Le Liban s’engage à tenir le pays loin de la guerre, affirme Najib Mikati

Le Premier ministre intérimaire du Liban, Najib Mikati, arrive pour assister à une session du Parlement dans le centre de Beyrouth, le 25 janvier 2024. (Photo, Reuters)
Le Premier ministre intérimaire du Liban, Najib Mikati, arrive pour assister à une session du Parlement dans le centre de Beyrouth, le 25 janvier 2024. (Photo, Reuters)
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Publié le Samedi 27 janvier 2024

Le Liban s’engage à tenir le pays loin de la guerre, affirme Najib Mikati

  • Le Hezbollah utilise pour la première fois le missile Falaq-1 dans ses opérations contre l'armée israélienne
  • Le coordinateur international inspecte les villages frontaliers et évalue les pertes subies par les communautés civiles

BEYROUTH: Le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, a souligné vendredi l'engagement du Liban à maintenir le pays loin de la guerre, répondant aux accusations selon lesquelles le gouvernement confie la prise de décision aux partis politiques − une référence au rôle du Hezbollah.

«Cette accusation est absolument fausse», a déclaré Mikati au Parlement.

Dans son intervention lors de la session de vendredi après-midi visant à approuver le projet de budget 2024, Mikati a signalé: «Notre position constante et réitérée se concentre sur l'adhésion à toutes les résolutions et à tous les accords internationaux, de l'accord d'armistice de 1949 à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et à toutes les résolutions internationales pertinentes.»

«Nous réitérons notre demande de cessez-le-feu à Gaza, car c'est la porte d'entrée obligatoire pour toutes les solutions. Cette position est fondée sur le réalisme politique qui l'impose», a-t-il insisté.

Mikati a renouvelé son appel à «la communauté internationale de mettre fin aux violations, provocations et attaques israéliennes contre le Liban».

Il a ajouté: «Depuis le premier jour de la guerre de Gaza, j'ai annoncé que la décision d'entrer en guerre n'était pas entre nos mains, mais entre celles d'Israël.»

«Les critiques et les partisans parmi les Libanais comprendront le contenu de ce message, et nous cherchons une solution diplomatique sous les auspices de l'ONU», a-t-il précisé.

Il a indiqué: «Dans mes correspondances avec le secrétaire d'État américain, et en réponse à un message urgent, j'ai exprimé la position officielle, qui se résume à œuvrer en faveur d'une stabilité durable et à long terme dans la région.»

«Selon mon message, la stabilité est obtenue en imposant un arrêt définitif de la guerre à Gaza afin de garantir l'aide humanitaire à la population assiégée, ce qui permettra la reprise des séances de médiation pour l'échange de prisonniers et de détenus.»

Mikati a appelé à la reprise des réunions tripartites entre les représentants militaires du Liban, d'Israël et de la FINUL au siège de cette dernière à Ras Naqoura, afin de résoudre les différends qui subsistent entre le Liban et Israël en appliquant tous les traités et résolutions des Nations unies, depuis l'accord d'armistice de 1949 jusqu'à la mise en œuvre de la résolution 1701 des Nations unies.

Il a souligné: «L'approche diplomatique et la négociation constituent la véritable voie d'accès garantie à la stabilité permanente, en commençant par mettre fin à l'agression contre Gaza et en s'engageant dans une solution juste et équitable à la cause palestinienne, basée sur la relance de l'initiative des deux États, qui garantira des droits équitables et complets aux Palestiniens et une sécurité durable aux Israéliens.»

Les commentaires de Mikati sont intervenus alors que le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible «un rassemblement de soldats israéliens dans les environs du château de Hunin en utilisant des armes appropriées, ainsi que l'avant-poste de Ma'ale Golan en utilisant des missiles Falaq-1.»

Depuis le 8 octobre, le parti a annoncé à plusieurs reprises qu'il utilisait le missile Burkan, mais c'est la première fois qu'il révèle l’utilisation du missile anti-blindage et antichar Falaq-1 de fabrication iranienne.

Selon des informations circulant sur des comptes de médias sociaux pro-Hezbollah, Falaq-1 est «un missile sol-sol, avec un alésage de 240 mm, un poids de 111 kg, et une ogive pesant 50 kg». Il a une portée maximale de 10 km.

Un missile intercepteur lancé par le Dôme de fer israélien a explosé au-dessus de Naqoura.

Les médias israéliens ont rapporté que «l'armée israélienne a lancé un missile d'interception contre une cible suspecte qui survolait la mer en face de la colonie de Liman en Galilée occidentale».

La chaîne israélienne Channel 12 a déclaré que «deux missiles ont été lancés depuis le Liban en direction de la colonie de Margaliot en Galilée».

L'artillerie israélienne a pris pour cible Houla et la périphérie du village de Beit Lif.

Un raid israélien a frappé la périphérie du village d'Aitaroun.

Alors que les hostilités se poursuivent dans le sud du Liban, Imran Riza, coordinateur humanitaire des Nations unies pour le Liban, a rencontré des civils restés dans leurs villages et d'autres personnes déplacées qui ont quitté les villes frontalières pour se rendre dans des zones plus sûres dans le sud.

«J'ai parlé à certains de ceux qui ont quitté leur maison et ont été déplacés, ainsi qu'à ceux qui ont décidé de rester dans leur maison et leur village malgré le danger qui les guettait», a déclaré Riza.

«Pour beaucoup d'entre eux, les trois derniers mois ont été marqués par la peur, la défaite et l'incertitude quant à l’avenir», a-t-il mentionné.

Il a poursuivi: «Aujourd'hui, la capacité à faire face aux défis a considérablement changé par rapport à la dernière fois où le Sud-Liban a connu une forme similaire de déplacement − la guerre de 2006.»

«La crise économique libanaise aiguë a aggravé le sort des personnes touchées par le conflit en cours. Elles se retrouvent aujourd'hui sans économies ni réserves alimentaires suffisantes. Elles dépendent entièrement de leurs faibles moyens de subsistance», a signalé Riza.

«La destruction continue des terres agricoles dans le sud du Liban, ainsi que l'insécurité et l'impossibilité de se déplacer en toute sécurité en raison des attaques quotidiennes, aggravent le désespoir des communautés», a-t-il expliqué.

«Les pertes économiques, personnelles et psychologiques subies par les communautés touchées sont énormes, ce qui accentue l'ampleur des défis auxquels la population est confrontée», a-t-il noté.

Riza a ajouté: «Plus de 86 000 personnes ont été déplacées depuis l'escalade des hostilités, tandis que 60 000 autres demeurent dans les villages endommagés pris pour cibles.»

«Pas moins de 25 civils ont été tués à ce jour, tandis que des centres de santé, des infrastructures civiles, des maisons d'habitation et des terres agricoles ont été gravement endommagés», a-t-il dévoilé.

Il a renouvelé son appel «à faire respecter le droit humanitaire international et à protéger les civils, le personnel médical, les habitations, les écoles et les centres de soins de santé» et a réaffirmé «l'engagement inébranlable des Nations unies à rester sur place et à fournir une aide d'urgence et une protection aux civils dans le besoin, où qu'ils se trouvent.»

Riza a soutenu: «Ce dont nous avons le plus besoin, c'est d'une désescalade des tensions et de la fin des hostilités.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie : le chef de l'armée israélienne veut «mettre fin» aux violences de colons

Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
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  • Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens
  • Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes

JERUSALEM: Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies.

"Nous sommes déterminés à mettre fin à ce phénomène et nous agirons avec fermeté jusqu'à ce que justice soit rendue", a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir lors d'une visite à des troupes en exercice dans ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon un communiqué militaire.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (Ocha) a annoncé avoir enregistré en Cisjordanie "264 attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en octobre, soit "le bilan mensuel le plus élevé en près de deux décennies de collecte de données".

Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens en lien avec une descente violente menée contre la localité palestinienne de Beit Lid, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.

Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes.

Le président israélien Isaac Herzog a condamné ces exactions les qualifiant de "choquantes et inacceptables".

"L'armée ne tolérera pas de comportements criminels de la part d'une petite minorité qui ternit l'image d'une population respectueuse des lois", a déclaré le général Zamir, alors que nombre de témoignages accusent les soldats israéliens de rester passifs face à la violence de ces colons.

Ces dernières semaines, les attaques attribuées à des colons de plus en plus jeunes et violents vivant généralement dans des avant-postes (implantations illégales au regard du droit israélien et destinées à créer des faits accomplis sur le terrain) se sont multipliées en Cisjordanie, visant des Palestiniens mais aussi des militants anticolonisation israéliens ou étrangers, des journalistes et parfois aussi des soldats.

Plus de 500.000 Israéliens vivent en Cisjordanie dans des colonies régulièrement condamnées par l'ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Les violences ont explosé dans ce territoire depuis le début de la guerre de Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël. Elles n'ont pas cessé, loin de là, avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

Au moins 1.003 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

 


Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporterait une large victoire

La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue. (AFP)
La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue. (AFP)
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  • La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée
  • Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l'influent leader chiite Sadr

BAGDAD: La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue.

Le prochain gouvernement irakien, dont la formation doit donner lieu à d'intenses tractations, devra répondre aux demandes de la société pour des emplois, ainsi que de meilleurs infrastructures, services éducatifs et de santé, dans un pays miné par la corruption et la mauvaise gestion.

Il devra aussi préserver le fragile équilibre entre les deux principaux alliés de l'Irak, l'Iran et les États-Unis, alors que le Moyen-Orient traverse une période de profonds bouleversements.

La liste chiite Coalition pour la reconstruction et le développement de M. Soudani a remporté "une victoire majeure", a affirmé mercredi auprès de l'AFP un responsable proche du Premier ministre. Deux autres sources proches ont indiqué qu'elle s'était assurée environ 50 sièges au Parlement, y devenant ainsi le principal bloc.

La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée.

Alliance nécessaire 

M. Soudani s'est imposé sur la scène politique irakienne après avoir été porté au pouvoir en 2022 grâce au soutien d'une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l'Iran, le Cadre de coordination,

Les élections ouvrent la voie à la désignation d'un nouveau président, poste largement honorifique réservé à un Kurde, et d'un Premier ministre traditionnellement chiite. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.

Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra à nouveau fédérer les factions chiites pour assurer sa reconduction.

Les partis sunnites se sont présentés séparément au scrutin, marqué par une participation de plus de 55% selon la commission électorale, l'ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.

Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive.

L'Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l'a renversé.

Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d'un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.

Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l'influent leader chiite Moqtada Sadr, qui a dénoncé une "élection bancale, dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans".

Développement et équilibrisme 

M. Soudani s'est pendant la campagne engagé à poursuivre sa politique de reconstruction et de développement.

Durant ses trois années de mandat, Bagdad s'est métamorphosée en un vaste chantier, avec la construction de nouveaux tunnels et ponts à travers la capitale.

Il affirme par ailleurs que son gouvernement a préservé l'Irak des turbulences régionales au cours des deux dernières années.

L'issue de cette échéance électorale est suivie de près par l'Iran et les Etats-Unis.

L'Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis depuis deux ans par leurs conflits avec Israël.

Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.

Et l'Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.

L'administration du président Donald Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d'origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l'Irak "libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l'Iran et de ses supplétifs".


Le ministre saoudien du Hajj discute des préparatifs avec des responsables de pays musulmans

Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les responsables des bureaux du Hadj et d'autres responsables de pays musulmans. (SPA)
Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les responsables des bureaux du Hadj et d'autres responsables de pays musulmans. (SPA)
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  • La réunion semestrielle à Riyad a permis de faire le point sur les préparatifs du Hajj 2026, avec la participation de ministres et muftis de plus de cent pays musulmans
  • Le ministre Al-Rabiah a appelé à une meilleure coordination et au respect des délais, soulignant que toutes les démarches — des visas aux paiements — devront désormais passer par la plateforme numérique Nusuk Masar

RIYAD : Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les chefs des bureaux du Hajj et d’autres responsables issus de pays musulmans, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La réunion a rassemblé plus d’une centaine de ministres, de grands muftis et de responsables des bureaux du Hajj venus de pays musulmans afin d’examiner les préparatifs pour la saison du Hajj 2026 et de discuter des dernières mises à jour concernant les procédures organisationnelles et opérationnelles destinées à servir les pèlerins.

L’événement s’est tenu en marge de la cinquième édition de la Conférence et Exposition du Hajj, selon la SPA.

Al-Rabiah a remercié les bureaux du Hajj pour leurs efforts et leur coopération qui ont contribué au succès de la saison du Hajj 2025.

Il a salué les bureaux ayant déjà finalisé leurs contrats et a exhorté les autres à achever leurs procédures de contractualisation avant le 4 janvier 2026, afin de garantir la préparation et d’assurer aux pèlerins des services de qualité.

Le ministre a mis en avant une série d’exigences réglementaires clés pour la période à venir, notamment :

  • Finaliser les contrats de services des camps avant le 4 janvier et les contrats d’hébergement à La Mecque et à Médine avant le 1er février ;

  • Soumettre les visas du Hajj avant le 20 mars, sans prolongation possible, et renforcer la sensibilisation pour prévenir les pèlerinages non autorisés ;

  • Lancer des campagnes d’information en coopération avec les ministères et les bureaux du Hajj afin de protéger les pèlerins contre toute exploitation ou désinformation ;

  • Exiger un « certificat d’aptitude sanitaire » signé par le chef du bureau et le responsable de la délégation médicale, comme condition préalable à la délivrance du visa, avec vérification via la plateforme électronique Masar ;

  • Effectuer tous les paiements relatifs aux sacrifices d’animaux exclusivement par le biais des bureaux officiels du Hajj et du Projet saoudien pour l’exploitation du Hady et de l’Adahi, en interdisant tout recours à des entités non autorisées ;

  • Rendre obligatoire la carte Nusuk pour accéder à la Grande Mosquée et aux lieux saints ;

  • Télécharger les données du personnel administratif, médical et médiatique à partir du 10 novembre et achever les soumissions avant le 21 décembre ;

  • Finaliser la sélection des compagnies aériennes et la réservation des créneaux de vol avant le 4 janvier ;

  • Réaliser toutes les transactions administratives et financières via la plateforme Nusuk Masar.

Al-Rabiah a déclaré que ces mesures visent à renforcer l’efficacité des services aux pèlerins et à améliorer la coordination avec les organismes nationaux et internationaux concernés, reflétant ainsi le rôle de premier plan du Royaume dans le service des pèlerins du monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com