L’ère IA s’approche à grands pas grâce à la lutte contre la Covid-19

La plate-forme RadVid-19, qui identifie les lésions pulmonaires grâce à l'intelligence artificielle, aide les médecins brésiliens à détecter et diagnostiquer la Covid-19. (Photo, Fichier/AFP)
La plate-forme RadVid-19, qui identifie les lésions pulmonaires grâce à l'intelligence artificielle, aide les médecins brésiliens à détecter et diagnostiquer la Covid-19. (Photo, Fichier/AFP)
Short Url
Publié le Mardi 05 janvier 2021

L’ère IA s’approche à grands pas grâce à la lutte contre la Covid-19

  • L'Arabie saoudite a été l'un des premiers pays à adopter la technologie moderne pour lutter contre la pandémie
  • Lors de pandémies comme celle de la Covid-19, l'IA, jumelée à l'apprentissage automatique, peut équiper son utilisateur pour un meilleur processus de prise de décision grâce à sa capacité à traiter des quantités de données astronomiques

DJEDDAH : L'intelligence artificielle (IA) devient sophistiquée, au point qu’elle permet d’exécuter les tâches réservées aux humains de manière plus rapide, plus économique et plus efficace. L’un des domaines dans lesquels cette technologie s’illustre en ce moment est la lutte contre la Covid-19.

Les soins de santé, comme nous l’apprend la pandémie, nécessitent l’usage de nouvelles technologies telles que l'IA, l'Internet des objets, les grandes bases de données et le machine learning (ou «apprentissage automatique»), afin de prévoir les maladies et de lutter contre elles.

«L'IA – et particulièrement l’apprentissage automatique – apparaît comme un moyen très prometteur pour réduire l'impact des maladies infectieuses», confie à Arab News Zafir Junaid, directeur régional de la société américaine de logiciels SAS qui dessert l'Arabie saoudite, Bahreïn et le Pakistan.

Lors de pandémies comme celle de la Covid-19, l'IA, jumelée à l'apprentissage automatique, peut offrir un meilleur processus de prise de décision, grâce à sa capacité à traiter des quantités de données astronomiques. «L'apprentissage automatique est conçu pour prendre en compte de grandes quantités de données, y trouver des modèles, détecter les anomalies et, dans de nombreux cas, apporter des prédictions», précise Junaid.

La majorité des applications IA sont utilisées à des fins de diagnostic précoce d’infections.

L’IA possède la capacité de reconnaître des connexions et des corrélations trop complexes pour les humains. Elle peut donc aider à automatiser l'analyse des données, à construire des modèles qui tiennent compte des risques et elles contribuent à l'analyse de scénarios de transmission, selon Junaid.

Pour calibrer avec précision la capacité de l’IA à modéliser, plusieurs sources d'informations sont combinées dans des bases de données analytiques. Junaid cite, à titre d’exemples, les registres officiels, les informations médicales majeures, les dossiers médicaux, les réseaux sociaux, les carnets de vol, les absences scolaires, ou même les ventes de médicaments contre la fièvre.

L'IA et ses analyses avancées sont utilisées dans le développement de traitements et de vaccins, la réduction de la charge de travail des agents de santé et l’automatisation des services offerts aux citoyens.

Des agents conversationnels IA pourraient donc recueillir et analyser rapidement une liste de symptômes car, contrairement aux centres d'appels, ces systèmes traitent des milliers de patients par heure. Et si ces informations sont comparées avec les bases de données de maladies virales similaires, les utilisateurs pourraient se voir offrir des choix de traitements ou de vaccins.

 «L’IA peut être modelée pour assister les recherches cliniques, les essais et la fabrication afin de garantir la sécurité et l’efficacité des médicaments antiviraux et des vaccins», poursuit Junaid.

Cependant, ce dernier souligne que, concernant ces techniques, l'expertise ne s’acquiert pas du jour au lendemain: elle nécessite des connaissances, des flux de données organisés et une attitude proactive qui se révèle particulièrement précieuse lorsqu'une pandémie telle que celle de la Covid-19 frappe.

Par conséquent, les scientifiques et les experts en IA appellent les gouvernements à adopter une approche plus holistique pour aider à éviter de futures pandémies.

«Nous voyons plusieurs excellents exemples de gouvernements qui utilisent des analyses pour aider à combattre le virus», se réjouit Junaid.

Pendant la propagation de la Covid-19, les gouvernements possédaient des capacités technologiques pour identifier et suivre les pandémies – utilisation de la localisation et d'autres données provenant de téléphones portables –, pour surveiller la capacité de traitement, pour identifier les personnes les plus à même de développer des symptômes graves, et pour trouver les approches de traitement les plus efficaces.

«Le Royaume a lancé certaines de ces initiatives de manière rapide et bien planifiée», se félicite Junaid.

L'Arabie saoudite est l'un des premiers pays au monde à avoir lancé une application de recherche de personnes atteintes de coronavirus, selon The Data and Artificial Intelligence Authority.

Avec la Covid-19, de nombreuses mesures sont prises pour intégrer les efforts de différentes organisations afin de développer des solutions technologiques flexibles. Une série d'applications lancées offrent divers services aux citoyens.

L'une des étapes récentes est un accord signé au mois d’octobre visant à établir le premier centre international d'innovation conjoint pour l'IA et la médecine de précision entre l'université d'Oxford et l'université du roi Abdel Aziz.

«Le Royaume, lors du dernier pèlerinage du Hajj, a rencontré un succès en associant la technologie à un processus efficacement surveillé sur le terrain», révèle Junaid.

Zafir Junaid, directeur régional de la société américaine de logiciels SAS pour l'Arabie saoudite, Bahreïn et le Pakistan. (Photo fournie)
Zafir Junaid, directeur régional de la société américaine de logiciels SAS pour l'Arabie saoudite, Bahreïn et le Pakistan. (Photo fournie)

Cependant, pour que la transformation numérique ait le plus d'impact, l'accès à des données de haute qualité est essentiel, même s’il peut être difficile, précise-t-il.

«Le type de données nécessaires pour identifier d'éventuels scénarios à haut risque a tendance à être fragmenté entre différentes entités et secteurs industriels», observe-t-il.

Il explique ainsi que le traçage nécessite l'intégration des données sur les télécommunications et les soins de santé avec les informations démographiques de base, ce qui signifie que la collaboration entre les entités est essentielle pour que les stratégies de lutte contre la maladie fonctionnent.

«Des données de haute qualité doivent être disponibles et facilement accessibles, ce qui exigera une collaboration entre les ministères et les organisations des secteurs public et privé», affirme-t-il encore.

Les organisations doivent également avoir accès à un personnel capable d'analyser les données à l'aide de diverses techniques. En outre, les gouvernements doivent être configurés afin de collecter et d’organiser les données en continu afin d'obtenir des informations à partir d'ensembles de données en constante évolution.

«Nous pouvons prédire avec un certain niveau de confiance que les gouvernements augmenteront leurs investissements dans l'analyse après cette crise», annonce Junaid. Cependant, le directeur régional de SAS souligne que l'identification des futures pandémies et l'acquisition de la capacité à réagir rapidement ne dépend pas uniquement des agences de santé. Ils devraient plutôt travailler avec des entreprises et des sociétés de données.

«Les agences seules n'auront pas accès aux sources de données internationales; et, même si c’était le cas, elles devront faire face à une tâche ardue afin d’analyser cela, donc des initiatives proactives qui relient la gouvernance, des données de source internationale et des plates-formes d'analyse bien gérées ne feront qu'optimiser la prévention des maladies, et le processus de leur traitement», révèle-t-il.

Le potentiel des solutions basées sur l'IA et l'analyse de données semble illimité.

Toutes les stratégies doivent toujours être comparées aux risques potentiels. Bonne nouvelle: ces solutions, selon Junaid, peuvent également aider à évaluer et à surmonter ces risques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Short Url
  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
Short Url
  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Short Url
  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.