Liban: Discorde au Parlement sur le budget 2024

La version initiale du gouvernement a été radicalement modifiée par la Commission des finances et du budget (Photo, AFP).
La version initiale du gouvernement a été radicalement modifiée par la Commission des finances et du budget (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 25 janvier 2024

Liban: Discorde au Parlement sur le budget 2024

  • Environ 40 députés sur 128 ont demandé à s'exprimer, ce qui révèle de profondes divisions parlementaires
  • Depuis 2019, le Liban connait un effondrement économique que la Banque mondiale a classé parmi les pires au monde, la monnaie locale ayant perdu environ 95% de sa valeur

BEYROUTH: Un débat parlementaire sur le projet de budget 2024 du Liban a éclaté mercredi, les députés accusant le gouvernement d'«affamer les citoyens» et de promouvoir la corruption.

L'Assemblée générale du Parlement a commencé à discuter du budget après que la version initiale du gouvernement a été radicalement modifiée par la Commission des finances et du budget.

L'ouverture de la session, qui a été retransmise en direct et à laquelle ont participé des membres du gouvernement intérimaire dirigé par le Premier ministre, Najib Mikati, a été marquée par de vives discussions.

Environ 40 députés sur 128 ont demandé à s'exprimer, ce qui révèle de profondes divisions parlementaires.

Une dispute a éclaté entre le député réformateur Melhem Khalaf et le président du Parlement, Nabih Berri. Khalaf s'est opposé à l'adoption de lois en l'absence d'un président – ce qui affecte le Liban depuis plus de quinze mois – et a demandé que la session soit transformée en débat sur l'élection présidentielle.

«Je ne violerai pas la Constitution», a averti le député en quittant la salle.

Une autre dispute a également eu lieu entre le député Ali Hassan Khalil du Mouvement Amal et le député réformiste Firas Hamdan. Khalil a qualifié Hamdan d’«insignifiant» et a traité le bloc des députés réformateurs de «groupe mafieux».

En réponse, la députée réformiste Paula Yacoubian a accusé Khalil d'hypocrisie, déclarant: «Vous êtes recherché par la justice dans l'affaire de l'explosion du port et vous parlez des mafias.»

Le président de la Commission des finances et du budget, le député Ibrahim Kanaan, a indiqué que le projet de budget «manque de vision économique et sociale, que les allocations pour les dépenses en capital sont insuffisantes et qu'il se caractérise par le caractère aléatoire de l'introduction des taxes et des redevances, ainsi que de certaines allocations».

«La Commission des finances a rejeté les articles relatifs aux amendements fiscaux et à l'introduction de nouvelles taxes et redevances, en invoquant des violations de la Constitution», a-t-il ajouté. 

«Le manque de vision coïncide avec l'absence d'unité de normes dans les amendements proposés aux droits existants.

«Certains droits ont été multipliés par dix, comme les droits de circulation, d'autres ont été multipliés par 40, comme les droits de timbre fiscal, et d'autres encore ont été multipliés par 180, comme les droits sur les boissons alcoolisées produites localement.

«La Commission des finances a supprimé l'article 10, qui permettait de couvrir les intérêts des prêts au développement, après qu'il est apparu clairement que le processus d'attribution des prêts était entaché de favoritisme. Le gouverneur de la Banque du Liban a été le seul à en faire état. Il y a un manque de connaissances concernant les bénéficiaires et les détails des prêts subventionnés.»

Le vice-président du Parlement libanais, Elias Bou Saab, a déclaré: «Si nous n'avions pas discuté de ce budget, nous serions revenus au budget 2022.»

Une source financière a déclaré à Arab News: «Le projet de budget élaboré par le gouvernement intérimaire était basé sur les taxes, et les recettes étaient cachées dans le projet, ce qui permet le gaspillage et la corruption.»

La source a ajouté: «Les dépenses de l'État s'élèvent à 2 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,92 euro) par an, dont la plupart sont des salaires pour les fonctionnaires de l’État, des agences militaires et des services publics. Cela s'explique par le fait que le Liban a cessé de payer ses dettes extérieures et a limité ses dépenses aux fournitures de base. Par conséquent, les revenus de ses installations, en particulier le port, par exemple, peuvent couvrir ces dépenses.»

«Champions de la contrebande»

Le président de la Commission parlementaire de l'administration et de la justice, le député George Adwan, a averti au cours du débat que le projet de budget ne parviendrait pas à «régler les factures» et que «les comptes n'ont pas été complétés dans les délais prescrits».

Adwan a souligné: «Les crises du manque de responsabilité, le fardeau que représente les réfugiés syriens au Liban, la non-indépendance du système judiciaire, et le fait qu'aucun juge n'ait été interrogé dans le dossier de l'ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé.»

Il a averti que le projet de budget aboutirait à «67% de taxes affectant le grand public et seulement un petit pourcentage pour les riches».

Le député Jamil al-Sayyed a signalé: «Ce budget cherche à prendre l'argent dans la poche du citoyen, alors que nous sommes un cadavre sur le bord de la route et que l'État est un cadavre sur la voie de la désintégration.»

Hassan Fadlallah, député du Hezbollah, a profité du débat pour attirer l'attention sur la violence à la frontière sud du Liban.

Il a souligné: «Israël préparait une attaque préventive sur le Liban avant l’opération déluge d'Al-Aqsa. Le Hezbollah est attaché au droit à l'autodéfense et au droit des Libanais à résister à l'occupation, conformément à la Déclaration ministérielle des gouvernements successifs.»

Le député de l'opposition Michel Mouawad a décrit le budget comme un projet visant à «affamer le citoyen et à frapper le secteur privé légitime au profit des champions de la contrebande».

Il a signalé que le document était un «budget pour battre les employés du secteur public et les institutions de l'État en faveur du clientélisme».

En réponse à la déclaration de Fadlallah sur le sud, Mouawad a prévenu: «La guerre peut se transformer en une guerre globale à tout moment. Cela détruirait tout le Liban et les Libanais seraient incapables de décider de leur sort.»

En septembre, le gouvernement intérimaire a approuvé le projet de budget pour 2024. Le Premier ministre, Najib Mikati, a déclaré à l'époque qu'il s'agissait du «premier projet de budget à être approuvé dans les délais prévus par la Constitution depuis 2002».

Depuis 2019, le Liban connait un effondrement économique que la Banque mondiale a classé parmi les pires au monde, la monnaie locale ayant perdu environ 95% de sa valeur.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Forts bombardements sur la ville de Gaza après le soutien de Rubio à Israël

La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël. (AFP)
La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël. (AFP)
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  • Marco Rubio a promis lundi au gouvernement de Benjamin Netanyahu le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza
  • Quelques heures plus tard, de très fortes frappes se sont fait entendre dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, selon des témoins

GAZA: La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël.

Marco Rubio a promis lundi au gouvernement de Benjamin Netanyahu le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Quelques heures plus tard, de très fortes frappes se sont fait entendre dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, selon des témoins.

"Il y a des bombardements massifs et incessants sur la ville de Gaza et le danger ne cesse d'augmenter", a déclaré à l'AFP Ahmed Ghazal, un habitant de cette zone.

Cet homme de 25 ans a décrit une "explosion qui a violemment secoué le sol du quartier" peu après 01H00 locale mardi (22H00 GMT lundi).

"J'ai couru dans la rue, sur le site de la frappe", "trois maisons" d'un bloc résidentiel "ont été complètement rasées". "De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris."

Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que "les bombardements se (poursuivaient) intensément dans toute la ville de Gaza", précisant que "le nombre de morts et de blessés (continuait) d'augmenter".

"Il y a des morts, des blessés et des personnes disparues sous les décombres suite à des frappes aériennes israéliennes visant un bloc résidentiel près de la place Al-Shawa dans la ville de Gaza", a-t-il détaillé, évoquant "un massacre majeur".

La Défense civile avait fait état de 49 Palestiniens tués lundi, dont plus de la moitié à Gaza-ville, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

Le déplacement de M. Rubio dans la région intervient après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.

Rassurer Doha 

Après Jérusalem, M. Rubio se rend mardi à Doha, où il devrait rencontrer le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, afin de "réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l'attaque israélienne", selon le département d'Etat.

La frappe aérienne au Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas et qui abrite la plus grande base aérienne américaine de la région, avait provoqué de rares critiques de Donald Trump contre Israël.

Le président américain a assuré lundi à des journalistes dans le Bureau ovale qu'Israël "ne frappera pas au Qatar".

Réunis lundi à Doha après l'attaque israélienne, les dirigeants arabes et musulmans ont appelé à "revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Le secrétaire d'Etat américain s'est montré pessimiste quant à la possibilité d'une solution "diplomatique" à Gaza, qualifiant le Hamas d'"animaux barbares".

L'offensive israélienne à Gaza a suivi l'attaque du 7-Octobre qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.

M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite le 22 septembre à l'ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d'un Etat de Palestine, au côté d'Israël.

Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s'oppose fermement à la création d'un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.

En soirée, le secrétaire d'Etat a rencontré à Jérusalem des familles d'otages, selon un responsable du département d'Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.


Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à «revoir» les liens diplomatiques avec Israël

Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
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  • Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre"
  • Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël

DOHA: Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.

Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.

Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n'ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.

La déclaration finale appelle également les Etats membres à "coordonner les efforts visant à suspendre l'adhésion d'Israël aux Nations unies".

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes au Qatar - pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.

Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le "soutien indéfectible" de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

"Faire échouer les négociations" 

Dans son discours d'ouverture, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir "faire échouer les négociations".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "rêve que la région arabe devienne une sphère d'influence israélienne. Et c'est une dangereuse illusion", a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

"Demain, ce pourrait être le tour de n'importe quelle capitale arabe ou islamique", a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.

"Le choix est clair. Nous devons nous unir", a-t-il martelé.

Contenir Israël 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque "érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région".

Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d'Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l'Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir "poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région".

Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

"Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu'ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements", a affirmé lors d'une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.


Le prince héritier saoudien rencontre des dirigeants en marge du sommet de Doha

Cette image diffusée par l'agence de presse officielle saoudienne (SPA) montre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman participant au sommet 2025 sur l'urgence arabo-islamique à Doha, le 15 septembre 2025. (AFP)
Cette image diffusée par l'agence de presse officielle saoudienne (SPA) montre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman participant au sommet 2025 sur l'urgence arabo-islamique à Doha, le 15 septembre 2025. (AFP)
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  • Le prince Mohammed a adressé ces remerciement à l’émir du Qatar après le sommet et a exprimé son soutien au pays

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré lundi plusieurs dirigeants en marge du sommet extraordinaire arabo-islamique afin de discuter de l’attaque israélienne contre le Hamas survenue la semaine dernière à Doha.

L’attaque, qui a fait six morts, a déclenché une vague de critiques, y compris de la part du président américain Donald Trump. Le Hamas affirme que ses hauts responsables ont survécu à la frappe israélienne.

Le prince Mohammed s’est entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie, le Premier ministre irakien Mohammed Chia Al-Soudani, le président de la République arabe syrienne Ahmad Al-Charra, le président iranien Massoud Pezeshkian et le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane rencontre les dirigeants participant au sommet arabo-islamique à Doha, lundi. (SPA)

Le prince héritier a également dirigé la délégation du Royaume lors de la session extraordinaire du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe (CCG), tenue ce lundi.

À l'issue du sommet, le prince Mohammed a envoyé un message de remerciement à l'émir du Qatar.

« Nous saluons les conclusions de la session extraordinaire du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe ainsi que celles du sommet arabo-islamique d’urgence », indique le message.

« Ces sommets ont réaffirmé le soutien de l’ensemble des pays participants à la position du Qatar face à l’agression brutale dont il a été la cible, et notre rejet absolu de toute violation des principes et des normes du droit international », indique le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com