Vanity Fair, Vogue, GQ... 400 employés du groupe Condé Nast en débrayage aux Etats-Unis

Le personnel syndiqué de Condé Nast marche sur le piquet de grève lors d'un débrayage de 24 heures à la suite d'annonces de licenciements, devant les bureaux de Condé Nast au One World Trade Center à New York City, le 23 janvier 2024. La grève intervient après que Condé Nast a annoncé le licenciement d'environ 5 % de son personnel, soit quelque 300 employés. (Photo Angela Weiss AFP)
Le personnel syndiqué de Condé Nast marche sur le piquet de grève lors d'un débrayage de 24 heures à la suite d'annonces de licenciements, devant les bureaux de Condé Nast au One World Trade Center à New York City, le 23 janvier 2024. La grève intervient après que Condé Nast a annoncé le licenciement d'environ 5 % de son personnel, soit quelque 300 employés. (Photo Angela Weiss AFP)
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Publié le Mardi 23 janvier 2024

Vanity Fair, Vogue, GQ... 400 employés du groupe Condé Nast en débrayage aux Etats-Unis

  • Le Condé Nast Union a déposé plainte auprès de l'agence fédérale en charge du droit du travail en dénonçant des pratiques déloyales de la direction qui aurait fait une nouvelle proposition d'indemnités de départ à la baisse
  • Plusieurs autres plans de licenciements ont été annoncés cet hiver dans des titres phares de la presse américaine, comme au Los Angeles Times, où une centaine de journalistes pourrait être concernés

NEW YORK : 400 journalistes et employés syndiqués du groupe Condé Nast, qui rassemble des titres comme Vanity Fair, Vogue ou GQ, ont cessé le travail mardi pour protester contre les conditions d'un plan de licenciements dans le groupe, sur fond de nouvelle vague de suppressions d'emplois dans les médias américains.

Les journalistes ont débrayé le jour de l'annonce des nominations aux Oscars, et ont appelé les internautes à montrer leur solidarité en s'abstenant de se rendre sur les sites internet de Vanity Fair, Vogue, GQ, Bon Appétit, Glamour, ou encore Architectural Digest et Teen Vogue.

Une centaine d'entre eux manifestaient sous la pluie mardi matin devant l'immeuble One World Trade Center, où siège le groupe, a constaté une photographe de l'AFP.

"Les trois derniers mois de lutte pour nos collègues inscrits sur la liste des licenciements de l'entreprise nous amènent ici aujourd'hui", a déclaré un responsable du syndicat Condé Nast Union, Ben Dewey.

Condé Nast avait annoncé en novembre son intention de licencier 5% de ses équipes, soit environ 300 personnes. Le syndicat du groupe, qui s'est formé en 2022, reproche à la direction de le cibler en visant 20% de ses membres, soit 94 de ses inscrits.

La semaine dernière, avec le soutien du syndicat des médias de New York, le Condé Nast Union a déposé plainte auprès de l'agence fédérale en charge du droit du travail en dénonçant des pratiques déloyales de la direction qui aurait fait une nouvelle proposition d'indemnités de départ à la baisse.

Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'a pas donné suite dans l'immédiat.

Les rédactions de Condé Nast ont aussi été secouées par l'annonce de la fusion du site internet de référence sur la musique Pitchfork avec le magazine masculin GQ. L'opération, qui s'accompagne de licenciements, fait craindre de perdre la spécificité de Pitchfork, longtemps spécialisé dans la musique indépendante et racheté par Condé Nast en 2015.

Plusieurs autres plans de licenciements ont été annoncés cet hiver dans des titres phares de la presse américaine, comme au Los Angeles Times, où une centaine de journalistes pourrait être concernés, selon plusieurs médias américains.

Autre annonce choc: la majorité de la rédaction du magazine Sports Illustrated va être licenciée par son éditeur, The Arena Group, en pleine restructuration, a indiqué vendredi le syndicat américain de la presse.

En 2023, des suppressions de postes ont aussi touché le Washington Post, la radio publique NPR et le groupe Vox.

Les difficultés touchent aussi des médias de l'ère internet, comme Vice Media, en faillite depuis mai, tandis que BuzzFeed a annoncé en avril la fermeture de son site d'infos BuzzFeed News, avec 180 licenciements à la clé.


La mannequin franco-algérienne Loli Bahia célèbre la vision mode de Pharrell Williams

La dernière fois que Bahia a défilé pour Louis Vuitton, c'était en octobre, pour présenter la collection printemps-été. (Getty Images)
La dernière fois que Bahia a défilé pour Louis Vuitton, c'était en octobre, pour présenter la collection printemps-été. (Getty Images)
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  • La mannequin franco-algérienne assiste à un défilé de mode masculine à Paris
  • Pharrell Williams s'associe au créateur de mode japonais Nigo

DUBAI : La mannequin franco-algérienne Loli Bahia continue de renforcer ses liens avec Louis Vuitton, quelques mois après avoir défilé pour la marque, en affichant son soutien à Pharrell Williams, son directeur de la création pour la mode masculine.

Cette semaine, Loli Bahia a assisté au défilé de mode masculine automne/hiver 2025-2026 lors de la Semaine de la mode de Paris, qui aura lieu jusqu'au 26 janvier.

Pharrell Williams a organisé l'événement dans une cour arrière du musée du Louvre, à la nuit tombée, et a planté le décor d'une collection automne-hiver vibrante qui a réimaginé le streetwear.

Les mannequins ont défilé sur le podium au rythme d'une musique de marche, arborant des tenues audacieuses : des costumes en laine épaisse, des blousons bombardiers courts, des bermudas en cuir, ainsi que des manteaux aux nuances pastel et automnales, sans oublier des versions psychédéliques des motifs emblématiques du logo de la marque.

Des sacs aux couleurs vives, des breloques en forme de pinces de homard, des ornements en perles, des bijoux imposants et des poches utilitaires en cuir suédé venaient parfaire les looks, ajoutant une touche d'originalité et de fonctionnalité à l'ensemble de la collection.

Bahia a partagé les moments forts du défilé sur son compte Instagram, offrant à ses followers un aperçu de la mode et de l'énergie de la soirée.

Pour cette collection, Williams, également reconnu pour sa carrière musicale, a collaboré avec son fidèle partenaire de longue date, le créateur de mode japonais Nigo, actuellement directeur créatif de la maison Kenzo, autre marque du groupe LVMH.

Les deux hommes, figures incontournables de la culture urbaine depuis des décennies, ont cofondé le label Billionaire Boys Club en 2003. Leur influence déterminante dans l'ascension du streetwear découle de leur fusion unique entre musique et mode, propulsant ainsi le mouvement à un niveau mondial.

Au premier rang, Bernard Arnault, PDG de LVMH, était assis entre sa femme, Hélène Mercier, et Victor Wembanyama, joueur de basket-ball de la NBA, que l'on voyait taper du pied au rythme de la musique.
Les stars hollywoodiennes Adrien Brody et Bradley Cooper, les stars de la K-pop J-Hope et Jackson Wang, ainsi que les légendes du rap Travis Scott, J Balvin et Future ont également assisté au spectacle.

La dernière fois que Bahia a défilé pour Louis Vuitton, c'était en octobre, pour présenter la collection printemps-été.

Elle a défilé vêtue d'une combinaison noire à la coupe décontractée et ajustée, avec un profond décolleté en V laissant apparaître un haut métallique et irisé. Le tissu brillant du haut, visible sur les manches et la poitrine, contrastait avec la texture mate de la combinaison.

Au-delà des défilés, Bahia est également apparue dans les campagnes de Louis Vuitton, notamment celle du printemps-été 2024 publiée en février 2024.

Dans le clip promotionnel, elle a sublimé les créations de la marque en associant un sac Dauphine orange vif en cuir souple à une robe blazer surdimensionnée, ornée de multiples boutons. L'ensemble était complété par des bas blancs et des talons. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


6 marques de bijoux à découvrir en 2025

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Qu'il s'agisse de créations minimalistes, d'influences culturelles ou de pièces personnalisables, ces six marques de bijoux du Moyen-Orient offrent une gamme variée de styles et de savoir-faire à découvrir cette année.

APOA

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Cette marque saoudienne, «imprégnée de l'ADN saoudien», s'inspire de la culture, de l'architecture, de la nature et des voyages. Elle a remporté le prix de la catégorie bijoux lors de l'édition 2024 des Fashion Trust Arabia Awards.

Ofa

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Fondée par l'influenceuse et entrepreneuse saoudienne Hala Abdullah, Ofa propose des bijoux contemporains au design minimaliste, notamment des pièces polyvalentes telles que des boucles d'oreilles, des colliers et des bagues à porter au quotidien.

Malath Gallery Designs

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Cette marque originaire de Bahreïn, connue pour ses créations d'art vestimentaire, se distingue par ses motifs textuels inspirés des motifs islamiques, des versets du Coran et de la poésie.

Tharwa l'atelier

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Tharwa l'atelier est une marque libanaise de haute joaillerie qui propose des pièces en or et en diamant alliant un savoir-faire intemporel à un design moderne.

Myne the Label

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Cofondée par l'influenceuse libanaise Maya Ahmed, la marque propose des bijoux et des accessoires corporels conçus avec des pierres précieuses, des cristaux bruts et des signes du zodiaque.

Fabula Jewels

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Cette marque basée à Dubaï est spécialisée dans la haute bijouterie personnalisable et propose des modèles complexes tels que des colliers à nom, des bagues de naissance et des pièces empilables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Andrew Garfield : « We Live in Time » est l'histoire de tout le monde

Andrew Garfield est à l'affiche de "We Live in Time". (Getty Images)
Andrew Garfield est à l'affiche de "We Live in Time". (Getty Images)
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  • Le dernier film d'Andrew Garfield, « We Live in Time » de John Crowley, actuellement à l'affiche dans les salles du Moyen-Orient, est un véritable casse-tête qui ne manquera pas de vous captiver dès la première scène
  • Le voyage de découverte de soi qui s'en est suivi a contribué à l'amélioration de son art d'acteur

DUBAI : Il n'est plus un secret que le dernier film d'Andrew Garfield, « We Live in Time » de John Crowley, actuellement à l'affiche dans les salles du Moyen-Orient, est un véritable casse-tête qui ne manquera pas de vous captiver dès la première scène.

Commençant par le diagnostic de cancer d'Almut (Florence Pugh), l'histoire la suit dans le temps pour raconter sa relation avec Tobias (Garfield), de leur première rencontre après un accident de la route à la naissance de leur fille dans une station-service, et plus encore.

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Grace Delaney, Andrew Garfield et Florence Pugh dans « We Live in Time » (Photo fournie).

"Je pense que l'intérêt de ce film est qu'il s'agit de l'histoire de tout le monde", a déclaré Andrew Garfield à Arab News. "Je pense qu'après un certain temps, tout être humain, s'il a de la chance, fait l'expérience d'une perte terrible. Je sais que c'est une façon étrange de formuler les choses, mais je considère que c'est un privilège d'aimer profondément et donc de perdre terriblement, de perdre l'autre, qu'il s'agisse d'un partenaire, d'une mère, d'un père ou d'un ami.

Alors qu'au cours des dernières années, Garfield a fait des pauses pour tenter de mieux se connaître, le scénario de Justine Wright l'a encouragé à revenir sur le plateau de tournage.

"J'étais dans un endroit très paisible et contemplatif de ma vie, je réfléchissais à tout et j'avais envie d'être créatif, mais pas nécessairement de me retrouver sur un plateau de tournage. Mais en lisant le scénario, je me suis dit que ce serait un processus créatif très naturel", a-t-il déclaré.
"Il y a eu un certain lâcher-prise, mais cette fois-ci d'un autre genre. Il s'agit d'un lâcher-prise après avoir trop réfléchi. J'ai eu l'impression d'un lâcher-prise très naturel, de ne pas travailler trop dur, de laisser le moment se définir par lui-même, de me laisser remplir et de croire que le moment était suffisant", a déclaré Garfield, qui a perdu sa mère des suites d'un cancer en 2019.

Le voyage de découverte de soi qui s'en est suivi a contribué à l'amélioration de son art d'acteur.

"C'est l'un des privilèges d'être un acteur, je pense, d'être un artiste, mais surtout d'être un acteur, c'est que, selon les rôles que vous jouez, vous accédez et trouvez et habitez des parties de vous-même que vous ne saviez pas être là et des capacités que vous ne saviez pas avoir. L'obscurité et la lumière, l'expressivité, l'expansion, la destruction et l'ombre. Alors, oui, je suis définitivement attiré par une connaissance de moi-même aussi complète que possible", a déclaré Garfield.

"Et oui, je cherche à être le plus possible en relation authentique avec moi-même, et donc avec les autres, avec le monde, et puis avec mon travail. Et parfois, c'est vraiment, vraiment douloureux, parce qu'il y a des aspects de moi-même que j'aimerais ne pas avoir, comme nous tous. Mais le danger est, je pense, que si nous essayons d'exiler ces parties de nous-mêmes, nous finissons par être dans le déni de ce dont nous sommes capables, et nous finissons alors par faire vraiment des dégâts et par élire les mauvaises personnes à la tête des pays. 

"Donc, oui, il me semble important de trouver toutes ces différentes parties, de les posséder et de les accueillir ; et donc d'être capable de les gouverner et de ne pas être gouverné par elles, parce qu'elles ne sont que des pulsions inconscientes."

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com