Iran: Un homme executé pour le meurtre d'un policier lors des manifestations de 2022

Des manifestants scandent des slogans lors d’une marche lors de la «Marche de solidarité pour l’Iran» à Washington, le 15 octobre 2022 (Photo, AFP).
Des manifestants scandent des slogans lors d’une marche lors de la «Marche de solidarité pour l’Iran» à Washington, le 15 octobre 2022 (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 24 janvier 2024

Iran: Un homme executé pour le meurtre d'un policier lors des manifestations de 2022

  • «La peine de mort de Mohammad Ghobadlou a été appliquée ce matin après 487 jours de procédure légale», a indiqué l'agence judiciaire Mizan Online
  • Mohammad Ghobadlou est la huitième personne exécutée après avoir été condamnée pour meurtre ou violences à l'encontre des forces de sécurité lors de ces manifestations

TÉHÉRAN: L'Iran a exécuté mardi un homme condamné pour avoir tué un policier et en avoir blessé cinq autres lors des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini en 2022, a annoncé l'agence judiciaire Mizan Online.

"La peine de mort de Mohammad Ghobadlou a été appliquée ce matin après 487 jours de procédure légale", a indiqué l'agence.

Les faits s'étaient déroulés durant les émeutes provoquées en septembre 2022 par la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour un voile mal ajusté.

Sa mort a entraîné des mois de manifestations contre les dirigeants politiques et religieux iraniens, la jeune femme devenant le symbole de la lutte contre l'obligation du port du voile.

La répression violente de ce mouvement a provoqué des centaines de morts et des milliers d'arrestations.

Téhéran a accusé principalement les Etats-Unis, ennemi juré de l'Iran, d'être derrière ces protestations.

En février 2023, la Cour suprême iranienne avait accordé à Mohammad Ghobadlou une suspension de l'exécution et confié l'affaire à une autre juridiction afin de procéder à un examen de sa santé mentale, selon un rapport de l'agence de presse iranienne Mehr.

Mardi, la Cour avait finalement approuvé l'application de la peine capitale la jugeant conforme à la loi islamique.

La France condamne

Mohammad Ghobadlou est la huitième personne exécutée après avoir été condamnée pour meurtre ou violences à l'encontre des forces de sécurité lors de ces manifestations.

L'Iran est le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions par an, le plus souvent par pendaison, après la Chine, selon l'organisation de défense des droits humains Amnesty International.

La France a condamné mardi "avec la plus grande fermeté" l’exécution de Mohammad Ghobadlou, qui "s’ajoute aux nombreuses autres violations graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Paris "appelle les autorités iraniennes à cesser ces exécutions et à entendre les aspirations légitimes du peuple iranien", ajoute le Quai.

Cette condamnation officielle intervient alors que la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) s'est indignée mardi d'une vidéo virale montrant le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné échanger une poignée de main avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian au siège de l'ONU à New York.

"La répression bat son plein. Cette poignée de main fait mal à l'humanité", a déclaré la Licra en relayant sur X la vidéo diffusée le même jour par l'agence de presse iranienne Irna.


La Sûreté publique saoudienne publiera samedi les instructions pour obtenir le permis d’entrée à La Mecque avant la saison du Hajj

La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
Short Url
  • La Direction générale des passeports a déclaré qu’elle avait commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque
  • Tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes

RIYAD: La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d’entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Elle a par ailleurs expliqué que tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes et a indiqué que ceux qui n’obtiennent pas les permis nécessaires se verront interdire l’accès à la Ville sainte.

La Direction générale des passeports a également déclaré avoir commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque afin de simplifier les procédures d’entrée pour les résidents pendant la saison du Hajj.

Le service numérique, accessible via la plate-forme en ligne Absher et le portail Muqeem du ministère de l’Intérieur, permettra à ceux qui souhaitent obtenir un permis d’entrée de soumettre leurs documents en ligne sans avoir à se rendre en personne dans les bureaux de passeports.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des préparatifs de l’Expo 2030 avec le chef du BIE

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
Short Url
  • Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad
  • «Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a indiqué M. Kerkentzes

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions (BIE), Dimitri Kerkentzes.

Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad et de la coordination pour faire en sorte que l’exposition soit «exceptionnelle», a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

«Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a écrit M. Kerkentzes sur la plate-forme X.

Mercredi, le secrétaire général du BIE s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

L’Exposition universelle 2030 se tiendra à Riyad, le Royaume s’étant imposé face à la Corée du Sud et à l’Italie pour accueillir le prestigieux événement en novembre 2023.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un éminent médecin de Gaza est mort sous la torture dans une prison israélienne

Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
Short Url
  • Le Dr Al-Bursh est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie, selon la Société des prisonniers palestiniens
  • Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours

GAZA: Adnan al-Bursh, chirurgien palestinien et ancien chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza, a été tué le 19 avril sous la torture dans une prison israélienne.

Selon un communiqué de la Société des prisonniers palestiniens, le Dr Al-Bursh, âgé de 50 ans, est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie.

D’après la Commission palestinienne des affaires civiles, son corps est toujours détenu par les autorités israéliennes.

La Société des prisonniers palestiniens considère la mort du médecin en détention israélienne comme un «assassinat».

Le Dr Al-Bursh, qui était un éminent chirurgien à Al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, travaillait semble-t-il à l’hôpital Al-Awada, dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu’il a été arrêté par les forces israéliennes.

Le 19 avril, les services pénitentiaires israéliens l’ont déclaré mort, affirmant que le médecin était détenu pour des «raisons de sécurité nationale».

Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a fait savoir jeudi qu’elle était «extrêmement alarmée» par la mort du chirurgien palestinien.

«J’exhorte la communauté diplomatique à prendre des mesures concrètes pour protéger les Palestiniens. Aucun Palestinien n’est en sécurité sous l’occupation israélienne aujourd’hui», a-t-elle écrit sur X.

Depuis le 7 octobre, date à laquelle Israël a lancé sa campagne de bombardements de représailles dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a mené plus de 435 attaques contre des établissements médicaux dans l’enclave palestinienne assiégée, faisant au moins 484 morts parmi les membres du personnel médical, selon les chiffres de l’ONU.

Les autorités sanitaires de Gaza ont toutefois indiqué dans un communiqué que la mort du Dr Al-Bursh portait à 496 le nombre de professionnels de la santé tués dans le cadre de l’attaque en cours contre la bande de Gaza.

Les organisations de prisonniers palestiniens rapportent que l’armée israélienne a détenu plus de 8 000 Palestiniens rien qu’en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Parmi eux, 280 sont des femmes et au moins 540 sont des enfants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com