 2024, une grève avait même provoqué un black-out total de plus de 36 heures.