Le 10e Festival du film saoudien met en avant la science-fiction et le cinéma indien

Conférence de presse annonçant le prochain Festival du film saoudien à Ithra. (Photo fournie)
Conférence de presse annonçant le prochain Festival du film saoudien à Ithra. (Photo fournie)
Le vice-président du Festival du film saoudien, Mansour Al-Badran. (Photo fournie)
Le vice-président du Festival du film saoudien, Mansour Al-Badran. (Photo fournie)
Le directeur du Festival du film saoudien, Ahmed Al-Mulla. (Photo fournie)
Le directeur du Festival du film saoudien, Ahmed Al-Mulla. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 09 mars 2024

Le 10e Festival du film saoudien met en avant la science-fiction et le cinéma indien

  • Ahmed Al-Mulla, directeur du festival, a déclaré: «Cet événement est en train de devenir un festival incontournable pour la communauté cinématographique du CCG (Conseil de coopération du Golfe).»
  • Organisé par l'Association du cinéma, en partenariat avec Ithra et avec le soutien de la Commission du cinéma du ministère saoudien de la Culture, le festival a reçu plus de 800 candidatures pour ses prix cette année

DHAHRAN : Le King Abdulaziz Center for World Culture se transformera en centre cinématographique du 2 au 9 mai pour la dixième année du Festival du film saoudien, qui présente et honore l'art du cinéma.

Le festival propose des projections et des ateliers et sera l'occasion pour les cinéastes du Royaume et de la région de partager leur goût pour le cinéma. Le thème principal de cette année sera la science-fiction, avec un accent particulier sur le cinéma indien.

Ahmed Al-Mulla, directeur du festival, a déclaré : « Cet événement est en train de devenir un festival incontournable pour la communauté cinématographique du CCG (Conseil de coopération du Golfe). La 10e édition de cette année s'annonce comme la plus importante et la meilleure à ce jour ».

Il a ajouté que l'événement permettra aux cinéastes d'Arabie saoudite de participer à la tendance mondiale en faveur de la narration visuelle.

Le vice-président du festival, Mansour Al-Badran, a déclaré : « Nous avons parcouru un long chemin au cours de la dernière décennie et nous sommes heureux de constater que l'importance et la popularité du Festival du film saoudien au sein de la communauté cinématographique de la région augmentent d'année en année ».

« Grâce à un partenariat stratégique, le Festival du film saoudien est devenu un portail d'échange et d'exploration culturels, offrant une ouverture culturelle au Royaume et jetant des ponts au-delà des frontières pour de nouveaux programmes et de nouvelles expériences ».

Cette année, le programme « Spotlight on Indian Cinema » présentera des films indiens indépendants, au-delà de Bollywood. Des ateliers pratiques et des séminaires culturels seront organisés, ainsi que des événements pour les enfants.

Organisé par l'Association du cinéma, en partenariat avec Ithra et avec le soutien de la Commission du cinéma du ministère saoudien de la Culture, le festival a reçu plus de 800 candidatures pour ses prix cette année.

Le SFF a restructuré ses candidatures pour les prix cette année. Les films et les scénarios seront nominés par le comité technique du festival et concourront pour 37 prix dans trois catégories : compétition de films, scénarios non réalisés et projets du marché de la production. Des palmes d'or ont été ajoutées pour récompenser le meilleur documentaire saoudien sur l'environnement et le meilleur court métrage d'animation.

Le festival poursuit sa tradition de rendre hommage aux réalisations des pionniers du cinéma dans le Royaume et dans le Golfe. Cette année, le festival rend hommage à l'acteur saoudien Abdulmohsen Al-Nemer, qui a joué dans le film « Hajjan » de l'année dernière, et au réalisateur syrien Mohammad Malas.

La « Cinémathèque d'Alkhobar » sera lancée pour servir de siège administratif à l'Association du cinéma, et proposera des dîners et des concerts dans des lieux choisis de la ville pendant toute la durée du festival.

Pour des mises à jour et plus d'informations, visitez le site ithra.com.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.