Dune, Part 2: le tournage dans la ville «magique» d’Abu Dhabi

Le réalisateur de Dune: Part Two, Denis Villeneuve, et les acteurs Dave Bautista et Josh Brolin, photographiés dans les dunes du désert d’Abu Dhabi. (Photo AN/Mohammed Fawzy)
Le réalisateur de Dune: Part Two, Denis Villeneuve, et les acteurs Dave Bautista et Josh Brolin, photographiés dans les dunes du désert d’Abu Dhabi. (Photo AN/Mohammed Fawzy)
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Publié le Vendredi 01 mars 2024

Dune, Part 2: le tournage dans la ville «magique» d’Abu Dhabi

  • Le paysage désertique de la capitale des Émirats arabes unis a été utilisé pour imiter la planète Arrakis, où se déroule la majeure partie de l’histoire du film
  • Le film suit Atréides alors qu’il cherche à unir le peuple indigène des Fremen d’Arrakis contre la tyrannie de la Maison Harkonnen

ABU DHABI: L’épopée de science-fiction Dune, de Denis Villeneuve, fait son grand retour. Un deuxième volet sortira en salle en Arabie saoudite et à travers le Moyen-Orient le 29 février.

Avant la sortie mondiale de Dune: Part Two, le réalisateur ainsi que deux acteurs du film,Josh Brolin et Dave Bautista, se sont rendus à Abu Dhabi, où ils ont tourné à de nombreuses reprises dans le Quartier Vide – une première dans la région.

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Le cinéaste Denis Villeneuve pose pour les photographes dans le désert d’Abu Dhabi. (Photo AN/Mohammed Fawzy)

«Tous les matins, nous étions surpris par le soleil qui dardait ses rayons de manière différente sur les dunes, avec les brumes autour. C’était toujours magique», confie M. Villeneuve à Arab News.

Le paysage désertique de la capitale des Émirats arabes unis a été utilisé pour imiter la planète Arrakis, où se déroule la majeure partie de l’histoire du film.

«J’ai également été très impressionné par la logistique des membres de l’équipe de tournaged’Abu Dhabi. Ils ont créé des routes et des sentiers dans le désert pour nous permettre d’accéder aux zones où nous voulions aller», indique-t-il.

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Timothée Chalamet joue le rôle de Paul Atréides et Josh Brolin celui de Gurney Halleck dans Dune: Part Two. (Photo fournie)

L’acteur américain Josh Brolin précise pour sa part: «Nous étions très loin. Nous étions à deux heures et demie d’Abu Dhabi, au milieu de nulle part. Vous vous sentez insignifiant quand vous arrivez, vous avez l’impression que l’atmosphère vous consume.»

«Un sentiment d’humilité fait que, au moment où vous partez, vous avez envie de pleurer. Vous ne voulez plus partir. Je ressens la même chose maintenant, en arrivant ici. Tout merevient encore une fois. C’était un lieu véritablement puissant.»

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Dave Bautista joue le rôle de Rabban Harkonnen dans Dune: Part Two. (Photo fournie)

M. Bautista, qui a déjà travaillé avec M. Villeneuve pour Blade Runner 2049, ainsi que pourDune: Part One – six Oscars en 2022 –, signale que le fait de vivre dans le monde de Dunelui avait donné la possibilité de s’enrichir auprès de l’un des meilleurs cinéastes.

«En tant qu’interprète, ce que je préfère dans Dune, c’est collaborer avec Denis et travailler avec mes remarquables partenaires. Je pense que Denis a le don de faire ressortir le meilleur de moi en tant qu'interprète», confie M. Bautista.

«J’attends toujours ces moments avec impatience, parce que je ressens toujours cette rage quime pousse à vouloir prouver que je peux être un grand acteur. Je ne pourrais pas me le prouver si je ne travaillais pas avec des gens comme Denis, qui font ressortir l’interprète en moi.»

«Pour cela, j’aime travailler constamment pour m’améliorer. Je suis un acteur qui apprend sur le tas. J’aimerais apprendre de mes pairs ou grâce à de grands réalisateurs.»

«J’ai l’impression de devenir plus performant à chaque fois que je mène à bien une mission, surtout lorsque je travaille avec des gens à un niveau aussi élevé. Ce genre de situation fait ressortir le meilleur de moi», insiste M. Bautista.

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Timothée Chalamet joue le rôle de Paul Atréides et Josh Brolin celui de Gurney Halleck dans Dune: Part Two. (Photo fournie)

M. Brolin, qui interprète le rôle de Gurney Halleck – un mentor et ami de Paul Atréides joué par Timothée Chalamet –, a été particulièrement conquis par les éléments de science-fiction du film. Il a lui-même grandi en se nourrissant d’histoires de ce genre.

Il explique: «Très tôt, en grandissant dans un ranch, j’ai lu [l’auteur et scénariste américain]Ray Bradbury et [l’écrivain américain] Isaac Asimov. Cela m’a transporté dans un autre monde. Je suis heureux de l’avoir fait. Je n’étais pas obligé de vivre constamment dans le monde réel.»

«C’est génial de pouvoir y retourner, parce que j’ai lu Dune quand j'avais 16 ans,probablement. C’est dans le même ordre d’idées. C’était comme le retour d’une expérience exceptionnelle, l’occasion de pouvoir se perdre, en quelque sorte.»

«Mais je n’ai pas l’impression que ce soit une perte de soi. J’ai l’impression que vous découvrez des aspects de vous-même que vous ne connaissiez pas à travers une histoire comme celle-là», ajoute M. Brolin.

Dune: Part Two est la conclusion du roman fondateur de Frank Herbert, qui date de 1965. Le film suit Atréides alors qu’il cherche à unir le peuple indigène des Fremen d’Arrakis contre la tyrannie de la Maison Harkonnen.

Le film met également en vedette Zendaya, Rebecca Ferguson, Stellan Skarsgard, Javier Bardem, Florence Pugh, Austin Butler, Christopher Walken et Léa Seydoux dans des rôles clés.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.